POUR
UN CONSEIL
FEDERAL – POUR UN
CONSEIL
FEDERAL - POUR UN CONSEIL
FEDERAL – POUR
partage
de souverainetés – responsabilité partagée
– légitimité démocratique –
collégialité – majorités d'idées
– majorité qualifiée -
|
Comment
rendre l'Europe démocratique !
Changement
de pratique institutionnelle-Réforme
de la gouvernance
-
U.E :
Puissance
et
démocratie .
La
« puissance » est désormais
une obligation vitale et existentielle pour l'Europe.
Dans
un monde déboussolé, les démocraties
ne sont pas en situation de faire des choix, et d'être
faibles.
Le
réarmement et la dissuasion nucléaire ne
suffiront pas ; C'est la guerre économique
qui a été déclarée . Une
économie puissante, et solidaire, pour les
« 27 », est la seule riposte
envisageable : agir ensemble ou subir les
agressions de la Russie de Poutine et de l'Amérique
de Trump.
Mais
envisager l'avenir du commerce avec les règles
de «l' O.M.C »,
dévoyées par les pays illibéraux,
souvent totalitaires, comme la Chine, garantit une
désindustrialisation définitive de
l'occident.
De
même, envisager un « zone de libre
échange » avec les Etats-Unis (
déclaration
de la présidente de
la Commission) reviendrait à faire
siennes les valeurs du locataire de la Maison
blanche !.
Ainsi,
le refus de l' Exécutif américain de
recevoir Mme Van der Leyen, dans les négocitions
sur les droits de douane, démontre la difficulté
à défendre l'unité
institutionnelle par le biais de l'administration
européenne.
D'autre
part, toute démarche ou annonce politique qui
n'est pas partagée (
Majorité
qualifiée Coopérations renforcées
) est interprétée comme
unilatérale et en retrait, qui n'engage pas le
collectif. Toute initiative qui n'est pas concertée
est amoindrie.
Le
libre arbitre se construit à « 27 ».
Pour y parvenir, la montée en puissance du
Conseil européen ( incarné
par ses Ministres , son Président )
est inscrite dans le traité de Lisbonne ;
La représentativité de l'Union est un
duo, dans lequel le Président du Conseil a toute
sa place pour affirmer, après délibérations,
les réponses collectivement plébiscitées.
Dans l'ordre républicain.
De
la qualité de ses institutions dépend la
puissance de l'Europe ou la soumission à
l'infâme.
..

|
|
La
présidente de Commission exaspère le locataire de
l’Élysée par son activisme à
l'international, un domaine où elle n'hésite pas à
se placer en rivalité avec les Chefs d’État,
malgré des traités qui ne lui confèrent aucun
rôle diplomatique
. Deux épisodes lui sont particulièrement reprochés :
son voyage en Israël, dans la foulée du 7 Octobre -
elle a assuré l’État hébreu du « soutien
inconditionnel » de l'Europe – et celui à
Kiev . Le 24 février dernier, où elle a évoqué
une adhésion de l'Ukraine »avant 2030 ».
« De
quel droit » s'est - on étouffé dans les
capitales .
Extraits :
Le Nouvel OBS 24/04/2025
-
U.E :
Le
sursaut ou la fin de l'histoire.
Le
temps est arrivé, pour l'Europe, d'être
forte pour rester libre.
La
liberté des Européens ne dépend
pas des seules frontières de l'Ukraine à
défendre : C'est le problème
existentiel de leurs niveaux de vie, du modele social,
de la sécurité collective, qui est posé.
L'Union
européenne ne peut plus être
« apolitique » : l'échec
d'un commerce mondialisé et bienveillant, qui
assure une « paix éternelle »,
n'est plus imaginé ; commercer, investir ou
attirer des capitaux , délocaliser
particulièrement, dépendent de choix,
hautement géopolitiques .
Pas
le moins du monde, la route de la soie n'est un
objectif de libre-échange , de réciprocité
équitable et pacifique, Dès 2016,
l'appropriation du « Port du Pyrée »
marque la volonté du Président chinois,
de procéder à une submersion commerciale
de l' Occident. Ses visées, sur le canal de
Panama, le confirment .
Mais
piloter le « grand marché »
et le réglementer, ne réclame pas les
mêmes aptitudes et le discernement pour imposer à
nos partenaires des lignes rouges de réciprocité
et de survie de l'économie européenne.
Ainsi,
l'Europe est qualifiée de nain politique, en
coma stratégique, qui nourrit sa propre
incapacité à exister sur la scène
internationale : une machine à perdre ...
dans un univers hostile comme jamais.
La
principale préoccupation pour les« 27 »,
consiste, par exemple, à négocier, avec
la Hongrie d'Orban, son véto à l'aide à
l'Ukraine, afin de contourner le vote à
« l'unanimité »,
qui paralyse Conseil européen..
Par
ailleurs, le « Haut représentant pour
les affaires étrangères », (
« Il appartient au Conseil
européen de fixer les objectifs et définir
les orientations générales »,
selon les traités ), a été
éloigné, arbitrairement du Conseil
européen : La stratégie d'autonomie
de l'Europe attendra !
Les
« coopérations renforcées »
qui devaient libérer les énergies tout en
respectant le principe de subsidiarité, et
éviter la paralysie, sont systématiquement,
écartées.
Défendre
les valeurs de liberté et le droit
international, face aux oligarques et despotes qui
désormais contestent l'universalime
démocratique, obligent à repenser les
procédures de la gouvernance de l'Union
européenne, pour s'imposer sur la scène
internationale.
Seul
le conseil européen est en capacité de
défendre nos intérêts vitaux ,
à la hauteur des nouveaux défis
stratégiques et existentiels pour notre Europe.
..

|
|
Le
rôle des institutions de bruxelles consiste en un droit
d'initiative et de propositions faites dans l'intérê
européen et adressées au décideur final qu'est
le Conseil.
Au lieu de
s'en tenir à ces deux domaines, les principaux responsables
des institutions européennes de
Bruxelles s'épuisent à vouloir étendre leurs
pouvoirs pour devenir le gouvernement d'une Europe irréaliste
qui n'a aucune chance d'être acceptée par les Etats
membres, grands ou petits »
( Valery
Giscard d'Estaing )
Président
de la Convention sur l'avenir de l'Europe -
2003
........
.Objections
-
U.E :
« Les
économistes ignorent l'histoire ».
Pour
s'affirmer dans le monde des « carnivores »
l'Europe et son grand marché, ne sont, sur la
scène internationale, qu'un nain politique
avéré .
Le
dumping de la Chine, le protectionnisme des Etats-Unis,
le poids des lobbies et les conséquences d'un
traité de libre échange baclé,
font partie du cadre géopolitique qui atteint
gravement notre souveraineté.
Seul
un front commun des Européens peut obtenir un
rapport de force et permettre un « réciprocité »
dans les échanges. La naîveté n'est
plus de mise . Les intérêts existentiels
des Européens ne sont pas respectés.
Bruxelles a failli.
La
composition des Commissaires, leurs recrutements
explique toute la problématique des
Institutions ; «
Les économistes
ignorent l'histoire »
( Alain Minc).
L'histoire
et le patrimoine culturel, intellectuel, sont plus
forts que l'économie pour nous fédérer,
nous rassembler.
« Gouverner
ne consiste pas à aider les grenouilles à
administrer leur mare »
( Michel Audiard ).
Entre
Poutine et Trump, les considérations domestiques
communautaires ne prennent pas en compte les enjeux
existentiels des Européens.
Chargé
de la souveraineté
du marché intérieur au
sein de la Commission, du soutien à l'Ukraine,
et surtout du contrôle des GAFA ( réseaux
sociaux ), Thierry Breton a été écarté
et contraint à la démission .La main
« qui ne tremble pas » du
commisaire français a été coupée.
.
La
nomination d'une américaine au poste sensible
d'économiste en chef à la direction
générale de la concurrence, contestée
et annulée, confirme le double jeu de Madame Van
der Leyen, sur la souveraineté de
l'Europe .
Les
négociations sur le MERCOSUR, tenues secrètes
pendant dix ans, n'ont fait l'objet d'aucune
communication : La version définitive enfin
divulgée n'est plus négociable. les
lignes rouges arrivent trop tard ; la dernière
ligne droite est minée ; Le piège
se referme ; Le traité est signé.
La souveraineté alimentaire oubliée.
Le
« passage
en force »
est dans le mode habituel de fonctionnement de la
Commission. ll permet une forme de gouvernance qui
évite une interaction avec les Ministres
européen du Conseil et leurs votes, souverains
: Un despotisme
éclairé
qui ruine le projet des Pères fondateurs de
l'Europe.
|
|
-
Plaidoyer
pour une Europe démocratique.
Madame
Van der Leyen, lors de son premier mandat, a transformé
la destination et la finalité même de la
Construction européenne.
La
présidente de la Commission a comblé un
vide institutionnel d'un gouvernement de l'Union, qui
n'existe pas…pour ne pas avoir été
prévu par les Traités.
Elle
justifie, aujourd'hui, la politique de la Commission,
pendant les cinq ans à venir, par l'appui
inconditionnel d'une majorité ( PPE ) au
Parlement européen . C'est inédit et
irrationnel pour une administration, sans corpus
idéologique.
La
gravité et l'urgence des problèmes causés
par les crises financières, sanitaires,
géopolitiques, la montée des populismes,
ne justifient pas un tel pouvoir discrétionnaire,
malgré les moyens d'expertise de ses hauts
fonctionnaires.
Nous
pouvons parler d'approximation institutionnelle, alors
que « l'intelligence émotionnelle »,
que favorise tout débat démocratique, est
essentielle aux citoyens européens.
Blâmer
l'incapacité collective des Européens à
se déterminer sur des stratégies
politiques et refuser aux « Conseils des
Ministres » d'abroger « l'unanimité »,
est insincère … alors que « la
commission exerce ses responsabilités en pleine
indépendance. Les membres de la Commission ne
sollicitent, ni n'acceptent d'instruction d'aucun
gouvernement, instructions, organe ou organisme »(Art.
I – 25 ) .
Ce
qui a été conçu pour le grand
marché unique, s'applique, indument, au régalien
des vingt-sept.
Pourtant
l'absence d'un soutien déclaratif du Conseil
affaiblit considérablement la Commission sur le
plan international, notamment :
( L'échec
du Commissaire Thierry Breton pour lutter contre les
dérives des géants du numérique et
sa démission forcée )
« L'unanimité »
donne une importance démesurée aux
eurosceptiques qui mettent en cause la légitimité
de l'Europe . Elle provoque des marchandages indignes
pour y remédier. (
chêque à Viktor Orban pour autoriser
l'aide à l'Ukraine ).
L'absence
de contre-pouvoirs, une pensée baillonnée,
un exécutif hors sol, l'hégémonie
de fait de la Commission, sont liés, de toute
évidence, à la pratique absurde de
« l'unanimité » .
«
L 'unanimité,
c'est un « bras d'honneur »,
permanent, à la démocratie.
|
|
-
L'EUROPE
LIBRE.
..
Une
résolution du Parlement européen a
proposé, en septembre 2023, de généraliser
la
règle à la
majorité qualifiée,
puis
une position semblable a été adoptée
par l'Assemblée nationale , rejoints par
les déclarations favorables du chancelier Schulz
et du président français.
....
Accusée
de « dérive supranationale »
ou de « tour de vis fédéraliste »,
la
majorité qualifiée
s'appliquerait
particulièment à la gouvernance du
régalien ( affaires
étrangères ,
la
sécurité, la défense,, aux
frontières extérieures,
au
secteur productif ) … quand
les Traités n'ont rien prévu !
…..
La
majorité
qualifiée permet
à l'Europe de parler d'une seule voix, forte
d'une majorité significative qui fixe des
objectifs stratégiques de l'Union.
…..
A
contrario, les Etats membres minoritaires seront
confrontés à leurs pairs pour examiner
les dispositions soutenables pour toute dérogation
à la règle commune (
coopérations
renforcées, dispositions intermediaires
négociées avec la majorité )
,
fidèle au principe de subsidiarité ...
«
Lorsque les intérêts essentiels sont en
jeu, une majorité d’États ne peut
contraindre une minorité, mais cette minorité
ne saurait empêcher la majorité d'aller de
l'avant » Robert
Toulemon
…..
C'est
ainsi, que les Etats européens qui ne disposent,
en réalité, que d'une compétence
résiduelle, par rapport à la Commission
européenne et sa Présidente,
retrouveront, enfin, loin d'une supranationalité
écrasante, le goût de la
délibération
et de la souveraineté partagée.
|
|
«
Il n'est pas nécessaire de modifier les Traités car il
existe dans les traités actuels des clauses dites
« passerelles »
(
article 48
)permettent
de passer au vote à la majorité qualifiée au
lieu de l'unanimité, à condition que le Conseil
européen le décide à l’unanimité »
J.C
Juncker
........
-
Ursula Von
der Leyen
et
les Institutions européennes ...
Désignée
en 2019, à l'issue de tractations discrètes
entre Angela Merkel et Manuel Macron, le bilan
d'Ursula Von der Leyen n'a jamais été
évalué, la forme de sa gouvernance,
non plus. Elle dispose, ainsi, d'un droit régalien,
qui lui permet d'être d'être juge
et arbitre, d'une
organisation politique de 550 millions de citoyens,
avec des élus, bien peu exigeants sur la
transparence de leurs institutions communautaires .
Ainsi, la
Présidente de la Commission trouve sa légitimité
et le bien fondé de ses décisions avec un
groupe limité de chefs d'Etats, qui l'exonère
de toute confrontation avec l' institution des vingt
sept, le Conseil... qu'il est
inconcevable de ne pas consulter et d'interroger à
la majorité qualifiée,
avant toute initiative de la Commission.
Si Mme Von
der Leyen, qui sort de son rôle, et se conduit
comme la Présidente de l'Europe, et certains
l'encouragent, la mise à l'écart de
Charles Michel dans les rencontres
internationales, traduit une volonté de régner,
sans partage et sans contre-pouvoir réel.
La
« théologie de la construction
permanente » qui répond aux
nécessités géopolitiques,
nécessite, en compensation, une clarification
drastique du fonctionnement de l'Union (*),
qui écarte toute approximation démocratique.
(*)
« Le
sommet européen est mort ; Vive le Conseil
européen »
Valéry
Giscard d'Estaing
(
1974 )
........
|
|
2024-
Ne lâchons pas les Ukrainiens à leurs bourreaux ...
-
U.E :
Du
mauvais usage des Institutions européennes.
La
qualité d'une recette dépend, au
préalable, de l'excellence des procédures,
pour la faire aboutir. A l'inverse, les procédures,
dans le fonctionnement des institutions européennes
est inaudible. Le résultat n'est pas à la
hauteur du projet.
Inaudible,
par exemple, la suppression, voulue par la Commission,
de tout droit de douane sur les importations agricoles
ukrainienne, qui a été décidée,
unilatéralement, sans consulter le « Conseil
des Ministres européens » de
l'agriculture, rassemblé chaque semaine, à
Bruxelles !
Au
Conseil des Ministres siègent un Polonais et un
Roumain, entre autres, qui, en présence du
Commissaire à l'agriculture, l'auraient informé
sur les déséquilibres que fait peser
l'énorme production. ukrainienne susceptible de
faire littéralement imploser la politique
commune ( PAC). En vain.
Ces productions, censées partir
pour l'Afrique, ont été libérées
dans l'espace européen, laissant à la
Russie de Poutine, le monopole de l'approvisionnement
alimentaire aux pays du Sud global .
Le
bras de fer pour faire aboutir le Traité de
libre-échange « U.E-Mercosur »,
avant les élections au Parlement européen,
relève de la même constance.
Négocier
des accords de libre circulation implique une mutation
radicale de la société, son mode vie, son
organisation économique, dominée
désormais, par des multinationales ... sur le
modèle de l'agriculture ukrainienne, apanage des
oligarques post communistes , et spécialistes de
l'évasion fiscale : Un camouflet pour le
peuple ukrainien qui se bat pour sa liberté.
La
Commission qui a décidé en toute
autonomie et en toute connaissance de cause, une
ouverture compulsive et dogmatique des marchés ,
a pris le risque de faire exploser le modèle
universel, porté par les agriculteurs, de
l'entreprise à échelle humaine.
Riches
de cette expérience douloureuse pour nos
producteurs, des différenciations doivent être
imposées aux candidats et futurs membres qui
auront l'obligation d'accepter des restrictions au
grand marché, par des clauses protectionnistes,
existentielles pour notre communauté .
C'est
dire que le Maitre d'oeuvre de ces négociations
à venir, ne doit plus être la Commission
européenne, seule, mais celle-ci, en étroite
concertation avec les « Conseils des
Ministres » concernés .
Et
c'est dans la même configuration, que les
tractations sur les traités de
libre-échange doivent être conduites, pour
corrriger les graves insuffisances démocratiques,
d'origine institutionnelle, de l'Union européenne .
|
|
-
«
Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'une force de
reflexion critique et d'une capacité à se
corriger elle-même » Andreas
Rödder .
|
|
-
-
L'adhésion
de l'Ukraine
Le
Chemin de la Paix
L'adhésion
de l'Ukraine, proposée les 14 et 15
décembre, dernier, revêt une
dimension géopolitique qui engage l'Europe.
L'Europe,
toute entière, est concernée par la
défense de ses valeurs démocratiques,
pour lesquelles l'Ukraine, au prix du sang, a
montré le chemin, depuis Maîdan.
«
l'Europe s'est transformée en un espace
économique totalement dépourvu de la
moindre puissance politique »
(1) :
sortie
de l 'histoire, en quelque sorte
... avant l'agression en l'Ukraine.
Quel
obtacle empêche les Européens de
retrouver leur place dans Ie concert des nations,
et vis à vis des puissances toxiques ?
«
Les progrès de l'Union européenne,
dans le domaine de politique étrangère
et de défense, ne pourront advenir sans
l'implication et l'engagement des Etâts
membres ». (
1).
C'est
donc au Conseil européen de créer le
dispositif démocratique de la gouvernance
européenne, pour laquelle Ies « 27 »
ont démontré leur détermination
… pour l'Ukraine.
« Quant
à la Commission, elle ne devrait pas se
mêler de politique étrangère
et cesser de contribuer au mélange des
genres avec des États fondés à
organiser eux-mêmes, notamment sur le plan
démocratique, le difficile passage de
politiques nationales par trop dispersées
en coopérations européennes
indispensables ». (1)
En
empiétant sur les prérogatives des
États, qui résistent à ses
intrusions, la Commission ne contribue pas à
une politique étrangère et de
défense commune.
La
gravité de la situation internationale, et
notamment en Ukraine, ne permet pas de retarder
les solutions simples et de bon sens qui sont déjà
dans le marbre des Traités.
(1
) Jean
Dominique Guiliani FORUM
|
|
Avant
l'élargissement de l'Union européenne..
Jean-Dominique
GIULIANI - FONDATION-SCHUMAN
... FORUM
 
-
U.E :
La
respiration démocratique .
Le
processus de décision de l'Union européenne
apparaît depuis longtemps inadapté à
la gestion des crises.
Sollicitée
dans des domaines où elle n'etait pas
attendue, la Commission européenne a décidé
la suspension de l'aide à la population de
la Palestine, sans avertir Jacques Borrel, chef de
la diplomatie européenne ou le Président
du Conseil européen, donnant un blanc-seing
à l'exécutif de Benjamin Netanyahu,
renforcé par la visite précipitée
d'Ursula von der Leyen, le 13 octobre. À
Tel-Aviv.
Le
processus de décision n'est pas seulement
inadapté à une organisation
démocratique, mais évidemment
néfaste à l'Europe, toute entière,
sur le plan géopolitique.
De même la suppression
exceptionnelle de la taxe d'importation sur le blé
ukrainien, sans consultation des vingt-sept, a
déclenché une crise majeure entre
Varsovie et Kief.
Depuis
le début de son mandat, Ursula von der
Leyen s’est constamment efforcée de
tirer la couverture à elle, en
matière de politique étrangère,
et de prendre le leadership dans un domaine où
les traités ne lui attribuent aucun rôle,
nourrissant ainsi une guérilla
institutionnelle interne qui a été,
à différentes reprises, très
dommageable à l’image de l’Union
Européenne » .
Les
affaires internes n'ont pas été
mieux traitées : La directive sur le
prix de l'électricité, établie
en fonction du prix du gaz, ainsi que celle qui
écartait le nucléaire du plan de
décarbonation de l'économie, toutes
deux controversées par une majorité
de pays, ont trouvé leur dénouement,
à l'issue d'un vote du Conseil des
Ministres européens, après une
décennie d'obstruction.
Est'il
si difficile à l'administration bruxelloise
de consulter systématiquement les
Institutions qui réunissent les Vingt-Sept
… et leur donner « le
dernier mot ».
Un
point de détail essentiel pour
que l'Union européenne donne force à
sa décision, collective, fasse autorité
dans le Monde, et soit le lieu de respiration
démocratique, qu'elle
mérite
.
......
|
|
|
|
-
U.E :
Le
fait majoritaire
Tout
un peuple se bat pour défendre sa liberté
et rejoindre l'Union européenne, qui est avec
l'Ukraine, le drapeau de la démocratie dans la
Monde.
La
nécessité de repenser le logiciel
institutionnel et démocratique est une
obligation, par devoir d'exemplarité.
L'Ukraine
démontre la vitalité des peuples pour
défendre leurs identités et donc
l'attachement à la nation, c'est une réalité ;
Les Européens aspirent à une souveraineté
partagée et à la mutualisation des
politiques, par un processus républicain
authentique.
La
meilleure politique, c'est celle que l'on partage …
à vingt-sept : Les avertissements des pays
de l'Est, sur le danger de la Russie, n'ont pas réussi
à infléchir la stratégie globale
des l'U.E, avant l'invasion de l'Ukraine. Que de
mauvais choix géopolitiques ont été
imposés aux Européens, dans le secret et
l'opacité.
Comment
interpréter la déclaration de Stéphane
Séjourné, porte parole de RENEW : «
L'Europe n'est pas gouvernable si elle n'est pas
gouvernée au Centre » !
Le
militantisme pro-européen se réduit, trop
souvent, à la défense exclusive d'une
idéologie ou d'une opinion, non substantielle à
la Construction européenne .
Un
supposé camp de la raison, qui fait pression sur
la Commission, n'a pas réussi à changer
le visage de l'Europe, qui est ,trop souvent, celui de
la technocratie.
L'arbitrage
entre des points de vue, forcément divergents et
des intérêts légitimes des uns et
des autres, est du ressort hautement démocratique
des institutions de l'U.E, élues et des
« votes » émis par
celles-ci, à la majorité qualifiée,
au sein du Conseil et de ses Ministres (
Concilium *).
L'échec
de ces procédures, au sein du Concilium, donne
place à des « coopérations
renforcées » prévues par
les Traités, dans la même exigence de
fonctionnement démocratique et majoritaire.

Une
coopération
renforcée c'est
la liberté que l'Union européenne donne à
plusieurs de ses membres ( 9 minimum ), d'exercer, dans
un domaine particulier, une politique qui contribue au
leadership de l'Europe, dans le Monde.
La
formation informelle d'un club d'acheteurs, et donc
d'utilisateurs, pour un bouclier aérien de
système anti-missiles, à l'initiative du
Chancelier Scholz, mais qui écarte délibérément
la France, l'Italie et la Pologne, ( mais
inclut la Grande-Bretagne ), remet en cause les
fondements moraux et institutionnels du projet
européen.
Au
delà d'une manœuvre grossière pour
écarter le système anti-missiles longue
portée MAMBA, franco-italien, au profit de
l'israélien ARROW ( non abouti ),
c'est tout l'esprit, l'architecture, et la force des
traités qui sont remis en cause.
A
tous les Européens de ramener ce projet dans le
cadre institutionnel d'une Coopération
renforcée,
ouverte à tous, sans
exclusive,
avec, parmi les Vingt
sept,
toutes les compétences et les bonnes volontés.
.....
|
|
.Objections
.
-
Marché
commun et Relations internationales
Le
nouveau partage du Monde, depuis l'agression russe en
Ukraine, et ses conséquences géopolitiques,
impose aux Européens de modifier les rapports
économiques, en fonction du seul critère
démocratique
pour
les uns, et de la nature totalitaire
des
autres.
Le
partenariat équitable avec les autocrates
n'existe pas ; Le rapport de force s'impose
désormais dans les accords de libre-échange,
biaisés par les préoccupations
idéologique des dictatures.
Ainsi ,
commercer avec la Chine, c'est traiter avec les
autorités de Pékin et leurs visées
impérialistes.
Les
marchés sont plus prompts que les diplomates
pour corriger les équilibres géopolitiques ;
La Chine négocie « la route de la
soie », Etat par Etat, choisit ses
investissements en fonction des fragilités de
l'interlocuteur, sans tenir compte des règles
prescrites par Bruxelles.
Bruxelles
qui oblige les Européens à des accords
contraignants de libre échange avec le Canada,
l'Inde, le Mexique, ou la Nouvelle-Zélande n'a
pas « droit au chapitre »
pour les conditions d'accès de la Chine au grand
marché europeen !
Le
premier voyage d' Olaf Scholz, en tant que
Chancelier a été dédié à
Xi Jinping ( la proposition d'E.Macron de l'accompagner
avec Mme Von der Leyen a été écartée
). La vente du Port de Hambourg, réclamée
par la Chine à l'Allemagne, est un aveu de
subordination qui laisse deviner l'ampleur des
concessions.
Fallait'il
attendre Giorgia
Méloni pour
dénoncer l'accord sur les « nouvelles
route de la soie » signé en 2019 par
l'Italie, « cheval de Troie » des
investissements et du négoce de Pékin
avec le marché commun.
Une
prise de conscience, partagée, pour s'adapter à
la reconfiguration du Monde, à la confrontation
avec les empires autoritaires,impose de corriger la
gouvernance et les usages démocratiques au sein
de l'Union.
Après
des décennies d'individualisme et de déloyauté
entre partenaires , d'aveuglement de la Commission dans
ce domaine, seule l'extension du vote à
la majorité qualifiée, étendue
à tous les domaines de politique exterieure et
fiscale, peut redonner une strategie de coopération
et un sens à l'Europe.
|
|
-
U.E :
Puissance
et
démocratie.
L'Europe
s'affirme comme une puissance géopolitique
majeure, pour peu qu'elle parle d'une seule voix.
Toute
déclaration, toute initiative intempestive faite
dans le contexte européen, affaiblit la place de
l'Union européenne dans le Monde.
Chaque
pièce est indispensable pour faire un tout. Une
seule qui manque dans le puzzle, diminue l'Europe dans
sa capacité stratégique, pour se
donner les moyens de s'affirmer en tant que puissance.
Le
leadership naturel de ses dirigeants doit s'exercer
dans un cadre institutionnel ( Conseil européen
et Conseils des Ministres européens, coopération
renforcée ) avant d'exprimer publiquement
une position, qui dans le cas contraire, serait
interprétée comme un signe de division et
de faiblesse de l'Europe.
Ce
qui est vrai pour les vingt sept dirigeants politiques
est indispensable pour les membres de la Commission, de
sa Présidente, pour son vice-président
chargé des affaires étrangères ...
sinon, nous sortons du champs démocratique.
........
La déclaration
intempestive du Président français, à
l'issue de son voyage officiel en Chine, n'est pas
l'exemple à suivre pour construire une autonomie
stratégique européenne !
De
même, le voyage solitaire du Chancelier Scholz à
Pékin, dès sa prise de fonction, est
l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire, si
on se revendique de l'idée européenne.
Une
démarche solitaire, dans les deux cas, pour
briser, dans la tourmente ukrainienne,
l'unité du camp occidental …. et pour le
second, faire son marché, en sous-main,
construire un partenariat d'opportunité
profitable,
qui rend les règles de l'OMC ou les Traités
commerciaux, négociés par Bruxelles,
totalement intransmissibles aux autres membres de la
communauté européenne. En échange
d'un traitement de faveur, le spectacle de la division
à tous les étages !
|
|
-
U.E :
Faire
son aggiornamento
Le
rassemblement exceptionnel des Européens,autour
de Volodymyr Zelensky, le 9 février dernier à
Bruxelles, a donné tout son sens à la
construction européenne : Vingt-sept Etats
réunis dans une nouvelle configuration
géopolitique, qui impose à notre
continent la cohésion et la solidarité,
qui lui font tant défaut.
Pour
garantir la cohésion, c'est tout le problème
démocratique qui se pose à nos
institutions, qui force à un examen de
conscience salutaire pour l'avenir de l'Europe.
Par
exemple, ne pas nier qu'un certain « despotisme
éclairé » s'est installé
à Bruxelles, porté par toute élite
en responsabilité ; l'opinion de l'Allemand
Wolfgang Schauble, « On ne peut pas laisser
les élections changer quoi que ce soit »,
ou celle du Luxembourgeois J.C Juncker « Il
ne peut y avoir de choix démocratique contre les
Traités européens » en
atteste !
Avec
l'absence de solidarité mutuelle, la dégradation
de la puissance globale de l'Europe n'est plus à
démontrer : Les économistes ont
échoué à saisir « la
nature profonde de la mondialisation et les pièges
du libre-échange »
«
Le fait dominant de la mondialisation est
la mise en concurrence des pays, et in fine, la
possibilité de s'abstraire presque complètement
de toute contribution aux biens communs ».
(1)
Mais
« le refus ou la dilution de la puissance
sont combustentiels à la construction européenne
pour des raisons historiques, ce qui l'oblige à
faire son aggiornamento » .
L'impérialisme
agressif de la Russie, et celui plus subtil de la
Chine, l'« america first »
d'autre part, nous obligent à nous doter, sans
attendre, des moyens institutionnels de la puissance.
Guillaume
Vuillemey ( Le temps de la démondialisation,
Seuil )
.Objections
|
|
-
U.E
: Démocratiquement
exemplaire !
Le
réarmement de l'Europe imposé par
l'agressivité de la Russie, ne peut exonérer
les Européens d'un réarmement
moral, dicté précisément
par la nouvelle donne
géopolitique, qui oppose, frontalement, les
dictatures à nos démocraties. Le
nouveau partage du monde en fait foi.
L'Europe
porte la responsabilité de défendre et
d'assumer pour elle-même, les valeurs
liées au système
démocratique, à son fonctionnement, avec
une obligation d'exemplarité.
La
démocratie, « qui rend fou les
autocrates », s'identifie à
l'occident. L'Europe en porte avec fierté la
paternité. Elle ne doit être l'objet
d'aucun doute et de suspicions sur son authenticité.
Mais une
démocratie « plus formelle que
réelle »
ou « tout le monde se tient par la
barbichette »(1),
avec une construction institutionnelle « qui
n'est qu 'une sédimentation du
passé » (1)
… ne peut symboliser un tel héritage.
Une
« Europe bancale » laisse de
marbre ses plus ardents partisans. Avaliser« la
fausse alternative, entre le bon sens imposé et
la compétence technocratique sublimée »
(2),
n'est pas acceptable. Enfin, attendre tout d'une
Constitution est improbable ou aléatoire.
Après
la fermeté sur le Brexit, le conflit en Ukraine
démontre que les « Vingt
sept » ont la capacité de
prouver, collectivement, leur détermination, au
sein des Conseils européens, afin
d' accomplir la volonté des peuples.
Il
en est de même pour toutes les politiques
communautaires, au travers de
majorités
confirmées, des
coopérations
renforcées, de
l'initiative
législative pour tous,
d'une
Codécision,
avérée,
lesquelles sont parfaitement qualifiées
pour rendre l'Union européenne …
démocratiquement
exemplaire.
(1) Jean
Quatremer - Liberation
(2) Henri Lastenouse « Sauver
l'Europe ».....
|
|
L'Europe
enfin mûre pour une
politique
industrielle ?
FORUM
-
U.
E : Le
dialogue républicain.
«
Une démocratisation entrainerait la domination
des grands pays » selon
le premier ministre polonais MORAWIECKI : Le
droit de veto et son avatar « l'unanimité »
ont largement profité au premier d'entre
eux, l'Allemagne. De
plus, pour atteindre le seuil d'un « majorité
qualifiée » les voix des petits
Etâts seront toujours décisives .
Quant'au
Chancelier OLAF SCHOLZ dans son discours de Prague,
il propose la fin du droit de veto, mais
assorti d'un « élargissement »
à l' « Est », pour
renforcer son hégémonie.
Les
partisans du « statu quo »
institutionnel sont légion à se
contenter d'une Europe administrée et
inaudible, au point que la Conférence sur
l'Avenir de l'Europe n'a même pas évoqué
le problème de son organisation !
Et ceux
qui évoquent un nouveau Traité pour y
remédier, assorti de 27 ratifications,
hypothétiques, ne sont pas réalistes,
alors qu'une modification du règlement
intérieur aux 3 institutions
communautaires est en capacité d'assurer toute
la crédibilité du projet européen.
Est-ce une
entorse aux traités si 27 Hauts
fonctionnaires communiquent, chaque semaine, aux
14 Conseils des Ministres concernés,
sur les projets de directives, réglementations
ou accords commerciaux,pour une première
vérification démocratique et son
vote de validation à la majorité
qualifiée.
Dans
le dialogue républicain.
|
|
-
U.E :
Qui
est Ie patron ?
Les Maitres à penser de la
Construction européenne ont privé le
législateur du « droit
d'initiative » : «
Un acte législatif de l'Union, ne peut
-être adopté que sur proposition de la
Commission » (
ART 26
).
La Commission est'elle l'institution la
plus appopriée pour fixer et imposer les
valeurs sociétales et les orientations
géopolitiques de 450 millions d'Européens.
D'autant que le « Haut
représentant de l'Union pour les Affaires
étrangères », (Josep Borell
) fonction crée par le traité de
Lisbonne, nommé par le Conseil, a été
indûment reclassé en vice-président
de celle-ci, avec l'imprimatur de sa présidente ! :
« le rôle des Etats-membres
se limite à appliquer la législation,
sauf si la Commission les autorise »,
Commission qui procède, en amont, au contrôle
du principe de subsidiarité (ART
21 )
pour s'opposer à toute velléité
de s'émanciper et d' interprèter
différemment les textes de traités,
souvent dépassés ( à
l'instar de la concurrence libre et non faussée,
) .
Quant'aux Conseils des Ministres
européens, ils sont entravés, d'une
façon récurrente par la règle de
l'unanimité et par là d'un
...veto permanent. Faut'il ajouter que de nombreuses
propositions du Parlement et du Conseil , qui ne
correspondent pas à l'agenda officiel, sont,
reportées pour étude, ad vitam aeternam
Le souhait, de plus en plus revendiqué
de la Commission, gardienne des traités, est
de se hausser au rang d'organe « politique »,
ce qui revient à constitutionnaliser tous les
textes de loi ( Directives) !.
Compte
tenu de l'étendue des dossiers qui sont
assignés à l'Europe ( sanitaire,
numerique, GAFA, international, guerre et Ukraine,
etc.
), la haute valeur géopolitique de
l'Union européenne appele de ne pas
sous-estimer l'importance des Institutions, afin de
garantir la nature démocratique de l' Europe.
U.E :
L'insincérité …
Le
collège des commissaires de la Commission
européenne a décidé, à la
majorité
simple,
d'exclure les grands réacteurs nucléaires
classiques ( type EPR) de la liste des technologies
couvertures par le projet de règlement « zero
émission nette». Cette
manœuvre a été opérée
sous la pression de deux commissaires européens,
le
vice-président Frans Timmermans, chargé
du « pacte vert » (ou Green
Deal) et la vice vice-présidente à la
concurrence Margareth Vestager.
Louis
Gallois et Bernard Accoyer
|
|
La
justice européenne met un frein à la transparence
financière
Les
Cahiers du R.E.F
Renaud
Van Ruymbeke, ancien magistrat : « L’Europe
doit revoir sa copie sur la transparence financière et
les paradis fiscaux »
EVASION
JURIDIQUE : Une passion européenne.
Marché
européen de l'électricité :
Les dessous des cartes !
-
La
vérité sur
l'Europe.
L'interprétation
des Traités européens découle,
trop souvent, de la capacité de ceux-ci à
donner le dernier mot à la Commission.
Bruxelles n'a jamais accepté le Traité
de Lisbonne, consacré à la réforme
des Institutions, et qui donnait au Conseil des
Etats ( et à leurs Ministres ) le poids
démocratique qui lui revient : « Un
moyen détourné de réduire le
pouvoir des Etats »
(Thomas
Piketty).
Ainsi
les atermoiements, puis une fin de non-recevoir
d'Ursula Von der Leyen et de la Commissaire à
l'énergie, pour une demande de
plafonnements du prix du gaz, réitérée
depuis six mois, par l'Italie, la France et douze
états de l'Union, démontre , dans un
contexte de crise énergétique aiguë,
le pouvoir de nuisance d'une institution qui doit
être au service de tous. «
En ne faisant rien pour couper le lien entre le
prix du gaz et celui de l'électricité,
nous avons commis une erreur colossale et appauvri
des millions de gens » (
Mario DRAGHI ) .
La
création d'une plate-forme d'achat commun
de gaz, pour renforcer le mécanisme de
solidarité, a été écartée
dans les mêmes circonstances.
Avec
ces manœuvres dilatoires, il ne peut y avoir
de doute sur l'objectif de l'exécutif
communautaire que l'on ne peut imaginer aux ordres
de Berlin, mais qui, fidèle à une
logique de « dumping et de
concurrence généralisée entre
territoires » ne peut
s'accommwoder de la Solidarité
entre ces mêmes états, sans
laquelle l'Union européenne n'a plus de
raison d'exister .
...........
|
|
Evasion
juridique - Evasion fiscale
Les
juges de la Cour de justice européenne n''ont d'autre
référence juridique pour leurs attendus que les
Traités européens, qui affirment tous la nécessité
d'une « concurrence libre … et
non faussée » . Et pourtant !
Les
Cahiers du R.E.F.
-
U.E :
Contournement
démocratique.
«
Ce qui caractérise les institutions auxquelles
l'Europe aspire, ce n'est pas la délibération,
c'est la publicité » François
Guizot - 1840 -
Mais
en bon européen , comment émettre un vœu,
une opinion, un avis, sans définir et fixer, au
préalable, des procédures pour les faire
aboutir dans le cadre démocratique.
La
« Conférence sur l'Avenir de
l'Union » a écarté, à
dessein, la question institutionnelle, ce qui la rend
caduque.
Aujourd'hui,
le Chancelier Olaf SCHOLZ prône « la
fin du droit de veto » pour maitriser
les moyens de gouvernance au sein de l'Union et
répondre au malaise démocratique,
récurrent, de l'Europe.... C'est une déclaration
de premier ordre.
Toutefois,
la minorité de blocage, définie par les
textes (art. III - 196) , comme les majorités
qualifiées, sont court-circuitées,
contrecarrées, en amont, par une obligation,
supposée, d'aboutir, coûte que coûte
et dans l'opacité, à un consensus général
contrefait.
Il
n'y aura jamais de vie démocratique sincère
sans un « affichage » manifeste
d'une opposition et d'une majorité, sur
toutes les problématiques que l'Europe
affronte.
A
l'immobilisme qui en résulte, une démocratie
plus formelle que réelle, s'est installée,
avec une curieuse façon de gouverner ensemble
avec une politique du « fait accompli »,
pour laquelle la Chancelière Angela MERKEL s'est
particulièrement illustrée tout au long
de sa mandature ...
Mais
il faut ajouter la mise sous influence de la Commission
par la Chanceliere, qui s'est servie du « couple
franco-allemand » pour imposer des priorités
qui ne sont pas celles de la France et nous isoler des
autres partenaires..
Alors,
l'initiative du Chancelier SCHOLZ est la bienvenue pour
redonner à l'Europe tout son sens, son souffle
et sa vertu.
.Objections
|
|
Où
sera le nouveau centre de gravité
de
l'Europe ?
Laure
Mandeville
F
O R U M
-
Il
est nécessaire de se parler (à
l'interieur des Institutions )
pour
ne pas avoir à s'affronter (en
dehors des coopérations renforcées)
L'Allemagne
ambitionne de bâtir un « bouclier »
antiaérien (avions, missiles et satellites) aux
couleurs européennes, mais dans le cadre de
l'Otan. Sont en principe associés à ce
programme la Pologne, les Pays Bas, la République
tchèque, etc...
En,
clair, l'Allemagne a négligé d'inviter la
France, l'Italie, la Belgique et l'Espagne, notamment,
à participer à cette aventure.
********
Le
nucléaire ne
poura pas s'appuyer sur des contrats de régime
commun, qui auraienr permis d'abaisser très
sensiblement le coût du financement de la
construction de centrales, qui represente une part tres
importante de l'investissement initial et donc du prix
de revient de l'électricité produite (
coût
de la production abaissée jusqu'à 40 % ).
La
direction générale de la concurrence de
la Commission a concocté seule, sans
consultation des gouvernements, la réforme des
« lignes directirces » qui
jusqu'ici ne couvraient que les énergies
renouvelables.
Au
bout du compte, la Commission européenne,
décidement clairement sous influence
allemande sur ce dossier, apparaît duplice.
D'un coté, elle fait croire qu'elle pris en
compte les interêts des dix pays souhaitant
poursuivre l'option nucléaire et de l'autre
côté, elle rejettre le nucléaire du
régime des aides d'Etat. Sans même prendre
la peine de justifier cette exlusion dans sa nouvelle
présentation des nouvelles « lignes
directices ». C'est tout dire...
Dominique
FINON Le Monde 19 janvier 2022
|
|

|
NOTRE
CONVICTION
|
|
L'Europe
du possible
Partir
du réel.
|
-
U.E :
La
puissance ou
le
déclin .
«
Notre premier combat est l'indépendance
stratégique de l'Europe par rapport au monde »
( Stephane Séjourné )
Tout
s'éclaire par là : Une prise de
conscience de toute la classe politique qui rendrait
prioritaire la réforme d' Institutions qui ne
sont pas en capacité, aujourd'hui, d'opérer
ce changement d'exigence.
Car
l'Europe a fait le choix de l'économique,
au détriment des réalités
politiques , sans conjuguer l'existence du grand
marché intérieur aux enjeux
géopolitiques de l'Union européenne.
«
L'économie aurait pu être une priorité
temporaire au lieu d'être érigée en
dogme » (Guy Mettan), comme si « les
conditions qui avaient prévalu au moment de la
naissance de l'Union impose pour l'éternité
des choix, à l'exclusion de tout autre »
( Robert Salais).
C'est
pourquoi la naiveté s'est invitée, depuis
des décennies, dans toutes les décisions
communautaires , vis à vis de la Chine, à
l'égard des GAFA, dans tous les Traités
de libre-échange, et relatif à l'OMC.
La
nécessité de « toute
puissance », pour garantir la souveraineté
et l'indépendance de l'Europe, n'a pas été
pris en compte par un « tout-économique »
exhaustif.
La
production de normes incombe à la Commission
européenne . Les faire respecter, pour obtenir
la réciprocité, dans les
échanges internationaux, relève d'un
pouvoir politique qui n'existe pas et qui
n'existera jamais sans la
restructuration du Conseil européen et
l'affirmation de son pouvoir décisionnel
prépondérant.
Le
prix d'une Europe-puissance
est
à ce prix.
|
|
-
La
dictature des Traités
Ce
qui doit caractériser les Institutions,
auxquelles les Européens aspirent, c'est la
transparence.
Hors
pour l'immense majorité les arcanes de la
décision sont impénétrables. Tout
contribue à les rendre inaudibles :
La
préeminence du Conseil sur la Commission n'est
pas enterinée.
Les
votes lors des Conseils des Ministres européens
( ont'ils bien lieu ) ne font pas l'objet de la
« publicité » qu'ils
méritent.
Le
périmètre des attributions dévolues
à Bruxelles ( subsidiarité), et la place
du curseur pour chacune des politiques communautaires,
ne font l'objet d'aucune procédure, dans
les trois institutions.
En
conséquence, l'autorité n'est pas
incarnée alors que le rôle d'un
exécutif est de dépasser les réglements
pour décider des choix stratégiques et
résoudre les problèmes exceptionnels qui
sont toujours inattendus.
Mais
toute adaptation de l'Europe aux évolutions
considérables du monde est contingentée
par les Traités
européens, qui exercent indirectement
un véritable absolutisme, juridique et
formaliste, inconciliable avec son avenir démocratique.
«
Il ne peut y avoir de choix démocratique contre
les Traités européens » J.C
Juncker, président de la Commission 2014-2019 -
Premier Ministre et Ministre des Finances du Luxembourg
2004-2009.
|
|
-
De
la souveraineté
dans
un marché ouvert
« Il
est temps que l'Europe s'arme et arrête d'être
un marché ouvert naif » - « ça
suffit » - « Il faut du courage
maintenant » ( Patrick
Pouyanné .
PDG de TOTAL)
«
A-t'on envie de dépendre de décisions qui
se prennent ailleurs » Pour être moins
dépendant, il faut être plus fort, sinon
notre avenir sera décidé à
Washington ou à Pekin.
Les
Européens ont laissé le champ économique
aux entreprises depuis des décennies.Confrontées
à des phénomènes globaux, la règle
du multilatéralisme ayant été
bafouée, les entreprises doivent se préoccuper
de leurs territoires nationaux,
« car
je crois en la responsabilité territoriale de
l'entreprise multinationale ».
« Je
ne comprends pas, par exemple, pourquoi l'Europe ne se
dote pas « d'un Buy European Act »
. Les Etats-Unis et la Chine en ont un. Chez eux, une
commande publique doit être produite sur place.
Pourquoi dans l'Union, n'arrive-t 'on pas à
instituer une préférence européenne
équivalente? « Un Buy Européenne
Act » aiderait les Européens à
croire en la souveraineté européenne .
Incompréhensible...la
passivité de la Commission européenne à
l'égard des géants du numérique,
GAFA, dont le pouvoir, par leurs plateformes, est,
selon l'avis unanime du congrés
américain...terrifiant » :
L'Europe est en train de « perdre son
influence sur la sphère numérique à
un moment où elle a pris un rôle central
de l'économie du continent ».
Déraisonnable...
le recours au numero un mondial de gestion d'actifs,
BLACK-ROCK, pour proposer le cadre de
« l'investissement responsable et vert »
des entreprises européennes. La Commission
européenne, avec Golman Sach et ses méfaits
(notamment la falsification des chiffres de la grèce),
avait placé l'Union sous perfusion américaine :
Une autre multinationale et financière va
proposer, pour 450 millions d'Européens, des
normes environnementales et morales.La protestation
unanime des parlementaires européens a été
vaine et laissée sans réponse.
Désespérant !
En
réalité, les déclarations du
Président français
sur la souveraineté européenne n'ont
aucun écho, à Bruxelles, à Berlin
et chez l'ensemble de nos partenaires. C'est pourtant
le seul chemin pour une « Europe
libre »
Aux
trente glorieuses ont succédé trente
années d'ingénuité, de la part de
l'OMC, et d'inertie vis à vis de nos partenaires
les plus agressifs : Pillage industriel,
intellectuel, culturel, rachats d'entreprises
stratégiques, concurrence fiscale malveillante
au sein même de l'Union ...d'où la perte
de souveraineté indéniable de l'Europe.
Au
delà de la souveraineté, qui détemine
la dignité de chaque citoyen européen, il
y a une civilisation qui est en sursis.
« Les interêts
économiques ont primé sur nos valeurs,
par exemple, lorsque DAIMLER, le fabricant allemand des
automobiles Mercedes, a présenté « ses
excuses » pour avoir cité une phrase
anodine du daila-lama tibetain.
Luce de Barochez- Le
Point-
|
|
Ne
laissons plus les GAFA
s'emparer des données européennes !
FORUM
LETTRE
OUVERTE. 52 personnalités du numérique et
responsables politiques s’adressent à Cédric O,
Secrétaire d’État chargé de la transition
numérique et des communications électroniques
.
-
L'avenir institutionnel
de l'Europe .
La réussite de
notre voisin allemand, dans la crise du COVIT-19, nous
interpelle, comme par ailleurs sa prospérité
économique et sa vie démocratique.
Les aptitudes de leurs
dirigeants successifs, ou le comportement de la
population, ne suffisent pas à expliquer les
succès de la République fédérale.
Le fédéralisme
de ses Institutions a provoqué aux Etats-Unis la
confusion et le désordre. Mais en Allemagne, un
modèle d'efficacité et de cohésion.
En réalité,
un éxécutif , dans toute fédération,
qui n'associe pas les responsables territoriaux (
nationaux pour l'U.E ) à
ses choix stratégiques, avant de légiférer,
est voué à l'impuissance :
L'association des dirigeants des Landers
aux décisions fondamentales de la
Chancelière, est, outre-Rhin, le moteur de la
puissance allemande.
La dichotomie qui existe
entre une Commission européenne, qui
n'est pas un exécutif ( démocratique) et
un Conseil européen qui n'est pas une
autorité, organisée et souveraine, rend,
à contrario, l'Union européenne
incompréhensible.
Incohérent, cet
appel récurent à « plus
d'Europe », à chacune des crises
qui se présentent, avec les vieilles recettes
d'intégration, pour imposer aux Européens
des choix, des politques, des budgets et des rigidités
qui échappent forcément aux Etats, à
leurs responsables et donc au suffrage universel.
Les
gouvernements des Landers
participent
collectivement
et
directement au pouvoir fédéral :
Quel bel exemple d'efficacité et de démocratie
pour l'avenir institutionnel de l'Europe.
|
|
-
U.E :
Interdépendance
ou dépendance
L'indépendance
dans l'interdépendance,
qui est le fondement logique de l'Union européenne,
ne peut pas se bâtir et s'accepter dans la
situation actuelle de
dépendance
de
l'Europe à l'égard du reste du monde.
«
Déléguer notre alimentation, notre
protection, notre capacité à soigner
notre cadre de vie, à d'autres, est une
folie » : la prise de conscience,
tardive, du Président MACRON, depuis
la crise sanitaire, est celle de tous les Européens
qui découvrent la subordination réelle de
notre économie à la Chine notamment, à
l'Amérique tout autant.
Les
délocalisations ont été vécues
dans l'euphorie des milieux financiers qui ont
encouragé l'éclosion de multinationales
et de leurs profits incontrolables, au détriment
du tissus local, de millions d'emplois , du régalien
et de l'Etat providence. D'où le déclassement
de l'Europe dans le monde, politique, stratégique,
technologique … et culturel.
Aujourd'hui,
l'écart de prix de revient des produits
manufacturés, avec les produits asiatiques, est
estimé à 5 %, ce qui permet la
réappropriation de l'outil de travail, la
sauvegarde du savoir-faire, la fin des entreprises
apatrides, qui sont les conditions indispensables à
la Renaissance de l'Europe.
Mais
les conditions d'une interdépendance réussie
ne sont pas réunies pour assurer à
l'Europe un changement de politique, conforme à
ses interêts, faute de penser démocratiquement
ses institutions.
Faute
de penser démocratiquement, le Conseil
européen, les conseils des Ministres ne sont
pas un vecteur de rebond, : Unanimité
paralysante, majorités qualifiées
inaudibles, coopérations renforcées
découragées.
Faute
de Conseil
fédéral souverain,
les Européens
se privent du moteur politique que l'Union européenne
mérite pour assurer prospérité
économique et
puissance
politique.
|
|
-
L'Europe
factuelle.
L'Europe
ne s'est pas dotée d'une politique industrielle
commune, c'est un fait.
Il
est étonnant, dans ce contexte, que le rachat de
l'entreprise canadiennne BOMBARDIER par le français
ALSTOM soit suspendu à une autorisation de la
Commission européenne : Les Européenns
ont cédé leurs champions et leurs
fleurons de l'aluminium, de l'acier, du numerique, de
la robotique, des panneaux solaires, etc, sans
provoquer aucune émotion et aucune réaction
de la Communauté européenne ;
Les
usines clef en main se sont multipliées en
direction de la Chine alors celle-ci rachetait nos
infrastructures dans les pays le plus fragiles de
l'Union ( Port du Pirée, services publics au
Portugal ...). Dans le
même temps, les surplus et les excédents
de capitaux, loin de s'investir dans la zone euro, ont
été dirigés, prioritairement, sur
les autres continents.
Au
nom du dogme de la Concurence libre et non
faussée , datée des trente
glorieuses, post-mondialisation, l'Europe a organisé
sa propre vulnaribilité et son déclassement
avéré.
Ainsi,
les Traités de libre-échange
se
sont multipliés, à la sauvette, sans
avoir procédé à un inventaire des
moyens de production et aux rapprochements industriels
qui étaient indispensables pour résister,
et défendre nos normes écologiques,
sanitaires et sociales, des normes qui sont inutiles si
elles ne s'imposent pas à nos propres
concurents.
Enfin
le dumping fiscal a été facilité
au travers de montages sophistiqués dont
l'Europe s'est fait le champion et la première
victime.
« L'Union
européenne doit passer du marché au
politique, de l'économie au stratégique,
du commerce à la défense ».
Bref choisir de peser ensemble dans les stratégies
de l'heure.
«
L'Europe doit être consciente de sa force »
Ursula von der
Leyen
|
|
-
Gouverner
ensemble : Osons la démocratie !
Faute
de savoir, ou de vouloir penser démocratiquement,
c'est sous la forme d'un pouvoir technocratique que les
Européens ont inventé leur exécutif :
Une configuration inédite, source de tous les
scepticismes.
La
nécessité d'édifier, au départ,
une administration qui tient sa force et sa
légitimation de sa dépolitisation,
producteur de normes et contrôleur général,
n'a pas permis de faire « rêver d'Europe » :
La pensée européenne s'est ossifiée.
«
Gouverner ensemble » n'était pas
évident pour une constellation de 27 républiques
et états souverains, qui ont décidé
de le rester dans une Europe qui n'a pas organisé,
avec discernement, le cadre de leurs délibérations,
afin d'agir,en harmonie, sur les affaires du monde.
Qui
en possède les clefs, mieux que les Conseils
des Ministres européens, poumon
essentiel de la vie démocratique, seuls en
mesure de constituer des majorités d'idées
(qualifiées), d'introduire des résolutions
contraignantes et médiatisées,
pour enfin traduire et exprimer une volonté
politique commune à tous les actes de l'Union...
dans la transparence et la liberté.
«
On ne peut en effet être tenu pour responsable si
l'on a pas la capacité d'agir dans le monde »
Pierre
Rosanvallon
|
|
-
Piketty :
Sortir de l'ornière
technocratique.
«
Pour faire l'Europe, il faut défaire les
actuelles politiques de l'Union » ?
Pour
en modifier le cours, Thomas Piketty et une centaine
d'intellectuels ont lancé un manifeste pour la
démocratie de l'Europe, avec un projet
alternatif concret pour sortir de « l'ornière
technocratique ».
Thomas
Piketty dénonce le « cercle vicieux
de la concurrence déloyale » avec une
concurrence généralisée de tous (
Etats, entreprises, territoires, individus ) ...
Dans
ce manifeste, il constate l'impossibilité de
réformer l'Europe de l'intérieur, car ...
« la Commission ne donne pas son accord
préalable » ! C'est un doute
sérieux sur les vertus démocratiques de
l'Union, incapable d'apporter une plus grande justice
fiscale, sociale, une solidarité avec un budget
conséquent.
C'est
donc une vaste opération de contournement
de Bruxelles et de Strasbourg par une ASSEMBLEE
EUROPEENNE composée de 80% de membres des
Parlements nationaux et 20% de membres du Parlement
européen, afin de dépasser et supplanter
la « technocratie, source de « libéralisme
pur et dur » ...
Mais
le projet alternatif de Piketty, malgré
ses intentions vertueuses, porte
le même germe de confusion eurocratique : Un
renversement des priorités politiques et
idéologiques qui
n'aboutit à aucune remise en cause du
fonctionnement technocratique actuel
de l'Union.
L'Europe,
c'est d'abord une république qui respecte à
tous les étages de son organisation la règle
du suffrage universel et les procédures
ordinaires d'une démocratie
Changer
l'Europe c'est possible * un
manifeste signé par plus de 100.000 signataires
En librairie 3
euros
|
|
« Si
nous voulons une Europe réunifiée et fédérale,
nous devons nous placer sur un terrain réaliste, mesurer les
forces, et comprendre que ce n'est qu'en adoptant un certain bon
sens démocratique que
nous pourrons y arriver ». Antonio
NEGRI
-
L'émancipation
de l'Europe.
Avec
l'effondrement du
multilatéralisme et l'affaiblissement des
Institutions internationales, le mode de gouvernance
actuel de l'Union européenne
est un élément aggravant de son
déclassement dans le monde.
La
paralysie, mais demain, la renaissance de l'Europe,
sont d'ordre institutionnel: Le défi et
l'interêt pour les Européens serait de
dégager des majorités significatives
car la recherche laborieuse d'un consensus
pour aboutir à une unanimité, rend les
politiques inaudibles et stériles.
Ainsi
les « coopérations renforceés »
sont un dispositif, émancipateur des blocages
communautaires, qui neutralise les minorités,
inamicales ou opposées à tous
changements. Il permet de trouver, enfin, la place du
curseur entre intégration
et principe de Subsidiarité . Pourtant
systématiquement découragées par
Bruxelles il facilite une Europe à plusieurs
vitesses, facteur de réussite collective.
Stupéfiant
que le Conseil des Ministres soit obligé de «
négocier pour
adopter une législation … sur la base des
propositions présentées par la Commission
européenne » (
EUROPA.EU ) :
Un acte législatif de l'Union ne peut
être adopté que sur proposition de la
Commission !
En
revanche, l'Europe fait sienne les règles de
« l'organisation mondiale du commerce »
sur le libre échange ... sans réussir à
obtenir de ses partenaires la réciprocité !
La
réciprocité,
lors de toutes négociations internationales,
est subordonnée à une volonté
politique et à une toute puissance économique,
qui ne peuvent aboutir, l'une et l'autre, sans de
nouvelles pratiques institutionnelles pour s'imposer …
et
émanciper l'Europe.
L'Union
a le devoir de remettre un peu d'ordre dans la jungle
numérique dans laquelle les Google, Amazon,
Facebook, Apple et autres Microsoft prosperent. La
domination des géants du numérique se
compte en milliers de milliards de dollars, mais
s'évalue en puissance politique et technologique
Jacques
olivier MARTIN
Donald
Trump explique pourquoi l'OMC a fini par lui donner
raison, dans le contentieux Boeing-Airbus, en
l'autorisant à prendre des sanctions douanières
contre l'Europe. « Ils savaient que s'ils me
donnaient tort, je m'en allais » de l'OMC.
Fabrice
NODE- LANGLOIS
- envoyé
spécial à Washington
-
|
|
« L'Europe
communautaire, telle qu'elle a été concue et
voulue par Jean Monnet et Robert
Schuman,
au lendemain de la guerre, a vécue et trouvé ses
limites »
Dominique
giuliani
-
U.E :
Le
Malaise …
les
luttes d'influence au travers de la Commission
européenne illustrent le malaise récurent
de l'Union et l'ambiguité de ses Institutions.
Espérée
« facilitateur de la vie démocratique »,
la Commission est l'objet de luttes de pouvoir qui la
détourne de son mandat.
Il
est vrai que par « abandon, par lassitude,
par indifférence » les plus chauds
partisans de l'Europe ont laissé à la
Commission et à ses commissaires, le rôle
et la tache d'un éxecutif, d'où
l'acharnement à la contrôler.
Pourtant
le Conseil des Ministres, instrument incontournable de
la gouvernance partagée des 27, est condamné
à adopter la législation que la
Commission, qualifiée « d'autorité »,
est seule en mesure de proposer : Le
Conseil européen est un organe directeur qui
fixe les orientations de la politique, mais qui ne
jouit d'aucun pouvoir législatif, ni même
d'aucun droit d'injonction vis-à-vis de la
Commission.Il n'existe aucun dispositif juridique qui
confère force de droit à ses décisions.
De
même le Parlement européen est toujours
dépossédé de « l'initiave
législative » et doit se
soumettre à la trajectoire de la Commission pour
se projeter dans l'avenir des 500 millions d'Européens.
C'est
un vice de construction qui fait perdre au projet
européen toute chance d'adhésion et de
succés.
|
|
-
U.E :
Le passif ...
«
Qu'est ce que l'Europe sinon un esprit et un état
d'esprit » (1)
L'omniprésent
discours sur les valeurs, la paix, la prospérité
et l'ouverture ( des hommes et des marchés) a
négligé de mentionner la nécessaire
solidarité entre les 27, au cœur des
éxigences morales qui devraient conditionner la
construction européenne.
Comme
la paix, la solidarité écarte tout ce qui
affaiblit l'autre ; La prosperité ne se
fait pas au dépend des autres ; L'ouverture
aux autres se construit dans la transparence.
Hors,
depuis deux décennies, la mauvaise santé
des Etats européeens ( notamment la
grêce, l'Italie ), leurs dettes et leurs
déficits sont déclenchés par
l'évasion fiscale, le dumping fiscal, les
paradis fiscaux : Situation que « nous
devons à un homme qui a passé quinze ans
à siphonner la base fiscale de ses voisins et
arnaquer l'Europe avec l'impot sur les societés ».
et qui fût Président de la Commission !
Hallucinant, écrit encore Thomas Piquetti !
Cet
état d'esprit et ces pratiques ont inhibé
toute la vie communautaire, au-delà de la
fiscalité, pour produire une « combinaison »
institutionnelle, inédite et dévastatrice.
C'est
cette « combinaison »
qu'il faut éradiquer pour ne pas se laisser
abuser par les plus enthousiastes de la cause
européenne qui écartent toute discussion
sur le fonctionnement des Institutions : «
Tous ceux qui parlent de déficit démocratique
sont des salauds » écrit Jean
Quatremer ».
« Ils
sont en train d'abandonner l'essence de ce pour qui ils
se sont battus et de ce qu'ils ont representé
tout au long de l'histoire » (
Henri kissinger – 2016 ).
L'Europe
est un état d'esprit pour faire de la politique
...autrement.
(1)
Jurgen Habermas
----------------------------------------------------------------------
Le
Parlement de Strasbourg...
à Bruxelles ?
Ou
le regroupement de toutes les cessions pléniaires
et ordinaires dans la
ville
emblématique de Strasbourg ? FORUM
|
|
.
-
Test de
démocratie.
« Ceux
qui avaient refusé de signer notre motion,
constatant que nous avions réussi à
constituer une coalition, s'y sont résolus » .
E MACRON
C'est
par des majorités (qualifiées)
alternatives, que l'Europe doit accéder à
un nouveau progrès démocratique, afin que
le Parlement ne rentre pas dans une logique de pouvoir,
qui le discrédite, et la Commission dans celle
d'un ascendant administratif, mal vécu .
Le
compromis avec son plus petit dénominateur
commun , conduit à l'impuissance que
« l'unanimité » oblige ...
Il n'est pas à la hauteur des enjeux : Unir
des peuples et renforcer leurs capacités à
agir ensemble.
Le
réarmement moral de l'Europe, des politiques
volontaristes, une Europe puissance qui s'affirme face
aux géants mondiaux, doivent se matérialiser
et s'incarner dans un pouvoir exécutif
émancipé : Le Conseil et ses
Conseils des Ministres, qui se justifient par des
majorités qualifiées ou des coopérations
renforcées, identifiables par 500 millions de
citoyens.
D'où
l'importance majeure, la symbolique, et la
qualité du récit que l'on accordera
à
l'
élection
( et non la nomination
) du Président du Conseil européen
et du Président de la Commission.
.COMMUNIQUE :
Claude
BARDOT
La
nouvelle Commission : un chef d’œuvre
d’équilibre
.
|
|
Notre
génération peut choisir de refonder l'Europe
aujourd'hui, .maintenant,
par une critique radicale, car nous avons tort de laisser la
.critique
de l'Europe à ceux qui la .détestent !
Ceux qui aiment l'Europe .doivent
pouvoir la critiquer
pour
la
refaire,
pour la
corriger,
.pour
.l'ameliorer,
pour la refondre ! Mais avec cette même énergie,
cette .même
envie, pas celle des chiffres, pas celle de la technique, pas celle
de .la.bureaucratie,
non ! »
Emmanuel
MACRON Athènes 2017
-
Le
paradoxe institutionnel européen.
« Il
faut une Commission forte pour controler l'Europe »
pense-t-on à Bruxelles.
« Il
faut une Allemagne forte pour contrôler la
Commission » dit-t-on à Berlin.
« La
Commission est le gouvernement de l'Europe »
déclare le representant de la Commission à
Paris.
«
L'Union européenne dispose actuellement d'un
double executif, c'est
un paradoxe, composé de la
Commission, qui détient le monopole de
l'initiative législative et du Conseil européen,
qui ne joue aucun rôle législatif formel,
mais fournit des orientation détaillées …
et souvent contraignantes pour le travail de la
Commission ! Mais ni la Commission ni le Conseil
ne sont véritablement responsables devant le
Parlement » . (
André DUFF, Président du groupe
Spinelli.)
Alors,
il est permis de s'interroger sur l'évolution de
la « chose publique » pour tous
les Européens, de l'autonomie de la décision
collective entre la « codécision »
et le poids des loobies communautaires, de l'exposition
exagérée du Président de la
Commission, qui rend rend l'Union illisible et
paradoxale.
La nomination du Président de la
Commission n'obeit pas à des règles
démocratiques normatives : Pour organiser
l'élection du favori de la Chancellière à
la présidence de l'administration bruxelloise,
Martin Seymar a été imposé, par
J.C. Juncker, comme secretaire général de
la Commission, malgré l'indignation, à
Strasbourg, de la majorité des députés
.
Ce « coup d'Etat »
rappele les raisons du choix , imposé par Angela
Merkel à ses homologues, pour l'insatallation de
J.C Juncker en 2014, qui a conduit à évincer
Michel Barnier et tous les autres candidats.
En réalité, la « grande
coalition » entre chrétiens
démocrates et sociaux démocrates
allemands, sa transposition, à Strasbourg, par
l'alliance du P.P.E et du PSE, a dirigé l'Europe
tout au long de la présidence Juncker.
Donner
plus de pouvoir à Bruxelles, sans démocratiser
les institutions, ne fera qu'alimenter les
ressentiments : « La France a renoncé
à isoler l'Allemagne , or l'Allemagne n'a aucun
état d'âme à faire de même
avec la France ». C'est le paradoxe
de
notre « maison commune ».
|
|
La
« citoyenneté » renvoie à l'idée
d'un lien vertical entre les citoyens et les institutions politiques
: La citoyenneté européenne ne peut être
que décevante puisqu'elle se limite au droit d'élire
des députés européens perçus comme
lointains, peu representatifs.
.
-
Fédérer...
AUTREMENT...
L'absence
programmée du Président du Conseil
européen, Donald Tush, lors du sommet de
l’Élysée, entre Emmanuel Macron,
Angela Merkel, J.C Juncker et
Xi
Jimping, est un
mauvais signal pour une réunion susceptible
d'endiguer et de contrecarrer l’appétit du
géant chinois.
L'éloignement
du Président du Conseil européen, le 26
mars à Paris, loin d'être anecdotique, est
fondamental
pour comprendre les défaillances d'une Europe
qui n'est pas incarnée : Le couple
franco-allemand, même accompagné du
Président de la Commission, n'est pas
significatif pour créer une conscience politique
commune , une solidarité des 27 si
nécessaire aux tentatives de division.
Une
Europe souveraine, souhaitée par le Président
français, ne peut pas s’accommoder de
« l'entre-soi »
qui balkanise et paralyse la vie communautaire des
« 27 » : La priorité
est de rassembler une équipe, pour
mettre en commun « la chose publique »
et permettre à tous de peser dans le monde.
Le 26
mars, seuls Paris et Berlin étaient en face du
géant chinois. Le porte-parole et le
porte-drapeau de tous les autres, Donald Tush, était
absent. Peu étonnant que Xi Jimping ait pris le
soin de négocier, en amont, « la
route de la soie » avec Rome, Lisbonne,
Athènes, Budapest, etc.
Pour
légitimer l'Europe, il faut
fédérer
autrement ...
La
Route de la soie :
le port du
Pyrée, jadis poumon économique de la
Grèce est devenu une enclave qui échappe
aux travailleurs locaux et à la juridiction du
pays.
En
Italie, suite à des cessions d'entreprises, les
produits fabriqués en Chine sont devenus des
« made en Italie- communauté
européenne » !
|
|
L'Union
européenne est-elle la cause de la désindustrialisation
de la France et de la stagnation économique de notre
pays ?
Claude
Bardot …......
FORUM
-
Le
grand malentendu ...
«
La position de surplomb que le traité de
Lisbonne avait accordé aux deux Conseils,
Conseil européen et Conseil de l'Union n a pas
été respecté » (1)
par ceux qui portent, depuis 2009, la destinée
de l'Union européenne et sa capacité à
agir dans le monde.
Attribuer,
par anticipation, à la Commission, la charge et
la fonction d'un gouvernement souverain, de l'Union,
est à l'origine du grand malentendu de la
construction européenne : L'application
stricte du traité de Lisbonne aurait permis le
ralliement des eurosceptiques et probablement l'échec
du Brexit.
«
La Commission est le gouvernement de l'Europe » :
Beaucoup d'Europhiles s'en font l'écho :
une vulgate idéologique érigée en
totem, qui permet de constitutionnaliser les traités
et ainsi, de placer 27 états et 450 millions
d'Européens, sous la tutelle de 27 experts !
«
Bruxelles nous dit toujours ce que l'on doit faire »,
« l'Europe c'est trop compliqué » ;
Ce sont les propos les plus répandus lors des
micro-trottoirs, pendant les campagnes électorales
ou référendaires.
Les
graves difficultés économiques de la
Grande-Bretagne causées par le Brexit ne doivent
pas nous faire oublier les raisons profondes,
psychologiques et culturelles, qui ont conduit les
Anglais à choisir la séparation.
Il
manquait, pour gagner les cœurs à
la cause européenne, que le principe de
subsidiarité,
son bien fondé, accompagne toute politique
commune ... qu'il soit expliqué, débattu
et justifié, auprès des populations par
le seul organe démocratique communautaire qui
fixe les orientations politiques.
Mais
le Conseil ne jouit d'aucun pouvoir législatif,
à l'instar du Parlement, ni
même d'aucun droit d'injonction vis à vis
de la Commission ; Il n'existe aucun dispositif
juridique qui confère force de droit à
ses décisions.
«
L'unification européenne, qu'on a constamment
mené par-dessus la tête de la population ,
est aujourd'hui dans une impasse, parce qu'elle ne peut
plus être poursuivie sans une transformation du
mode d'administration qui a, jusqu'ici, prévalu,
dans le sens d'une plus grande participation de la
population.. D'aucuns ne veulent pas démordre de
leur projet d'élite et continuent de vouloir
mettre sous tutelle les citoyens européens, et
donc leurs représentants, en les traitant en
personnes mineures. » (1)
Heureusement,
le Traité de Lisbonne permet aux chefs d'État
ou de gouvernement d'engager une procédure
de révision
simplifiée »
pour enclencher les rectifications institutionnelles
que tous les citoyens attendent. Alors, Europhiles et
Eurosceptiques de bonne
volonté, l'heure
est au pragmatisme.
Il
est grand temps de se réapproprier les travaux
de la Convention ( chargée en 2004 d'une
constitution pour l'Europe ), réécrits
dans le Traité de Lisbonne et systématiquement
détourné de ses intentions :
Construire l'Europe par les
Européens et non pour les Européens.
(1)
Jurgen
HABERMAS (2012)
|
|
Le
Parlement de Strasbourg...
à Bruxelles ?
Ou le regroupement de toutes les
cessions pléniaires et ordinaires dans la
ville symbole de Strasbourg ? FORUM
-
Une Europe, protéiforme,
pour exister.
Aucun
domaine n'échappe, aujourd'hui, à la
déconstruction du projet européen, à
l'échec des politiques d'intégration,
d'harmonisation, à la notion même de
solidarité.
La
montée des populismes, sous tous ses aspects, en
Europe, n'est pas étrangère au manque de
visibilité et de lisibilité
institutionnelle, au désenchantement qu'il
provoque, à l'immobilisme de Bruxelles pour
corriger ses insuffisances démocratiques .
Pierre
angulaire de l'Union, la liberté de circulation
des biens et des personnes induit l'abolition de
frontières. C'est pourtant aux Ex-frontières
que la concurrence la plus détestable se
polarise : vis à vis de la santé
publique ( concurrence sur le tabac, sur les alcools et
produits pétroliers ) ou liées aux
rentrées fiscales ( optimisation,
externalisations, délocalisations spéculatives
).
Ces
accommodements avec les grands principes du grand
marché, incitent des membres de la communauté
européenne à bloquer une réforme
déjà inscrite dans les Traités :
Les Coopérations
renforcées,
qui sont à initier dans tous les
domaines où l'Europe est incompétente (
fiscalité, l'énergie et son
approvisionnement, écologie, industrie, normes
sociales, diplomatie, défense etc).
Les
clefs du futur: L'Union
dans la diversité
…
..
......

Lorsque
des majorités trop étroites ne permettent
pas une « politique commune » (
énergie, Europe sociale, fiscale, gouvernance de
la zone euro, mutualisation de la défense
etc...) les coopérations renforcées
s'inscrivent dans le même schéma que le
fonctionnement
général du Conseil, pour permettre aux
États membres ( 9 minimum ), qui le souhaitent,
d'établir une inter-action et une responsabilité
partagée, dans les domaines qui ne relèvent
pas de la compétence exclusive de l'Union :
Les décisions sont prises à l’intérieur
du Conseil restreint
avec
l'expertise de la Commission et ratifiées par le
Parlement restreint.
|
|
L'Europe,
les impôts et les Taxes
La
logique prioritaire de tout impôt et de toutes taxes est
d'aller chercher l'argent « là où il se
trouve », mais aussi « là ou il se
cache » !
L'évasion
fiscale, l'optimisation, ne sont pas compatibles avec les valeurs
européennes : de fait, une concurrence brutale s'est
installée, qui remet en cause la faculté des États
à s'assurer de leurs obligations régaliennes ( santé,
éducation, défense ... ), sans recourir aux déficit
et à la dette .
La
collecte de l’impôt est à l'origine de la bonne
santé des économies, notamment européennes.
Elle est rendue aléatoire par les auxiliaires
intracommunautaires * aux paradis
fiscaux
La
critique, récurrente, concernant les égoïsmes
nationaux, invoqués par Bruxelles pour stigmatiser les pays
qui ne respectent pas les règles communautaires de
dépassement budgétaire, par exemple, n'est pas
appropriée pour convaincre les Européens de la
sincérité du projet européen.
L'Europe,
« bouc émissaire » des difficultés
des gouvernements ? La Commission n' a jamais chiffré
les pertes pour les budgets, les conséquences pour nos
entreprises provoquées par l'exterritorialité
consenties aux multinationales, notamment aux géants du
numérique *
Quelles
menaces cette hégémonie fait-elle peser sur la
concurrence, l’innovation ou la souveraineté
européenne ?
…..*
Apple en Irlande... Amazon
au Luxembourg ... Google aux
Bermudes.
-
Un
Parlement exemplaire
Opposer
les « eurosceptiques »,
identifiés comme conservateurs et les
« proeuropéens » ,
qualifiés de progressistes, est une tentation
réductrice de la vie politique , dangereuse pour
la cohésion et l'avenir des Européens.
«
Il faut tout faire pour diminuer l'influence des partis
qui ne partagent pas notre vision de l'Union
européenne » E.Macron
Le
plus grand danger serait de stigmatiser les
eurosceptiques, afin de les assimiler aux populistes et
aux europhobes, et rendre, avec un débat biaisé,
la vie démocratique des 27, inaudible.
Les eurosceptiques ne sont pas le
problème mais une partie de la solution.
Déjà,
des formations parlementaires, factices, qui
réunissent, à Strasbourg, des
sensibilités antagonistes, donnent lieu à
des regroupements toxiques . ( le parti du 1°
Ministre hongrois ORBAN est inscrit, et réinscrit
au P.P.E. ! )
Ce
sont des majorités de substitution, de
conscience et de convictions, sans discipline de
groupes, qui sont le moyen le plus honnête de
représenter leurs peuples à Strasbourg …
pour faire de l'Europe une démocratie
exemplaire.
.....
|
|
L'EUROPE
n'est pas un TRUST ...
La
Communauté du charbon et de l'acier ( CECA ) et sa
« Haute autorité » ont façonné,
durablement, les Institutions européennes telles qu’elles
fonctionnent actuellement.
C'est
ainsi qu'une organisation destinée à contraindre
des entreprises et des branches industrielles à coopérer,
a servi de « parangon » à toute
l'aventure politique et institutionnelle de la construction
européenne.
La
construction européenne, haute autorité
auto-proclamée, pour « surjouer »
son rôle de superviseur et avoir dépassé sa
mission d’exécutant, s'est progressivement
installée dans la situation et les prérogatives
d'un exécutif. Elle a contribué à
déconsidérer l'idée même, pour
l'Europe, d'union démocratique à vocation
fédérale.
«
Pour une grande part, la politique européenne se
construit,aujourd'hui, dans un semi-consensus technocratique
entre bureaucratiques et entre experts ». (1)
Seule
la majorité ( qualifiée) au sein des Conseils des
Ministres doit apporter justification et légitimité
à tout acte et toutes orientations de la politique
commune.
«
On a pu dire que la seule minorité dont les droits
légitimes ne seraient plus défendus était...la
majorité ».(2)
« L'espace
public européen n’émergera que lorsqu’il
y aura une véritable démocratie européenne »
(3 ). A défaut, l'histoire ne retiendra de l'Europe
qu'une vague société anonyme, qui a laissé,
faute de courage et de lucidité, prospérer les
populistes : Une espérance
trahie !
Stefan
Collignon 2004
Hubert Vedrine
Christophe
Barbier
...
|
Ce
dont l'Europe a besoin, c'est d'une force de réflexion
critique et d'une capacité à se corriger elle-même»
Andréas
Rödder
-
Multilatéralisme
...
et
Bruxelles ..................
L’Europe
à 27 n'a jamais voulu mettre en pratique le
multilatéralisme qu'elle tente de faire
respecter, par ailleurs, sur la scène
internationale.
Si
le multilatéralisme conduit, trop souvent, à
l'immobilisme et à l'impuissance, l'Europe
s'est dotée de règles institutionnelles
et démocratiques qui la préserve de la
paralysie.
Mais
le bras de fer et le double jeu de la Commission avec
les différents Conseils des Ministres
européens, le Conseil en général,
prive l'opinion publique d'un débat légitime,
et du seul marqueur démocratique de l'Union :
Les Majorités
qualifiées,
dont les effets sont éclipsés par les
Directives !
.L'unilatéralisme
sélectif d'un « cartel de
bureaucrates »,
collège de 27 membres et de leur président,
donnent à notre Europe et à sa
gouvernance une « verticalité »
qui la discrédite.
C'est
la majorité qualifiée pour tous les
actes politiques et législatifs, son affichage
médiatique, qui peut donner, à l'Europe
toute entière, sa légitimité aux
yeux des citoyens et au regard du monde.
Majorités
qualifiées contraignantes
dans tous les domaines où l'unanimité
n'est pas requise.
Majorités
qualifiées indicatives
quand
l'unanimité est requise mais représente,
néanmoins, une indication ,significative et
déterminante, sur les orientations et choix
fondamentaux de l'Union européenne, pour servir
de socle aux politiques communes
et,
éventuellement, aux coopérations
renforcées.
......................................
........
...
......
|
|
Une
réforme inclusive de la Commission
et du Conseil
européen
est seule en capacité d'assurer la redéfinition
démocratique de l'Union européenne .
Emmanuel
MACRON
a
rédigé le bréviaire, le manifeste,
pas
le mode d'emploi.
L'Europe
et les populismes.
Emmanuel
MACRON, en réponse aux votes populistes qui se
multiplient en Europe, propose « le renforcement
de Bruxelles », c'est à dire le magistère
confié à une Commission européenne qui
, pourtant, selon J.L
BOURLANGES
« ne
perçoit pas les réalités politiques et
qui fonctionne en pilotage
automatique ».
Les
grands projets du Président français, déjà
récusés par Berlin, tels qu'un Ministre des
Finances européen ou un budget, symbolique en 2021,
seraient un handicap supplémentaire pour légitimer
l'Union dans son maquis institutionnel indéchiffrable
et le Césarisme
bureaucratique ... qui alimentent le populisme.
C'est
ainsi que tous les Traités transatlantiques de
libre-échange, aujourd'hui le MERCATOR
avec l’Amérique du sud, sont négociés
en catimini,
sans étude préalable de l'impact sur le
tissus économique pour les producteurs européens,
et malgré les fortes réticences des
gouvernements et les alertes de la société
civile. La ratification des dits traités est une
formalité qui déclenche « les
foudres » de Bruxelles, en cas d'atermoiements
... et par contre-coup, avec les indignations, la montée
du populisme !
Un
dispositif fiscal de délocalisation de l'impôt
des sociétés a été organisé
par le Président du Conseil luxembourgeois,
aujourd'hui Président de la Commission, pour
attenter aux intérêts légitimes de ses
partenaires. La campagne de M.MACRON
pour obliger les sociétés du numérique
(
qui vise les géants de la côte ouest des
États-Unis, dits GAFA )
est une partie de Poker-menteur
avec ceux qui se livrent à une évasion
fiscale inique.
En
réalité, face à tous ces
dysfonctionnements, « l'Union
n'a pas besoin de davantage de pouvoirs, mais d'autorités
légitimes, élues par les citoyens pour
appliquer des politiques communes clairement identifiées ».
Verhofstad
L'Europe
est
un idéal démocratique, qui, sans exemplarité,
ouvre la voie à tous les populismes.
.....
|
|
La
nation demeure le lieu de l'identité,
la fédération
est celui de l'efficacité.
Mais l'heure n'est pas à l'idéal, elle est au
pragmatisme. Ni les opinions ni les dirigeants ne sont prêts à
bâtir la nation européenne. Un jour, peut-être,
mus par quelqu es leaders éclairés, les peuples
choisiront de s'unir en un seul pays. D'ici là, il faut faire
avec les États-nations. Christophe
BARBIER
U.E :
Codécision
/ Confusion
institutionnelle !
«
Si nous pensons que les choses ne sont pas justes, que les
mécanismes ne sont pas justes, que les mécanismes
ne sont pas réciproques, alors nous devons trouver
des solutions multilatérales et non unilatérales »
( Angela MERKEL )
En
2018, « murmurer à l'oreille du
Président » est la seule procédure
pour un Chef d’État ou son Ministre, qui
souhaite faire avancer son dossier : Toute proposition
doit être négociée avec le Président
de la Commission et ses Commissaires pour les « inciter »
à légiférer !
Les
Parlementaires européens, démunis du « droit
d'initiative parlementaire », pour proposer
des lois, sont amenés à rejoindre les
innombrables lobbys qui parcourent les couloirs de la
Commission, pour un exercice qui ressemble à une
quête d'une décision, forcément
unilatérale. Le Parlement de Strasbourg est
essentiellement consultatif.
Ainsi,
la mise en place d'un mécanisme institutionnel de
codécision est
caduque pour deux institutions, le Conseil, son Conseil des
Ministres et le Parlement.
Peu
surprenant que Jean-Claude Juncker ait déclaré,
en 2017, que le « Conseil a vocation a être
remplacé par un dispositif présidentiel dénué
de fonctions exécutives », la fusion de la
Présidence du Conseil et la Présidence de la
Commission n'en serait que la première étape
!
....................
Des solutions
simples pour une Europe multilatérale :
Négocier
directement avec la Commission est une démarche
unilatérale qui exclut tous les autres États-membres
. Elle encourage les arrangements et les pressions occultes.
Le
Conseil des Ministres concerné est saisi, au
préalable, de toute demande de modification
législative ... qui, après concertation, est
transmise à la Commission, qui lui donne forme, pour
la soumettre à codécision : au vote du
Parlement et du Conseil européen.
La
transparence est une obligation de la vie communautaire à
27
|
|
L'Europe
, pour agir .
. .
....«
Lorsque des intérêts
essentiels sont en jeu, une majorité d’états ne
peut contraindre une minorité, mais cette minorité ne
saurait empêcher la majorité d'aller de l'avant »
(*)
.....Lorsque
des majorités ( qualifiées) ne sont pas atteintes, la
possibilité doit être offerte, à un nombre
significatif d’États, de constituer une avant-garde
sous la forme, légalisée par le Traitée de
Lisbonne, d'une « coopération
renforcée ».
.....C'est
toute la problématique de l'Union européenne, dont
dépend, au delà des normes et des Traités, son
pilotage politique dans un monde
multipolaire, implacable, qui ne tolère aucune cacophonie.
.....L'Europe
du numérique, la réciprocité dans les échanges
internationaux, la souveraineté fiscale vis à vis des
multinationales, l'Europe de la Défense, l'Europe sociale,
sont un leurre et une illusion sans l'existence d'une masse
critique, décisive, au sein des Institutions
européennes.
.....Les
liens qui unissent les hommes sont d'abord juridiques et
politiques ; c'est le deuxième volet institutionnel
qui pose
problème et rend l'avenir incertain, pour tous les Européens.
..(*)
Robert
TOULEMON.....
-
Les
Conventions démocratiques !
....
Emmanuel
MACRON
dit vouloir « refonder
l'Europe avec les peuples » en « sortant
des débats institutionnels »,
laissant entendre que seule une élite pourrait
les aborder...à Bruxelles, évidemment.
Jean-Claude
JUNCKER,
en précise les priorités ( le 13 sept.
dernier à Strasbourg) : Il ne
faut pas que « la Commission
perde une partie de ses attributions », et à
cet effet, le poste du futur Ministre des affaires
économiques ( Eurogroupe ) doit
être « fourni » par le
Commissaire en charge des dossiers ;
La fusion des postes de Président
de la Commission et de Président du Conseil
serait actée !
Quant
à Michel BARNIER,
il conçoit la Commission dans le rôle
dévolu à un premier ministre et le
Conseil à celui d'une deuxième chambre (
Sénat ) !
L'organisation
institutionnelle n'est pas une question subsidiaire.
Elle concerne et intéresse tous les Européens
qui ne souhaitent pas réduire leur implication
citoyenne à de simples votes binaires (
Élection du Parlement de Strasbourg ) .
L'Europe
sociale, l'harmonisation et la lutte contre
l'optimisation fiscale, une stratégie commune
pour le numérique et l’industrie, n'ont
aucune chance de se concrétiser sans « libérer
la parole sur l'Europe », avec des
Institutions abscons pour l'immense majorité des
Européens.
Alors,
pourquoi organiser des « Conventions
démocratiques »
pour ne pas parler de démocratie ...dans nos
Institutions.
........
. Des
idées simples pour en finir avec l’ambiguïté :
Lors
de son renouvellement le Président qui conduit
la Commission sera intitulé : Secrétaire
Général de la Commission européenne.
Chaque
Président d'un Conseil ministériel
européen sera qualifié de Ministre
européen ....
Le
nombre de Conseils des Ministres est augmenté
pour correspondre aux domaines de compétence de
chaque Commissaire.
Un
projet de directive devient, après approbation
du Conseil des Ministres concerné, au regard du
principe de subsidiarité, une loi
européenne.
« Les
Directives ont tué le rêve européen »
Bronislaw Geremek
|
|
Les
enseignements de la crise catalane
pour
l'Union européenne.
.....La
crise catalane, et la rupture avec Madrid, évoque la défiance
des Eurosceptiques pour les institutions communautaires.
...Le
système quasi-fédéral de l'Espagne, avec la
situation propre à la Catalogne, n'a pas permis d'associer
cette région à l'exercice réel du pouvoir
central de Madrid...pour en faire un territoire perdu.
...Un
pouvoir vertical ne peut pas s'articuler avec des autonomies et des
peuples à l'identité trop assumée. Que dire de
la méfiance persistance de l'Amérique profonde pour le
pouvoir de Washington.
.....D'autre
part, avec les nouvelles technologies de l'information, les réseaux
sociaux et les sondages, le peuple est devenu législateur :
« Le peuple soumis aux lois doit en être
l'auteur » ; Le pouvoir n'est plus une chose mais
une relation qui dépend, plus que jamais, de l'organisation
institutionnelle entre les territoires, pour aboutir à une
agrégation de fait.
..
A Madrid ,la participation de toutes les régions
autonomes à l'exercice du pouvoir central est un enjeu
majeur...A Bruxelles, un défaut de conception, manifeste de
l'Union européenne.
...En
conséquence, la collégialité des institutions
politiques et démocratiques de l'Union doit être
renforcée par un Conseil des chefs d’état et des
Ministres, son Président, comme seule autorité
légitime, responsable de l'exécutif de tous les
Européens.
Les
moyens de la gouvernance :
La procédure de révision simplifiée concernant
les politiques et actions internes de l'Union : «
le gouvernement de tout état membre peut soutenir au Conseil
européen des projets tendant à la révision des
traités, après consultation du Parlement européen,
et ratification des Parlements nationaux » . (
Traité de Lisbonne )
!..
6.
...
-
La
constitutionnalisation des
Traités et la démocratie !
...........
.Les
fusions stratégiques Siemens-Alstom
ou
STX-Fincantien
sont
à dissocier avec les fusion-acquisitions
d'Arcelor-Mittal
ou
General-
electric avec Alstom/energie,
qui échappent, pour les dernières, à
la tutelle des États, et donc à celle des
citoyens.
L'accord,
difficile, entre Berlin et Paris ou Rome et Paris, pour
sceller le sort de leurs entreprises emblématiques,
témoigne du rôle primordial de la
politique sur l'activité économique et de
l'implication totale de ses dirigeants.
L'Europe
« qui protège » ne peut
pas assurer ses fonctions régaliennes dans un
monde qui place les multinationales au dessus des lois
et des Institutions, démocratiques. L'accord
clandestin sur le CETA, en est la démonstration
la plus perverse.
C'est
pourquoi la proposition de la Commission ( livre blanc
du 1° mars 2017) de « remplacer le
Conseil européen par un dispositif présidentiel
dénué de fonctions exécutives »
démontre le malentendu institutionnel
persistant. Dans la même annonce, « confier
à un commissaire européen »,
celui de l'économie et des finances, la
Présidence de l'Eurogroupe et donc du Ministère
des finances, revient, une fois de plus, à
édicter des règles et des règlements
légitimés par l'arbitraire des Traités,
que l'on évoque pour justifier l'immobilisme, le
juridisme et le poids des loobies..
Le
Président J.C Juncker n'a t'il pas affirmé,
à plusieurs reprises, la prééminence
des Traités sur la démocratie : «
Il ne peut y avoir de choix démocratique contre
les Traités européens ».
La
Commission européenne n'avait'elle pas contraint
les membres de la « Convention »,
chargés de rédiger un projet de
Constitution , d’intégrer au texte sur le
fonctionnement institutionnel, un concentré des
Traités et un récapitulatif de toutes les
directives...initiative responsable de l'échec
des référendums français et
néerlandais.
La
constitutionnalisation des Traités porte,une
responsabilité indirecte dans le déclassement
économique de l'Europe, aggravé par un
accommodement et une complicité évidente
à l'égard de toutes les formes d'évasion
fiscale, première cause de concurrence
totalement faussée.
Tout
indique que Bruxelles, qui se réfugie dans une
sorte de juridisme totalitaire, a peur de la
démocratie, des majorités qualifiées
pour tout acte communautaire , de toute initiative qui
n'aurait l'assentiment d'un Commissaire : Les
« Conseils des Ministres »
prospèrent dans la clandestinité et
communiquent par autorité bureaucratique
interposée.
L'Europe
ne pourra fonctionner que si elle se construit par
les Européens et non pour les
Européens : C'est la mission prioritaire
pour réinventer une Europe un peu moins
légale mais beaucoup plus légitime.
.....
GRASPE
Juillet2017
-
Groupe
de réflexion sur l’avenir du service
public Européen : lire :
FORUM
« Il
existe de nombreux cas dans lesquels une production
économiquement viable et socialement équilibrée
doit s’appuyer sur des coopérations
volontaires entre différents acteurs et non
sur un principe de concurrence. »
|
|
U.E
: Jouer
collectif .
.....Le
contrôle des Investissements étrangers est ,enfin, à
l'ordre du jour, alors que les entreprises européennes
éprouvent, toujours, de grandes difficultés à
bénéficier d'un accès équitable dans une
majorité de pays hors du marché commun.
.....Un
nombre croissant d'entreprises stratégiques, à fort
potentiel technologique, sont rachetés afin de tirer parti du
seul patrimoine industriel et .du
savoir-faire de ces établissements.
....
Après
plusieurs décennies de tractations unilatérales, très
lucratives, avec la Chine, l'Allemagne qui bloquait toute
proposition pour imposer .la
réciprocité dans les échanges commerciaux,
s’inquiète de la situation (*)
et demande des règles
communes de protection des secteurs .stratégiques
européens.
.....C'est
pourtant, sans ménagement,
que des politiques irresponsables, en 2014, ont imposé à
la Grèce, la vente du Port du Pirée, poumon
.économique
vital, qui s'est transformé en zone de non droit, enclave
sociale, ethnique, au cœur du pays.
.....Le
rachat du constructeur OPEL par Peugeot a permis de mesurer
l'émotion provoquée par un risque de perte d'une
activité industrielle et .l'importance
politique de toute délocalisation.
.....La
nécessité d'un patriotisme ( économique )
européen est reconnue, (
avec celle d'un contrôle des changes et des investissements,
pratiqué par les USA et la Chine ) La
mise en place d'un Conseil
des Ministres européens chargés de .l'industrie
est incontournable ... pour jouer collectif.
(*)
rachat de Kuka par Midea,
KraussMaffei Group par ChemChina Investissement, rachat du
fabricant d'équipent pour l'industrie électronique
Aixtronn par le 'Fujian Grand Chip
Investissement Fund', bloqué par le gouvernement fédéral.
Les
Médias français se sont réjouis du rachat, par
le fond chinois Foutain Capital, de la verrerie BACARAT,
après le fiasco du fond Taittinger : C'est ignorer que
MURANO,
après la même transaction, ne fabrique plus que 10%
de sa production en Italie !
...........Nestlé,
sous la pression d'un fonds de pension américain, envisage
la délocalisation de d
.plusieurs
sites de fabrication, en France et en Allemagne.
La
fusion ALSTHOM-SIEMENS a coûté 250 millions de frais
d'avocats aux deux entreprises européennes ... pour
plaider ( deux ans ) le dossier de fusion des activités
ferroviaires...auprès de la Commission ! ( Martin
Bouygues : le 19/4/2018)
La
prise de participation d'une entreprise chinoise ( DONGFENG dans
le capital de PSA récemment ) ne donne lieu à aucun
examen de la part de la Commission, malgré tous les
risques de délocalisation technologique.
PECHINEY
ALUMINIUM a subi quinze ans de purgatoire ( rachats,
démembrements spéculatifs, indiens, australiens ),
après le refus de la Commission du projet de fusion avec
l'italien METRA .
Le
concept périmé de concurrence
libre et non faussée, réservé
aux entreprises européennes, prive l'Union de
champions...européens.
....
|
-
L'Allemagne
et les perdants de la mondialisation.
«
La coresponsabilité allemande dans la crise de
confiance, à l'égard de l'Union
européenne, est incontestable » a
reconnu Angela MERKEL, lors de la visite du Président
MACRON.
Mais
le « statu-quo »
institutionnel, qui s'inscrit dans tous les discours
de la Chancelière, comporte une stratégie
d'obstruction destinée à défendre
les avantages acquis, très
fructueux, de son pays dans le grand marché.
Le
« statu-quo »
se concrétise, d'abord » par un
« entre-soi » de Berlin avec le
Président de la Commission, pour retarder ou
infléchir toute réforme communautaire qui
ne répond pas aux intérêts
particuliers de l'Allemagne fédérale.
( réforme bancaire, travailleurs détachés,
ukase migratoire ).
Les
avantages de l'Industrie allemande, acquis sur ses
partenaires, sans nier la qualité des choix
stratégiques de ses dirigeants, ont été
obtenus par des contrats associés à des
transferts technologiques massifs, la livraison
d'usines clef en main à la Chine, qui ont
bouleversé, en deux décennies, le tissu
manufacturier des Européens.
D'autre
part, un « Euro-fort » , imposé
pendant trop longtemps par Berlin aux pays, dits du
« club MED », a asphyxié
les secteurs productifs, avec une monnaie unique
surévaluée, en distorsion avec les
économies réelles : importations
démotivantes, chômage...
Les Français ne doivent pas tout
attendre du « couple franco-allemand »
et d'Angela MERKEL, qui privilégie
systématiquement les intérêts
particuliers de son pays, avant ceux, bien réfléchis,
de l'Europe toute entière.

|
|
-
Après
avoir fermé les yeux sur les défauts du
libre-échange durant plus
de vingt ans, la Commission européenne
admet qu’il est temps de mieux partager les
profits de la mondialisation ...
« Les
bénéfices de la mondialisation devraient
être partagés plus justement »,
estime Jyrki Katainen. Venant d’un commissaire de
centre-droit souvent considéré comme très
libéral, cette remarque montre bien à
quel point la perception de la mondialisation au sein
de la Commission européenne a changé.
La
libre-circulation des biens et capitaux n’est
plus une source absolue de prospérité,
qui ne devrait faire l’objet que de petites
adaptations. L’exécutif européen
semble avoir récemment
pris conscience que cette réalité
doit être contrôlée, sans doute à
l’occasion du conflit commercial sur l’acier
avec la Chine.
« Si
l’on ne continue pas à prendre des mesures
actives, la mondialisation risque d’exacerber
l’effet des évolutions technologiques et
de la crise économique récente et de
contribuer à creuser encore les inégalités
et à exacerber la polarisation sociale »,
souligne le document
de réflexion sur la maitrise de la
mondialisation présenté le 10 mai
par la Commission.
L’UE
vient donc de réaliser quels sont
les risques et difficultés engendrés par
la mondialisation. Ce changement de ton fait suite à
des manifestations nombreuses contre l’accord de
libre-échange avec les États-Unis (TTIP)
et l’opposition farouche du parlement régional
wallon à l’accord similaire avec le Canada
(CETA). (
source EURACTIV )
......La
Commission n'a aucune vocation à définir
« l’intérêt général »
de l'Union. Depuis quand a-t-on vu que vingt-huit
personnes, fussent-elles méritantes du point de
vue des gouvernements qui les ont nommées,
puissent penser l’intérêt général
de cinq cents millions d'Européens? Et au nom de
quoi ?
J.P.
CHEVENEMENT
«
la mauvaise Europe, c'est celle qui fragilise »
Ségolène Royal
....
|
|

Le
Parlement de Strasbourg...à
Bruxelles !
.Objections...
..Les
« Travailleurs
détachés »
ou
l'Europe autiste.
... « Les
habitants d'une cité, qui bloquent un chantier avoisinant,
afin d'être embauchés par une entreprise de BTP »
, illustre le désarroi des populations, souvent
immigrées de la deuxième génération, qui
sont écartées du marché du travail, malgré
leurs formations appropriées.
Dans l'indifférence générale des médias
et des syndicats, la Directive des travailleurs détachés
interdit toute primauté du bassin d'emploi, que Bruxelles
considère comme une discrimination.
Pour des secteurs d'activité qui ne sont pas exposés
à la concurrence internationale, la priorité est,
certes, de faire baisser le coût du travail, mais aussi
de compromettre le modèle social : C'est le moyen le plus sûr
de faire monter les populismes, comme l'indique la préférence
des électeurs pour les partis europhobes.
La « liberté de circulation » n'est
pas la liberté d'installation ; Faut'il forcer les
peuples à accepter une circulaire qui a déjà
provoqué l'échec du referendum de 2005, par la France
et les Pays-Bas et contribué largement au succès du
Brexit... avant celle du Frexit !
Des arguments fallacieux ( menace sur les
travailleurs frontaliers), sont avancés pour défendre,
coûte que coûte, l'intégralité formelle de
la directive : Les travailleurs détachés sont
recrutés, collectivement, dans une optique exclusivement
spéculative, contrairement aux expatriés qui proposent
leurs compétences, dans des pays qui les sollicitent.
Contraints d'inventer une « clause
Molière » , des responsables
territoriaux ont trouvé la solution pour protéger les
emplois de leurs administrés les plus vulnérables,
symptôme que « l'intégration
doit prendre la voie de la différenciation »
( J.DELORS ) ...ou s'exposer à risquer
l'avenir de l'Europe à chaque consultation
populaire.
-
La
méthode communautaire...en question !
« Jamais
encore je n'avais vu une telle fragmentation et aussi
peu de convergence dans notre Union »
(
Jean-Claude-Juncker lors du sommet-anniversaire de Rome
)
«
Le projet européen n'a jamais paru aussi éloigné
du peuple qu'aujourd'hui » (
Antonio Tajani, Président du Parlement, le même
jour)
C'est
reconnaître, implicitement, que la méthode
communautaire, telle qu'elle est pratiquée en
2017, n'est plus « la bonne méthode »
pour pérenniser le projet européen !
Ainsi,
la politique d'intégration, omniprésente
dans la dialectique bruxelloise, est un ectoplasme pour
les peuples, qui ressentent l'Union européenne
comme une organisation centralisée, jacobine,
indifférente au fédéralisme voulu
par les pères fondateurs.
Le
fédéralisme c'est la nécessité
de s’accommoder des spécificités de
chacun, (et pas
seulement quand il s'agit des Paradis fiscaux),
compatibles avec l’Intérêt
général, pour rendre l'harmonisation des
politiques communes compréhensibles et donc
justifiées. C'est aussi accepter des clauses de
sauvegarde pour corriger la violence d'un marché
unique, de la libre circulation, de ses conséquences
sur les hommes et leurs territoires. C'est surtout la
volonté de développer des « coopérations
renforcées » pour faire avancer
l'Europe dans tous les domaines où elles sont
nécessaires.
« Il
y a quelque chose qui nous échappe dans cette
institution, je n'ai pas l'impression d'avoir mon avis
sur les lois votées » (
déclarations de sept jeunes sur dix, à
Rome )
...
|
|
«
Lorsque des intérêts essentiels sont en jeu, une
majorité d’États ne peut contraindre une
minorité... mais
cette minorité ne saurait empêcher la majorité
d'aller de l'avant » ...............
Robert TOULEMON
-
le
Traité de Rome :
Une
erreur
économique
en
2017 ?
.........Quand
Facebook, Amazon, Appel, Google, Booking, Uber
représentent 45% du marché européen
( La Chine s'assure 80 % de la production
manufacturière aux États-Unis ), il est
permis de s'interroger sur l'application du Traité
de Rome qui régit, encore aujourd'hui les
marchés, dérégulés par le
concept, désormais chimérique de
« concurrence libre et non faussée »,
que la Commission fait respecter avec
dogmatisme.
...........
Un marché dérégulé,
affranchi de la tutelle des États, donne, aux
multinationales ,les moyens de bénéficier
de l,extra-territorialité, que l'Union
européenne leur garantit : Évasion
fiscale ( Luxembourg), optimisation fiscale ( Irlande
), fusions -délocalisations qui permettent aux
sociétés de « quitter le pays
en douceur, sans encourir les foudres du pays
d'origine » *
afin de déplacer leurs sièges
sociaux. ( EADS a implanté
son siège aux Pays-Bas, Arcelor-Mital à
Londres, Solvay-Rhodia en Belgique, Lafarge-Holcim en
Suisse, etc...)
..........
C'est ainsi que L'Union a permis, par défaut,
une concurrence
féroce entre
les États européens,
qui affaiblit le tissu économique de chacun,
leurs capacités à
créer des richesses, à encourager la
création d'entreprises, la formation, ... pour
créer des emplois...
.........
Et
voici, qu'avec le CETA,
n'importe quelle multinationale pourra attaquer
n'importe quel État fixant une règle
environnementale, sociale ou culturelle, qui nuit à
ses intérêts.
..........
L'idée qu'il y aurait des perdants et des
gagnants, mondialisation oblige, n'est pas recevable
quand ils concernent les États de l'Union
européenne, qui ont, tous, la contrainte de
protéger leurs entreprises des grandes firmes
qui pratiquent l'imposture
fiscale, discriminatoire et perfide.

« Le
dogme de la concurrence, de la loi de l'offre et de la
demande et de la souveraineté de l'individu
interdit la protection du travailleur et du
consommateur mais
pas
le protectionnisme, les monopoles, les ententes, les
trusts, les privilèges fiscaux, les dumpings » .
Henri
GUAINO
..... FORUM
|
|
..L'aide
à l'Afrique : Un
projet fédérateur...
.....L'assistance
à l'Afrique doit être l'affaire de tous les Européens
pour être crédible et efficace.
.....A
l'exemple d'AIRBUS
ou GALILEO,
l'aide à l'Afrique doit se doter d'un consortium qui
mutualise les acteurs économiques et les budgets, pour
subvenir aux besoins d'électrification, d'irrigation, de
travaux d'infrastructures, vitaux.
.....Cette
aventure commune permet de rapprocher et de réunir les
industriels d'un même secteur sur un projet non concurentiel.
Il profite à la croissance.
.....Il
écarte la corruption, l'enrichissement et les gaspillages,
locaux, Il lutte dans la durée contre l'immigration sauvage
et la pauvreté, source de déstabilisation. Il se
dissocie de toute motivation néo-colonialiste.
.....L'Europe,
pour exister, a besoin d'un grand projet fédérateur
qui dépasse ses préoccupations obsessionnelles de
survie.
-
Du
mauvais usage des Institutions européennes....
.........
L'adhésion
aux Institutions est primordial pour maintenir la
cohésion des Européens et la pérennité
de l'Union
...
à l'épreuve des bouleversements
geo-politiques qui se préparent.
..........
Tout
indique que « Bruxelles »
a spéculé sur l'appauvrissement du débat
démocratique pour disposer des leviers de
décision, en toute autonomie.
..........
Par
exemple, s'interdire de donner aux députés
européens le
droit
d'initiative parlementaire,
réduit
considérablement, l'intérêt du
débat, au niveau communautaire, ses
répercussions médiatiques.
..........
Les
procédures de « révision
simplifiée »
concernant les politiques et actions internes »
(
artv444) n'ont
jamais été déclenchées pour
palier aux insuffisances de directives contestées.(
par exemple celle de la concurrence ) Elles auraient
permis des « lois-cadres qui donnent, au
Conseil et aux Conseils des Ministres, la maitrise de
la gouvernance de l'Union, sans avoir recours à
la lourde procédure des Traités ?
.........
Révélateur,
le
droit de pétition est
conditionné à l'autorisation de la
Commission. Il n'a jamais été inscrit.
..........
Le
vote à la
majorité,
qualifiée,
colonne vertébrale de la démocratie et de
la transparence, n'est pas automatiquement déclenché
pour chacune des décisions, orientations ( ou
contestations ) dans l'espace communautaire. Il
constitue la meilleure arme contre les eurosecptiques .
...........
Ainsi, il n'est pas surprenant que, dans une
communauté à 27, toute avancée
politique ou toute refléxion stratégique
soit suspendue au couple franco-allemand qui favorise
les arrangements , en coulisses.
.........
Du
mauvais usage des Institutions et des conséquences
qui en découlent, l'Europe est fragilisée,
faute d'avoir les règles d'une
République
des républiques européennes ...
exemplaire.
U.E :
La réforme, vite ...
lire
Objections

|
|
L'Europe
puissance !
.....Le
prestige et l'influence d'une nation sont déterminents sur
l'activité économique, scientifique technologique,
industrielle. *
.....Les
Etats-Unis ont développé, avec un sentiment
d'appartenance très fort, patriotique, les conditions
favorables à la grande et première puissance du monde
qu'elle est devenue.
.....Faute
de lisibilité, l'Union européenne n'a pas joué
son rôle de catalyseur des énergies ; Elle s'est
perdue dans un « grand marché » qui
mutualise « nos incapacités »,
inébranlable dans sa doctrine gravée dans le « marbre
des Traités et des Directives » .
.....L'impuissance
publique qui en découle, le peu de visibilité
démocratique au niveau communautaire, la surabondance des
normes et des ordonnances , font que le projet des Pères
fondateurs est devenu un carcan, aux yeux de l'opinion, un objet de
surbordination ...et plus un sujet d'enchantement.
.....L'Europe,
qui est plurielle, est un tout, sans lequel elle n'est rien, sans
l'exercice rigoureux des pratiques démocratiques . Nous en
sommes loin.
.....C'est
la condition incontournable pour donner aux Etats-réunis
européens l'envie de peser, collectivement, sur les affaires
du monde, dans le cadre des Institutions, du Conseil , de son
Conseil des Ministres ... et non de s'en dissocier, pour exister
différemment.
.....La
brutalité des rapports avec nos partenaires et concurrents,
qu'ils soient Russes, Chinois, Turcs ou l'Amérique de Trump,
nous obligent à repenser l'Europe, non seulement en fonction
de grands principes du droit , mais avec la nécessité
impérieuse de la puissance.
«
Il n'est pas d'existence sans puissance, et le vivre-ensemble vaut
moins que le faisons-de-grandes-choses-ensemble »
Patrice
FRANCESCHI
« La
compétence scientifique n'est pas seulement une question
économique, c'est le prestige, l'influence d'une nation »
Cédric VILLANI
-
Un
gouvernement de la zone euro :
Exit
l'Union européenne...
Un
gouvernement de la zone euro, comme tout projet qui
tend à améliorer la gouvernance de
l'Union, se heurte au « droit
d'initiative », droit exclusif de la
Commission européennne.
« Posséder le
droit d'initiative » (1),
être le gardien des Traités et avoir le
tempo sur les directives, est écrasant pour les
deux Institutions, le Conseil et le Parlement, qui se
livrent à un véritable parcours
du combatant pour
assurer un exercice démocratique, partagé
et donc communautaire.
Tous
les projets concernant un exécutif de la zone
euro, comment, alors,
s'en étonner, sont une duplication des
Institutions avec une structure affranchie, qui ne peut
manquer de créer deux Europe(s), deux doublons :
Tout ce qui sépare, divise ; Exit « l'Union
dans la diversité »
(1) guy Verhofstadt
Le gouvernement de l'
Eurogroupe :
Une
coopération renforcée est le cadre
logique de l'eurogroupe.
Les
décisions ( décrets et directives ) sont
prises par le Conseil ou le Conseil des Ministres,
restreints, de l'eurogroupe, à la majorité
qualifiée.
Les
Etats qui ne souscrivent à l'euro, participent
aux délibérations , sans intervenir dans
la votation, sauf par une absention consensuelle et
pérenne.
Le
Parlement, resserré, légifère dans
les mêmes dispositions et procédures .
La
Commission exerce sa mission : proposer,
expertiser et exécuter...
.

|
|
C.E.T.A :
Déficit
démocratique...
C'est
tout à l'honneur du Parlement wallon d'avoir obtenu la
suspension de la ratificiation du Traité transatlantique
C.E.T.A,
afin d'éliminer des dispositions, jugées dangereuses
par la majorité des Européens.
Sans
vérification démocratique, sans contrôles
graduels du Conseil des Ministres pendant les cinq années de
tractations secrètes, les négociations avec le Canada
débouchent sur un commandement à les ratifier, en
l'état et dans les temps impartis. ( inimaginable aux
Etats-Unis)
«
Dans toutes les démocraties, les peuples aspirent à
plus de transparence et souhaitent être associés aux
décisions, même les plus techniques »
(1)
Réinventer
l'arbitrage « en faveur d'un Tribunal
permanent et quasi-institutionnel »
réduit les capacités des Européens à
contrôler la sphère économique et la toute
puissance des multinationales.
Enfin,
la politique agricole commune est menacée par l'ouverture des
marchés ( + 6% d' importations de bovins ) qui rend illusoire
la possibilité de stabiliser les prix en réduisant la
production. Toute concession, faite à nos partenaires
transatlantiques, nécessite de réécrire, par
contre-coup, directives et traités intra-communautaires, dans
la plus grande opacité.
« l'Union
européenne contribue à réguler la
mondialisation en exportant ses normes réglementaires,
sociales, culturelles et sanitaires et même politiques »
(1) mais négocie,
la compétence exlusive de la Commission oblige, 60
ans d'acquis communautaires !
(1) Jean-Dominique GULIANI
.
...Défendre
les accords internationaux
TRIBUNES
......................
Défendre.......
«Il
ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités
européens»
j.c Juncker (!)
-
«
Continuons comme ça et l'Europe deviendra un
fantasme » Matteo
RENZI
5% des
européens ( Fiducial ) sont satisfaits des
Institutions européennes, telles qu'elles
fonctionnent aujourd'hui ! 81%
des responsables politiques et économiques
considèrent que le BREXIT
est une opportunité pour réformer l'Union
européenne.
Une occasion inesperée de
satisfaire l'opinion, majoritairement eurosceptique,
qui attend des « pratiques »
simples et transparentes, pour faire fonctionner
l'Union...en mieux.
Les acquis du Traité de
Lisbonne, élaboré en amont par la
Convention, feront encore longtemps office de
Constitution européenne,
pour ne pas s'aventurer dans une Refondation
hasardeuse.
Penser l'Europe à partir de sa
« mise en oeuvre », c'est écarter
les risques permanents de la voir se dégrader,
soit en gouvernement oligarchique, soit en chaudron du
« poison partisan ».
La première priorité est
de reconnaître que l'administration
communautaire, identifiée par la Commission
européenne, doit mener une « vie
autonome », en dehors de la politique, pour
s'appliquer à faciliter la vie démocratique
et non à en décider les orientations ...
pour le compte du Conseil, des Conseils des Ministres,
du Parlement de Strasbourg : A défaut, le
malaise à l'égard du projet européen
persisterait.
C'est par des directives plurielles, un
panel de propositions, son expertise et sa neutralité,
que la Commission remplira sa mission auprès des
Européens, dépossédés, en
réalité, du droit souverain de faire des
choix économiques et politiques.
La transparence des Institutions et
l'équilibre des pouvoirs ne se satisfont pas de
la « porosité » entre les
organisations de Bruxelles, qui ne différencient
pas le pouvoir exécutif du pouvoir législatif,
l'emprise bureaucratique de l'influence tentaculaire
des lobbys.
Par ailleurs,la Commission est trop
souvent instrumentalisée, pour imposer aux 27
des politiques et des décisions qui n'ont pas
été l'objet d'un débat général,
d'un accord majoritaire et d'un vote !
« Continuons
comme ça et l'Europe deviendra un fantasme »
.

|
|
-
La réforme
...Vite...
La
Commission européenne sollicite un vote du
« Conseil des Ministres » qui
revendique sa responsabilité dans toutes
propositions, orientations et directives de la
politique de L'Union. (
rendre la Commission politiquement responsable devant
le Conseil, comme elle l'est devant le Parlement.
Pascal LAMY)
La Commission
s'oblige à introduire toute « initiative
législative » d'origine
parlementaire, dans le cadre de la Codécision.
« Fusionner
deux Institutions que rien, en définitive, ne
sépare : Le Conseil européen et le
Conseil des Ministres » ( proposition
Pascal LAMY)
Le Président
du Conseil européen, plébiscité
par ses membres ( conclave) est confirmé par le
vote du Parlement européen : Il devient le
Président de L'Union.
Décision
pratique et symbolique : Strasbourg devient le
lieu de résidence et de réunions,
permanent et exclusif.
Les
députés européens sont invités
à ne pas se prévaloir d'une étiquette
partisane, afin de constituer des « majorités
d'idées », plus conformes à la
pluralité des opinions. ( vote secret ).
Les
Européens ont beau vouloir que le principe
démocratique se suffise à lui-même,
ce dernier ne suffira jamais à définir le
corps politique pour lequel il existe »
Justine
LACROIX
|
|
U.E :
Le pouvoir de dire NON
Comment
mieux assurer la souveraineté des
peuples, renforcer la communauté d'intêrets des
Européens et leur indépendance financière qu'en
opposant un front uni vis à vis de l'évasion et du
dumping fiscal, la fraude internationale, et les paradis fiscaux.
Comment
rendre plus crédible l'Union européenne qu'en
s'attaquant, collectivement, à ces ilôts de prospérité
artificielle, prédateurs et hostiles au reste du monde.
Restaurer
les finances publiques, stopper les dettes, faire repartir
l'investissement, endiguer le populisme, c'est réenchanter le
projet européen que la magie du grand marché et du
libre-échange n'ont pas suffit, manifestement, à
garantir : des ressources considérables échappent
à la puissance publique que l'Europe institutionnelle semble
ignorer.
Ces
pratiques réduisent, non seulement les marges de manoeuvre
des politiques, pour relancer la croissance, mais fragilisent le
tissu économique avec des distorsions de concurrence,
mortifères pour les entreprises européennes les plus
performantes.
On
estime que les 500 plus grandes firmes américaines ont 2000
milliards de dollars « parqués à
l'étranger » ; Ces mêmes societés
utilisent leurs filiales pour « vider » tout
projet imposable.
L'Internet,
qui n'a pas de frontière, favorise les
géants du WEB et du commerce électonique,
qui opérent un détournement inédit de
richesses.
C'est
pourquoi la négociation sur le libre
échange avec nos
partenaires du « Traité
Transatlantique »,
aurait dû comporter un volet, prioritaire et préalable,
consacré à l'élimination de l'évasion
fiscale sous toutes ses formes.
L'Europe,
unie, a le pouvoir de dire NON.
-
L'Europe
est'elle un frein ?
Débarassé du partenaire
britannique, quelques semaines après le Brexit,
Bruxelles a décidé de s'attaquer aux
« distortions de concurrence, quel que soit
le pays visé » !
C'est une politique hostile de dumping,
dévastateur pour les Européens, qu'il
s'agit de combattre, une transgression des régles
de marché, pour laquelle la Chine est le
champion et l'Europe la victime.
Si des restrictions à la
circulation des biens sont, enfin, envisagées
pour des importations insoutenables, la Commission
maintient une politique de concurrence entre les
acteurs* intra-communautaires, obsolète et
absurde, qui prive la plupart des secteurs et des
branches industrielles de
« champions estampillés européens »
...pour s'imposer dans le monde.
« la Direction générale
de la Concurrence » à la Commission
enropéenne ne semble toujours pas prendre
conscience que nous vivons dans un monde globalisé :
Notre politique de concurrence n'a d'européenne
que le nom – L'Union européenne peut bien
disposer d'un compétence exclusive, mais elle ne
parvient pas à créer une valeur
européenne ajoutée » (
Guy Verhofstadt )
L'Europe,
qui
representait un tiers de l'économie mondiale à
la fin du siècle dernier, tombera en 2050 à
18% , l'Allemagne à 3%, la Grande-Bretagne à
2,5%.
Qui pourrait penser que l'Europe soit
un handicap pour les créateurs de richesses et
un frein pour l'innovation ?
Le
veto au projet de fusion entre VOLVO
et SCANIA
constitue l'une des innombrables
exemples de
fragilisation de l'Industrie européenne qui a
perdu depuis seulement quinze ans 20% de ses emplois.
Dans
d'autres circonstances, avec l'absence de Politique
industrielle européenne, l'association entre
ALSTOM
et SIEMENS
a été écartée,
sans aucune reflexion stratégique, préalable,
de Bruxelles.
.

|
|
.....Il
n'y a pas de stratégie industrielle en Europe. Les décisions
économiques de Bruxelles sont principalement destinées
à protéger les consommateurs et à mieux
organiser la concurrence. C'est important, mais ce n'est pas une
stratégie industrielle. Il nous faut dépasser le
cadre national, se fixer des objectifs et des moyens pour y
parvenir. Une telle initiative serait plus efficace à
l'échelle européenne. Le
Président d'Air liquide
.....
« Tout
en étant dans l'Union, je veux avoir des choses qui sont
miennes, qui appartiennent à ma culture. Le pas que l'Union
européenne doit franchir pour retrouver la force qu'elle a
connue avec ses racines, est celui de la créativité et
d'une « saine désunion » pour donner
plus d'indépendance et plus de liberté aux pays de
l'Union européenne. Il faut penser à une nouvelle
forme de l'union, car quelque chose ne va pas dans une
union massive, lourde »
Le
Pape François.
-
U.E :
Plan D
comme Démocratie
L'Europe
va dans le mur et certains suggèrent d'appuyer
sur l'accélarateur...
La
défiance à l'égard des
Institutions européennes est dûe à
un déficit de démocratie que les plus
ardents défenseurs de la Construction européenne
continuent à en minimiser les contrecoups dans
l'opinion publique. La conséquence directe est
le mal vécu, avec un discours technocratique,
des politiques d'intégration.
La
« captation » des attributs du
mandat communautaire par ce qui est qualifié,
abusivement, d'exécutif, pour désigner la
Commission européenne, est à la source de
tous les antagonismes.
Les
prises de position des politiques, lors et à
l'issue des « sommets » comme
celles des « Conseils des Ministres » ,
hebdomadaires, sont régulièrement
court-cicuitées par des points de presse du
Président Juncker, avant, pendant et après,
pour défendre le programme et la vision
revendiquée par la Commission, qui est seule à
être entendue et retenue par les médias.
Ces
mêmes « sommets » et ces
mêmes Conseil des Ministres font partie des rares
assemblées politiques démocratiques, dans
le monde, qui ne s'achèvent pas par un scrutin,
un vote et donc une décision. Comment,
désormais, justifier et imposer des politiques
communes ?
Comment
espérer que des initiatives gouvernementales,
improbables, de nouveaux Traités Constitutionnels,
seraient efficaces , quand l'ordre des priorités
dans les relations entre les Institutions européennes,
n'ont pas été inversées.
Un
vice de construction est souvent à l'origine de
la désintégration d'un édifice ...
cinquante ans après le Traité de Rome !
Proposition
Pascal
LAMY :
Rendre la Commission politiquement responsable devant
le Conseil, comme elle l'est devant le Parlement -
Pourquoi ne pas fusionner, dans le mêmle temps,
deux Institutions que rien, en définitive, ne
sépare : Le Conseil européen et le
Conseil des Ministres.
|
|
Les
coopérations renforcées :
l'Europe
« en mieux » !
Lorsque
des majorités trop étroites ne permettent pas une
Politique commune de l'énergie, une Europe sociale, fiscale,
une gouvernance de la zone euro, une défense mutualisée,
etc.., les
coopérations renforcées s'inscrivent
dans le même schéma que le fonctionnement général
de l'Union (
Conseil et Conseil des Ministres restreints, Parlement resseré
) pour
permettre aux Etats-membres (
9 minimum) qui
le souhaitent d'établir une inter-action et une
responsabilité partagée ,dans les domaines qui ne
relèvent pas de la compétence exclusive de l'Union.
le
Traité de Lisbonne a officialisé les « coopérations
renforcées » qui sont un facteur déterminant
de synergie, de subsidiarité , d'intégration éclairée
, dans la cadre institutionnel de l'Union.
L'organisation
institutionnelle ne vaut que par son aptitude à faciliter des
politiques ... sans en fixer les orientations, décisions qui
relèvent de majorités qualifiées : les
critères du Traité de Lisbonne, sont remplis.
Les
coopérations
renforcées
répondent à la majorité immense des citoyens
qui souhaitent que l'Europe se débarasse des forces
d'inertie, qui sont la marque de fabrique de l'Union européenne,
« massive
et lourde ».
Mais
personne, à ce jour, en Europe n'a eu la volonté et la
lucudité de s'emparer d'une telle opportunité pour
faire l'Europe ... « en mieux »
-
Brexit...
et
puis après....
Avec
le Brexit, il est impératif de s'interroger sur
ce qu'il faut faire de la Construction européenne
et ce qu'il faut éviter de faire pour ne pas la
détricoter.
La
tentation est forte de recomposer l' Europe autour d'un
« noyau dur », l'eurogroupe que
l'on doterait d'un gouvernement ( économique)
distinct.
Comparable
au fonctionnement d'un immeuble en coproprieté
qui voudrait se débarasser de ses résidents
les moins florissants, l'Europe n'a pas les moyens,
juridiques ou moraux, de s'affranchir de ses
partenaires, qui sont, à ce jour, vingt-huit.
«
l'Europe n'est pas seulement l'Union économique,
c'est cet ensemble à 28, pas simplement les
dix-huit, les onze pays se demandant ce qu'ils font
dans l'aventure, puisque l'on ne parle que de l'euro.
(
Jacques DELORS)
Déjà,
l'Union européenne, pour retenir la
Grande-Bretagne a fait des concessions qui portent
atteinte à nos principes et compliquent notre
avenir : Illégitimes, elles foulent au pied
les Traités.
Nous
persistons avec un schéma imaginé par
Jean Monnet pour créer, avec des motifs de paix,
la « Communauté du charbon et de
l'acier », d'où la difficulté
de transposer, dans le fonctionnement institutionnel
européen, les règles normatives propres à
tout Etat démocratique, appropriées pour
unir des hommes, des peuples et des nations.
«
C'est la raison pour
laquelle il faut faire fructifier le patrimoine de
l'Europe des vingt-huit, repositionner l'U.E.
indépendament de l'Union économique et
monétaire ». (Jacques
DELORS )
Mais
il n'y a pas deux Europe, il y a l'avant-garde et une
périphérie en retard : Un
gouvernement de l'eurogroupe, d'un soi-disant noyau
dur, qui relègue les préoccupations et
les enjeux politiques, sociaux, identitaires et
géopolitiques au deuxième rang, c'est à
dire au dernier rang ?
La
complexité des Institutions et la chaine de
décision, tant au Conseil qu'au Parlement, en
serait aggravée : La stratégie à
l'égard des derniers entrants, incompréhensible.
Avec
le « grand marché » comme
unique vision, l' Europe «
dont on peut se passer » (1)
serait devenue un objet politique non identifié,
sans âme, à la merci de tous les
prédateurs ... à
la grande satisfaction des forces irrationneles de la
division.
(1)
The economist - février
2016 .

|
|
U.E :
Modèle en
crise
...
L'Europe
est faible et désunie, elle est en crise et son modèle
ne fait plus rêver les Européens.
Barak
Obama la décrit, depuis Berlin, forte, prospère,
démocratique, mais les Européens contestent, en masse,
sa légitimité !
Car
il y a un fossé entre la règle, revue par le Traité
de Lisbonne, et la pratique, qui se développe à
Bruxelles, de l'entre-soi, du fait accompli et des arrangements
parmi « les siens ».
L'Europe
a inventé le «tutorat » constitutionnel :
Une Commission, qui fait douter de la capacité des peuples à
décider par eux-mêmes et à partager leurs
souverainetés, hors d'un cadre administratif contraignant :
Ainsi, en est'il des « lois » européennes
que l'on nomme sciemment « Directives » pour
ne pas accorder, au législateur, le droit d'initiative, et
aux responsables politiques de l'Union, les attributs du pouvoir ...
sans lequel il ne peut y avoir de république !
Courroie
de transmission entre l'exécutif ( le Conseil ) et le
législatif ( Le parlement ), facilitateur de la vie
démocratique, en principe , la Commission et son Président
se livrent à des déclarations, des jugements
définitifs ou rédhibitoires, sur la scène
médiatique, qui relèvent d' une organisation
décisitionnelle, et d'un exécutif dont elle ne
peut se prévaloir, sans placer les Institutions sous tutelle
et provoquer le désamour des Citoyens ... pour une Europe
qui ne fait plus rêver...
-
BREXIT
... La fin de l'histoire ?
Dans
le cas d'un BREXIT, la perte d'influence de la
Grande-Bretagne serait immense mais la consolidation du
« projet européen »
pourrait reprendre, émancipé d'un
partenaire qui a consacré toute son énergie
à le rendre impossible.
La
Grande-Bretagne a su profiter des avantages
communautaires pour « arranger ses
affaires » et rendre la construction
européenne illégitime : Au nom du
pragmatisme, de sa souveraineté et de ses
interêts particuliers, c'est une guérilla
idéologique qui s'est installée, depuis
son adhésion, dans un délire
« eurosceptique » qui disqualifie
le Royaume-uni pour rester dans l'Union.
Dans
le même temps, privés de toute possibilité
de rebond avec un fonctionnement occulte, la régle
de l'unanimité, par un juridisme envahissant et
un formalisme obsessionnel,
les partisans et les acteurs du projet européen
ont perdu le sens et l'importance stratégique du
projet européen ... à la grande
satisfaction de nos voisins d'outre-manche.
Le
BREXIT, une chance pour l'aventure européenne de
rebondir, avec tous ceux qui ont choisi de partager
leurs destins.
.

L'impot
sur les societés sera ramené en
Grande-Bretagne de 20% à 17%
Un
taxe de 25% est crée sur les bénéfices
des multinationales pour des activités
générées hors du Royaume-uni.
(Mars 2016)
Dispositions
sont prises pour suspendre la couverture sociale des
travailleurs européens résidant en
Angleterre.
Une
atteinte à la libre circulation des travailleurs
et des capitaux ; des mesures protectionnistes ;
Un paradis fiscal ... en marge du référendum !
|
|
..
BREXIT ! :
nouveau
jeu stratégique germano-centré ?
François
Heisbourg
Un
pari hasardeux pour l'Union européenne comme pour le Royaume
Uni
.TRIBUNES
(Institut
Thomas More)
L'Accord avec Cameron
contient à titre principal :
Une
exemption à la clause d'union
toujours plus intégrée, uniquement valable
pour le Royaume-Uni. La clause avait une valeur rhétorique,
mais son exemption, elle, a des conséquences pratiques.
Elle être invoquée contre toute nouvelle politique
communautaire.
Le
renforcement du « carton
rouge » par lequel les parlements nationaux (
à une majorité qualifiée de 55% des votes)
pourront demander au Conseil d'abandonner un projet de
législation qui ne respecterait pas le principe de
subsidiarité.
Les
pays ne faisant pas partie de la zone euro pourront influencer
les mesures prises par l'Eurogroupe et se soustraire aux
sauvetages des économies de la monnaie unique ( ce droit
est sans contrepartie, c'est à dire
que les pays de la zone euro n'ont
aucun droit de regard sur les politiques suivies par les
participants hors zone )
Un
mécanisme de frein d'urgence
limite les prestations sociales
perçues par les travailleurs
migrants intraeuropéens et leurs enfants,
applicable pour sept ans. Non renouvelable en principe, cette
période pourrait être applicable indéfiniment
grâce à des artifices juridiques.
L'indexation
des allocations familiales pour les enfants vivant à
l'étranger, adaptées au coût de la
vie dans les pays où ils se trouvent, à partir de
2020.
La
confiramation des exemptions (opt-out) à de nombreuses
politiques : la monnaie unique,
l'Union bancaireet la zone euro, l'espace Schengen et le
contrôle des frontière, la coopération
policière et judiciaire, la Charte des droits
fondamentaux. Le Royaume-Uni ne vote pas aux réunions de
l'Eurogroupe, à la Banque centrale européenne, au
Conseil des Ministres de l'intérieur et de la justice.
L'amélioration
de la compétitivité par
l'abaissement des contraintes réglementaires
en
outre, l'accord modifie des législations secondaires, en
particulier sur les droits des migrants intra-européens,
sur l'union bancaire, sur la compétitivité et la
réduction des contraites réglementaires.
« En cédant aux
exigences britanniques, on fait un trou dans la coque d'un
bateau déjà en difficulté. Le beau résultat
du sommet de février est que désormais un européen
convaincu doit souhaiter le retrait du Royaume-Uni de l'U.E.
pour que cet accord ne rentre jamais en vigueur » !
GRASPE
( Groupe
de réflexion sur l'avenir du service public
européen)......
....
|
Couple
franco-allemand :
changer le logiciel !
Paris
s'agace des initiatives unilatérales de Berlin avec la
Turquie, mais semble ignorer l'exaspération des partenaires
européens lorsque le couple franco-allemand, à chaque
sommet, improvise des arrangements à deux, qui font forcément
autorité chez les 28, après une discussion de façade
à Bruxelles.
Ainsi
la déliquescence dans les relations franco-allemandes, après
de vains replatrages, est une chance et une opportinuté
vitale pour la vie démocratique, au sein de l'Union, qui doit
solder les conséquences néfastes de « l'unanimité »,
et des petits arrangements en tête à tête.
Un
couple, un moteur, un tandem, en réponse à tout
questionnement sur l'avenir de la Construction européenne, ne
se substitue pas à une consultation et à un débat
permanent qui concerne, en amont, tous les intervenants...afin de
constituer des majorités d'idées
et une dynamique pour 500 millions d'Européens :
Le Conseil est le cadre légitime pour exprimer son opinion,
développer ses propositions, solliciter un accord
communautaire qui s'adresse à la totalité de ses
membres.
Face
à la grave menace du BREXIT, l'urgence est de changer de
logiciel pour le fonctionnement effectif et démocratique de
l'Europe.
...............
Angela
Merkel : Plus
jamais ça ...
Le
sommet UE-Turquie s’est conclu (8 mars) sur un échec.
Les chefs d’État et de gouvernement ont en effet
refusé l’accord qu’Angela Merkel a tenté
d’imposer.
Une
majorité de chefs d’Etat se sont indignés de
la tentative de Berlin d’imposer son propre accord, au
détriment d’u processus de décision
européen.Un
diplomate d’un pays du groupe de Visegrád évoque
ainsi la « grande frustration » de la
plupart des chefs d’État, après que la
chancelière allemande et Mark Rutte, Premier ministre des
Pays-Bas, à la présidence tournante du Conseil,
ont
remplacé la proposition élaborée par les
28 ambassadeurs par un accord conclu entre Berlin, La Haye
et Ankara le 6 mars.
Donald
Tusk, le président du Conseil, serait le plus scandalisé
de tous.
Les
ambassadeurs des 28 États membres avaient préparé
une déclaration qui aurait dû être adoptée
lors du sommet du 7 mars.
Les dirigeants
européens s’attendaient donc à déclarer
qu’ils « fermeraient la route des Balkans dans
les jours à venir », mettant ainsi fin à
la politique actuelle de laissez-passer qui a entrainé
des tensions et un certain chaos au sein de l’union.
Lors
d’une réunion trilatérale le 6 mars,
Angela
Merkel, Mak Rutte et Ahmet Davutoğlu ont cependant
élaboré un texte tout à fait différent,
selon lequel la
Turquie réintègrerait tous les migrants qui
arrivent sur les îles grecques via son territoire. Pour
chaque Syrien réadmis en Turquie, un autre serait
réinstallé de Turquie vers un pays européen.
Cette formule
implique que si l’OTAN ou toute autre agence présente
en Méditerranée intercepte 50 personnes à
bord d’un bateau, dont dix sont syriens, ils seront tous
secourus et renvoyés vers la Turquie. L’UE devrait
ensuite réinstaller dix Syriens (pas ceux qui se
trouvaient sur le bateau) réfugiés en Turquie et
les envoyer vers des pays européens par avion.
En
échange de ce système, l’UE s’engagerait
à couvrir le coût de la réadmission des
réfugiés interceptés, verserait
3 milliards d’euros supplémentaires pour
aider les réfugiés qui vivent en Turquie, hors des
camps, clore le processus de libéralisation
des visas pour
les citoyens turcs d’ici
le mois de juin et ouvrir
cinq chapitres des négociations d’adhésion à
l’UE du pays.
7 mai
2016 : le
Ministre fédéral du travail et des affaires
sociales déclare que les personnes réfugiées
qui n'aurant pas rempli les critères d'apprentissage de
la langue et d'insertion professionnelle seront expulsés
( estimation de 60 à 70 % )
S.O.S
-
IMMIGRATIONS
-FRONTIERES
:
Un
mandat européen......Objections
Quand
l’Europe tourne le dos à ses valeurs .........
Claude
Bardot ....FORUM
.................
|
-
« Une
Union européenne réformée »
(
Cameron )
M.Cameron
s'applique à convaincre les Britanniques que son
action, et les concessions de ses partenaires, ont
débouché sur « une Union
européenne réformée »,
tout en précisant que l'ensemble de la
communauté des « 28 »
devait se conformer aux priorités de Londres,
aux « interêts britanniques »
et en particulier à ceux de la City.
Les
accords sur le Brexit, le
19 février, à Bruxelles, après
d'obsures transactions et une unanimité
suspecte, sont comme les négociations sur le
Traité transatlantique, un simulacre de
démocratie communautaire.
Les
accomodements avec notre partenaire anglais remettent
en cause les fondements d'une union «
toujours plus étroite »...et
solidaire ; Ils ont été obtenus,
sous la menace du Brexit,
en dehors de toute convention, traités,
réferendum, et sans procéder à un
vote du Conseil ( majorité qualifiée) et
du Parlement de Strasbourg.
Le
déficit de gouvernance ou le déficit de
démocratie, qui sont la marque de la
construction européenne, et qui s'additionnent
dans
l'affaire
du
Brexit,
montre tout le chemin qui reste à faire pour
changer les
pratiques
et
avancer vers une fédération authentique
d'Etats- nations..
.
Changement
de
pratique institutionnelle n°
1 :
La
Commission politiquement responsable devant le
Conseil ? Elle serait ainsi sous le contrôle
politique des deux sources de la légitimité
européenne : celle des peuples et celle
des gouvernements. On fusionnerait, dans le même
temps, deux institutions de l'Union que rien, en
définitive, ne sépare : le Conseil
européen et le Conseil des ministres.
La
commission est insuffisamment légitime; son
indépendance à l'égard du Conseil
n'offre pas de garanties suffisantes aux Etats membres
dont les intérêts sont particulièrement
exposés à l'international.
Proposition
Pascal Lamy 2014
|
|
..
BREXIT :
700,000
polonais, qui vivent et travaillent en Grande-Bretagne,qualifiés
de « migrants »
par M.Cameron, vont devenir, avec l'acceptation de Bruxelles, des
citoyens européens au rabais, privés du droit
élémentaire à une couverture sociale (
mécanisme
de sauvegarde).
M.Cameron
ne fait que transposer la recette allemande du dumping social, pour
faire baisser le coût du travail, par l'emploi massif de
« travailleurs détachés »
Ces
dispositifs, dignes des pratiques des Emirats
à l'égard
des populations de travailleurs asiatiques, remettent en cause, avec
le modèle social des Européens, toutes les valeurs qui
ont justifié l'Europe
unie.
Le
formalisme ambiant du socle législatif et sa lecture
idéologique ne permettent pas de répondre efficacement
à une situation inédite d'immigration économique
massive, incompatible avec le chômage de masse ou le travail
précaire généralisé.
Si
l'Europe ne veut pas porter la responsabilité de la
régression sociale et du déclassement des classes
moyennes, la
préférence territoriale (
régionale ou nationale ) doit être reconnue à
tout citoyen européen, dans
son bassin d'emploi local
.
EXIT :
Il y a
d'autres solutions que celles de M. Cameron pour l'Europe !
-
.
.......................
.............................
Telescopage
institutionnnel.
....
......
La
complexité des Institutions est la première
cause du désarroi des citoyens à l'égard
de l'Europe, qui faute de transparence perd toute
légitimité.
........
Les
Européens ont le sentiment de « se
faire voler » leurs bulletins de vote pour
des choix politiques arbitraires : La conviction que
Commissaires, experts, juristes et les innombrables
lobby ne font plus de « Bruxelles »
un lieu de débat et de démocratie, mais
une administration souveraine et omnipotante.
.......La
démocratie suppose un authentique débat
public avec un dialogue libre et pluraliste que
l'Europe ne peut écarter sous peine d'implosion.
..........
Le
« besoin
d'Europe »
s'étend à de nombreux nouveaux domaines
avec urgence et force ... qu'il ne faut pas interpreter
comme un encouragement à « plus
d'Europe »,
à des procédures d'intégration et
de centralisation nouvelles, qui amplifiraient le
telescopage de nos institutions entre elles.
........
La
Commission européenne envahit l'espace
médiatique communaitaire, truste l'information
et la communication démocratique, fait oublier
que toutes les directives sont soumises à
l'approbation du Conseil des Ministres européens
et du Conseil en général, par des
procédures classiques (
majorités qualifiées ).
.....
Les
Européens et leurs représentants légaux
demandent des politiques communes, mais avec le droit,
pour chacun, de « défendre sa
position », afin d'éviter toute
situation de leadership par un « siphonnage »
institutionnel technocratique.
.
La
Commission, force de proposition et d'exécution,
a le devoir impérieux de redevenir « la
grande muette »,
conforme à l'idée des Pères
fondateurs.
« si
un peuple ne vous suit pas, est-ce une raison pour
changer de fusil
d'épaule » !!!...............................Jean
claude Juncker
|
|
..
.....L'Europe
a une identité, assumons-là !
...........La
réalité, c'est que l'identité européenne
n'est pas un fantasme et qu'il est grand temps d'oser affirmer les
valeurs de l'Europe. Car enfin, comment pourrions-nous accueillir
et intégrer quelque altérité que ce soit
si nous ne sommes pas
capables de nous donner et d'assumer une identité ?
..........
Ce n'est pas en affirmant que le propre de l'Europe est de ne
pas avoir d'identité que l'on parviendra à bâtir
l'Union. Or, comment les peuples européens, par delà
leurs particularismes nationaux, pourraient-ils se reconnaître
dans l'Europe si l'on ne cesse d'affirmer que l'identité de
l'Europe n'est qu'un fantasme donc qu'en définitive l'Europe
n'existe pas ?
..........
Et
comment celle-là pourra-t-elle survivre
face à ceux qui, réellement, veulent
la
détruire
si elle n'a pas le
courage d'affirmer son identité et d'assumer ses origines ?
Ces dernières sont grecques. Elles, tout autant chrétiennes
et nous leur devons ce qui nous est le plus cher : la
démocratie et le respect de la personne humaine. Cessons
donc, une bonne fois pour toutes, de nier nos valeurs et notre
histoire. A cela deux raisons majeures. Premièrement, il
n'y a aucune honte à affirmer l'identité de l'Europe.
Deuxièmement, pour être aimé, il faut commencer
par s'aimer soi-même. Que l'Europe commence donc par cesser de
se détester si elle veut cesser d'être détestée.
.................................................................................................
Claude Obadia
philosophe
– professeur agrégé
......Brexit :
Un
pari hasardeux pour l'Union européenne comme pour le Royaume
Uni
.TRIBUNES
(Institut
Thomas More)
-
........................................................................................U.E :
Diplomatie et rapport de force.
..........Le
succès en diplomatie dépend d'un rapport
de force ; Un gouvernement qui ne sollicite pas
le soutien de ses homologues européens se prive
d'un levier indispensable à la réussite
de sa mission. Il s'interdit toute influence dans le
monde.
..........Sauf
à imaginer que l'Europe parle, subito, d'une
même et seule voix, et dénationalise le
pré-carré de chacun, les « 27 »
n'ont pas d'autre alternative, pour mutualiser leurs
politiques extérieures, que d'agir avec une
procédure de consultations, d'écoute, et
de rapprochement de vue au sein du Conseil, arrêtée
par un vote à la majorité qualifiée.
..
........Le
mandat de la Communauté européenne est,
pour le responsable politique, un sésame qui
impose, dans ses relations extérieures à
l'Union, respect et considération. Il fera
oublier le « nain politique »
qui résulte du spectacle de nos divisions
narcissiques.
Des
faits : L'Union
pour la Méditerranée, initiée par
M.Sarkozy, sans l’adhésion et la
concertation avec ses homologues a lamentablement
échoué. Le Même titulaire, en
charge de la Présidence ( tournante) de l'Union
européenne a modifié le cours des
événements dans le conflit de la Géorgie
avec la Russie.
La
division des Européens sur l'Ukraine a laissé
les États-Unis maîtres du jeu, face à
Poutine. Lors de la guerre en Yougoslavie, la
reconnaissance de la Croatie par l'Allemagne avait
interdit toute tentative de médiation de la
part des européens.
L'absence
de négociation préalable, de Mme Merkel
avec ses homologues européens,sur la crise des
migrants, a fragilisé sa position et a servi
les intérêts de M.Erdogan et son
intransigeance.
...............
.... .......
Sans consultation,
la Chancelière allemande a décrété
des « quotas » de migrants à
appliquer à l'ensemble de ses partenaires
européens, initiative reprise, à la
lettre, par M. Juncker, hors du cadre institutionnel
légal .
Sans
mandat européen,
en bilatéral, Angela Merkel négocie
depuis des semaines avec Erdogan un chèque de 3
milliards, de Bruxelles, la libération des
visas européen pour les Turcs...et la relance
du processus d'adhésion de la Turquie à
l'U.E.
C'est
ce même accord qui a été signé
avec M.Davutoglu, premier Ministre turc, lors du
Conseil européen du 29 novembre dernier, sans
négociation préalable, ni ratification
ultérieure par ce même Conseil des
chefs d'Etats et de gouvernements.
« L' entre-soi »
et la politique du « fait accompli »
sont le poison qui menace toute la crédibilité
de notre Europe.
|
|
.................UUU.E :
Travail
d’équipe ou despotisme...
Un
État de l'Union européenne peut-il se soustraire et
s'affranchir de l'opinion de ses partenaires quand sa politique
impacte directement ses associés.
Les
procédures démocratiques ne sont pas destinées
à faire triompher le plus fort, mais à permettre au
plus convaincant de l'emporter.
La
nécessaire réconciliation avec l’Allemagne, la
paix, ne doit pas faire oublier l'exigence de coopération et
de loyauté, dans la pratique des institutions communautaires.
La
discipline budgétaire n'est pas la seule à requérir
une convergence, indispensable à l'avenir de l'Europe.
Troquer
l'entrée de la Turquie dans l'U.E., unilatéralement,
en échange d'un chèque pour maîtriser les flux
migratoires, sans concertation préalable avec le Conseil
européen de la veille, n'est pas fortuit.
Déjà,
le remplacement de M. Barroso avait donné lieu à une
série de pressions et de veto(s)
pour
imposer le candidat de Berlin à la tête de la
Commission européenne.Même procédé pour
l’élection du Président du Conseil Donald Tusk.
L'activisme
du gouvernement allemand dans la crise grecque, et sa véhémence,
laisse croire que la République fédérale porte,
seule, le fardeau de la dette et des inconséquences
grecques : Elle justifie, aujourd'hui le démantèlement
du pays par la confiscation effective de ses biens publics et
privés, atouts inestimables du peuple grec, vendus à
la « découpe » à des prix
sacrifiés ! *
lire :
Des
nouvelles de la Grèce :
Tribunes
L'
objectif
de la politique de change de la B.C.E, réduite à la
stabilité des prix, phobie historique de l'Allemagne, avant
l'arrivée de Mario Draghi, a pénalisé
l'économie et la compétitivité de nombreux
pays, dont la Grèce et la France, avec des importations hors
zone euro, qui ont découragé et éliminé
nombre de producteurs locaux. Cette politique monétaire a
crée les conditions financières qui ont conduit à
un endettement excessif.
L'Allemagne
n'a pas le monopole des parcours solitaires, mais il est temps de
l'interpeller sur sa conception du projet européen.
.....*« On
nous a reproché d'avoir parlé de macroéconomie
durant une réunion de l'Eurogroupe ».........Yanis
Varoufakis, ancien Ministre des
finances grecs
...................S.O.S
-
IMMIGRATIONS
-FRONTIERES
:
Un
mandat européen......Objections
Les
casques bleus de différentes nationalités assument
les missions de paix demandées par l'O.N.U ; La
grèce détient une armée pléthorique
qui, dans une zone aussi sensible et prioritaire, peut assurer,
immédiatement, le rôle de
« garde-frontières »
dont
FRONTEX
a
un besoin urgent pour ses frontières extérieures.
Perspective
positive pour les suceptibilités
nationales et les difficultés
budgétaires de la Grèce ?

|
-
...............U.E. :
« Une
chimie économico-institutionnelle »
(1)
« Nous
avons cru, à tort, que d' « Homo
œconomicus » plus satisfait allait
émerger naturellement un « citoyen
européen », disposé à
accepter des transferts de SOUVERAINETE »
écrit Pascal LAMY
(1),
membre influent de la Commission, puis de
l'Organisation mondiale du Commerce.
Pascal
LAMY reconnaît le divorce entre les citoyens et
la construction européenne et son erreur d'avoir
assimilé « citoyen du monde »
à celui d'être « citoyen
européen »...d'une communauté
qui se reconnaît.
La
lecture idéologique de « l'ouverture
des marchés et donc des frontières, la
direction brutale qu'elle a prise, notamment à
Bruxelles ,est à l'origine du désamour de
l'opinion.
Le
« transfert de souveraineté »
était un pari et un troc sur une souveraineté
plus large, retrouvée au niveau de l'Europe :
un pouvoir identifié, une identité et des
intérêts protégés, des
frontières reconnues et définitives, des
mécanismes démocratiques ordinaires.
Bref, le projet des Pères fondateurs.
Les
Européens, dans leur ensemble, n'ont jamais
rejeté, dans son principe, la nécessité
d'une Europe unie par une constitution, mais ont
toujours récusé le carcan
économico-passeiste qui leur était
imposé...et la mauvaise utilisation des
Institutions actuelles.
De
brillants et honnêtes serviteurs de l'Europe,
tels que Pascal LAMY se sont trompés, en
imposant une pensée unique, en dehors de tout
contexte, véritablement démocratique.
........
(1) l'Expansion
- Septembre
2015 - « Si
c'était à refaire » :
Trichet,
Rocard,Lamy
|
|
Europe
et Immigration
.....La
mobilisation de l'Allemagne en faveur des réfugiés a
été remarquable mais la méthode et la « manière
de faire » de la Chancelière, à l'égard
de ses partenaires européens, mis devant le fait accompli par
son appel tonitruant à accueillir 800.000 Syriens, n'est pas
un modèle de « procédure communautaire » !
.....L’accélération
considérable de migrants, stimulés par son discours, a
rendu inévitable un appel,tardif, à la solidarité
et aux quotas.
.....Le
déficit démographique de l'Allemagne est une réalité
que les Européens ont l'obligation d'intégrer, mais
dans l'esprit du Patronat allemand, qui l'a fait savoir sans
ambiguïté, le réfugié syrien est aussi un
expédient utile, comme les « travailleurs
détachés », pour renforcer la compétitivité
du « made in germany » et tirer le marché
du travail vers le bas.
.....L'immigration,
le meilleur pour les industriels et producteurs allemand et le pire
pour les industriels et producteurs français ? ...
avant que les vieux antagonismes et les vieilles rancunes ne
renaissent !..
...
Immigrations-Frontières :
Un mandat européen !....................direct.......
..........Objections
-
Un
gouvernement (économique) de l'Europe : un
moment de vérité ?
La
méthode « Monnet », pour
faire avancer l'Europe, a trouvé ses limites :
Il est de plus en plus difficile de faire accepter,
aux opinion(s), la construction
européenne, car elles ont le sentiment (
justifié) que celle-ci se fait sans eux et que
l'on cherche à leur imposer ce qui a été
pensé par une élite.
La
proposition faite par la France, de doter l'Union
européenne d'un gouvernement économique,
risque d'aggraver la méfiance à l'égard
d'une organisation terriblement ambiguë et
complexe.
Au
préalable, le «gouvernail»
de l'Europe ne peut dépendre d'une organisation
technocratique, la Commission, qui a néanmoins
toute sa place dans le contrôle du Marché
commun et dans le respect des engagements passés
entre les États.
Le
gouvernement de l’Europe, pour être
cohérent, ne pourra être distinct du
Conseil européen (coreper)
et des Conseils des Ministres européens, sans
aggraver l'euroscepticisme » et les
réticences à l'égard des
Institutions.
Un
gouvernement économique se doit de concerner
l'ensemble des « vingt huit »,
sans dissocier les membres de l'eurozone de ceux qui
n'ont pas encore adhéré à l'euro,
sauf à créer un effet de chaîne d'
opportunités néfastes, qui alimente une
concurrence injuste et déloyale.
Hors
l'Europe ferme les yeux sur l'optimisation fiscale et
les paradis fiscaux, sur le dumping fiscal, sur
l'exploitation des travailleurs détachés,
utilisés comme valeur d'ajustement dans le prix
de revient des produits et des services : Le
gouvernement économique de l'Union ne pourra
éviter l'harmonisation fiscale ... et défendre
le modèle social de tous les Européens,
un choix moral, essentiel à la survie des
États.
Pour
l'Europe, ce sera un moment de vérité.
............
......
|
|
Toute
discrimination fondée sur la nationalité, entre les
travailleurs des États membres, en ce qui concerne l'emploi,
la rémunération et les autres conditions de travail
est interdite (article
III-18 : Libre circulation des personnes et des services )
La
loi cadre européenne établit des mécanismes
propres à mettre en contact les offres et les demandes
d'emploi et à en faciliter l'équilibre dans des
conditions qui écartent des risques graves pour le niveau de
vie et d'emploi dans les diverses régions et industries.
( article III-1 )
Le
Conseil ds Ministres adopte, à la majorité simple, une
décision européenne instituant un comité de
l'emploi à caractère consultatif afin de promouvoir la
coordination, entre les États membres, des politiques en
matière d'emploi et de marché du travail. Il statue
après consultation du Parlement européen. (
article III-102 Emploi )
,
-
.
........................................................Bruxelles-Athènes :
déni
de réalité.
.........
La
violence des réformes demandées à
la Grèce est proportionnelle aux chances
qu'elles ont, un jour, d'aboutir.
..........
« Le problème essentiel de la Grèce
est celui de la collecte des impôts »(
Yaris Varoufakis), que
l'application d'un T.V.A majorée va encore
aggraver.
..........
L'absence
de cadastre pour appliquer un impôt foncier
prendra techniquement une décennie.
..........La
lutte contre l'évasion
fiscale
et la fuite des capitaux
est un combat
qui échappe
aux
grecs, sans l'implication et la détermination
de tous les partenaires européens et des
institutions internationales à l'égard
des paradis fiscaux .
..........Les
armateurs grecs, sous l'excuse fallacieuse de
compétitivité, utilisent massivement les
pavillons de complaisance pour échapper à
leur responsabilités civiles et morales -
Sans la volonté de Bruxelles d'interdire
à
tout « pavillon de complaisance »
« d'accoster » dans les ports de
la Communauté européenne, les autorités
d’Athènes sont impuissantes.
..........Les
privatisation de secteurs les plus porteurs de
richesse et de dynamisme ( Électricité,
Ports, et aéroports,
les Îles ) privent l'état grec des
leviers indispensables au redressement économique :
A quel secteur va pouvoir s'appliquer le plan d'aide
pour la « croissance » ?
..........
Certes les problèmes sont à Athènes,
mais les solutions (
bonnes
ou mauvaises )
sont à Bruxelles.
«
Si Tsipras parvient à faire barrage à
l'évasion fiscale, il va devenir un héros »
Spiros
Tegas, professeur de philosophie
.........
Quelques
idées pour « aider » la
Grèce à s'en sortir :
-
Plafonnement des retraits en espèces et
généralisation de la monnaie
électronique : carte bancaire.
-
Utilisation méthodique de GOOGLE EARTH pour
palier à l'absence provisoire de cadastre.
-
Les Banques seront mises à contribution pour
l’établissement du chiffre d'affaires
déclaratif des professions libérales,
non salariés, entreprises et exploitations.
|
|
...
..........Aussi
longtemps que les Conseils des Ministres européens (
hebdomadaires)
et
le Conseil des Chefs d’état et de gouvernement ne
clôtureront pas chacune de leur réunion par un vote à
la majorité qualifiée.sur
les sujets qui sont à l'ordre du jour, le défi de la
normalisation,de la légitimité et de la pérennité
de l'Europe se posera sans.relâche...C'est
pourtant la seule réponse à faire à ceux qui
opposent l’Europe des peuples à l'Europe de
« Bruxelles ».................
...
.
-
...
.............................Brexit ?
.....
L'Europe
n'a pas le choix : Elle doit exister et donc se
penser comme une totalité, ou disparaître ;
Son démembrement, tout fractionnement
définitif anticipe sa chute.
..
Offrir
de la « flexibilité »,
avec les règles communautaires, et multiplier
les exceptions (opting-out)
au profit de la
seule Grande-Bretagne, c'est provoquer, à
terme, la fragmentation et la dislocation de l'union
européenne.
.....
La
grande-Bretagne tire de sa position marginale de
multiples avantages que son départ de l'union
rendrait caduques. Plus grave, le problème
écossais menacerait, à nouveau,
l’Angleterre dans son intégrité :
L'Union européenne est en position de force
pour refuser tout marchandage et tout abandon
communautaire.
.....
En revanche, rien n'interdit, avant le référendum
anglais, qui nous concerne tous, d'examiner les
critiques et les réticences à l'égard
des Institutions de Bruxelles, à ses
pratiques, à son fonctionnement et à sa
communication, et provoquer ainsi un saut
démocratique : L'Europe ne vaut que
par la preuve qu'elle fournit, et doit faire la
démonstration de sa capacité à
se métamorphoser en « république » :
L'Europe doit faire envie.
.....Mais
soyons clairs : La Commission concentre un
nombre considérable de fonctions et de
missions qui déterminent le bon fonctionnement
de l'Union : Elle cumule les rôles
d'expert, d'exécutant, de gendarme et de
communiquant ultime , qui cumulés rend
l'administration bruxelloise, aux yeux des citoyens,
qu'il soit Britannique ou continental,
incompréhensible et donc insupportable.
.....La
vie démocratique est intense, lors des
cessions du Parlement de Strasbourg, tout autant
pendant les réunions des Conseils des
Ministres européens, à Bruxelles,
discrètes mais stratégiques, mais aussi
lors des Sommets du Conseil des chefs d’États :
La Commission doit servir, à toutes ces
Institutions communautaires, de faire valoir, sans
se prévaloir d'un quelconque légitimité
à décider.
.....C'est
la grande ambiguïté de la Construction
européenne qui lui vaut tant de scepticisme et
d'hostilité.
.............
...
.........
«
Il est des nébuleuses qu'aucun œil ne
distingue » W. Sebald
.....................................En
Europe, la légitimité démocratique
fait défaut à tous les étages
|
|
..........
..
....................S.O.S
-
IMMIGRATIONS
-FRONTIERES
:
Un
mandat européen......Objections
............................................................................Moins
de Grèce et plus d'Ukraine..François
Poty...
FORUM
.....................aperçu
du projet amendé de recommandations sur le
TTIP..............LES
cahiers du R.E.F
-
............................................L'Europe
(
démocratique
)
en
jachère...
..........
...
La
plus grande fatalité pour l'Europe est de ne
pas arriver à convaincre. Elle a ceci de
particulier que personne n'en veut mais tout le
monde
y tient.
..........
Un lien direct et
clair entre les citoyens et les institutions
européennes, malgré les dispositions du
Traité de Lisbonne, n'a toujours pas été
établi. Un lien direct qui induit que les
responsables nationaux, que les électeurs se
sont choisis, se retrouvent physiquement dans
l'organisation communautaire, actifs et visibles.
..........
Il
en est de même des décisions, des lois
et du droit européen, qui pour être
acceptés et légitimés, ont
l'obligation d'être décidés, puis
justifiés, par les représentants du
suffrage universel eux-mêmes : Le
Conseil des Ministres, centre effectif de décision,
anormalement taiseux et le Parlement européen,
dépossédé, à ce jour,
d'un droit d'initiative législatif régalien.
..........
L'Europe ne
pourra fonctionner que si elle se construit par
les européens et non pour
les européens.
..........
« Ce
qu'on appelle « union »
en
politique est une chose qui fait que toutes les
parties concourent au bien général »
Montesquieu.
......
...
......
|
|
..........
..Un
groupe de haut niveau sur la recherche en matière
de défense
-.Lire :
Les
Cahiers du REF......
.L'Union
Européenne est entourée de menaces de plus en plus
sérieuses. Mais elle ne semble pas inquiète et en
tous cas ne manifeste pas une volonté de se mobiliser pour
construire une défense commune. Pourquoi ?
Qu'en
pensent les populations européennes ?
Voici
les réponses que vous avez apportées au travers de
notre questionnaire ?............
http://www.europ-aveir.eu/
.........................Accueil
- Notre Conviction - Communiqué
- Forum -
Tribunes - Les
Cahiers du REF
..........
-
.............................................................................L'Europe
bancale
...
.....Le
principal reproche fait à l'Europe est son
incapacité à parler d'une seule voix :
incertitude hiérarchique permanente, entre la
Commission, d'une part, et le Conseil européen,
son Conseil des Ministres, d'autre part.
.....«
Diminuer le pouvoir d'un côté, pendant
qu'il augmente de l'autre » n'est pas un
processus démocratique qui concerne uniquement
les attributions entre une fédération
et les États affiliés, mais celles qui
fixent les prérogatives des grandes
organisations de Bruxelles entre- elles.
.
..........................................................................Qui
fait quoi, qui
dit quoi ?
.....Pour
fédérer l'Europe et la réformer,
il faut d'abord la « démembrer »
et cesser de vouloir considérer et regarder la
Commission comme le gouvernement de
l'Europe...qu'elle ne peut pas assumer sans devenir
un collectif d'élus. A défaut, il faut
parler d'une oligarchie !
.....La
Commission reste, plus que jamais, une administration
exceptionnelle , mais aussi l'âme vivante du
projet européen. Pour être dans son rôle
elle doit assister et accompagner les choix
politiques ( majorité qualifiée)
de la représentation démocratique, tout
autant du Conseil que du Parlement européen.
.....Michel
Barnier avait suggéré d'attribuer au
même titulaire la Présidence du Conseil
et celle de la Commission après l'agrément
du Parlement . Hélas, les arcanes de Bruxelles
sont impénétrables, donc hostiles au
citoyen ordinaire. Elles nourrissent, toujours,
l’euroscepticisme.
Différenciation
impossible entre le Conseil
européen et le
Conseil de
l'Europe pour
95 % des citoyens, entre la Cour
de justice de l'Union européenne
et la Cour
européenne des Droits de l'homme pour
75 % des européens, qui n'assimilent pas
une Directive à
une Loi
(
européenne).
......................................
........... .http://www.voxeurop.eu/fr/content/topic/313711-quel-avenir-pour-leurope
|
|
......
L'Europe à direction
inversée. : La
Cour de justice de l'U.E. vient de juger, après le recours
de la Commission, que la France ne pourrait pas continuer
d'appliquer un taux réduit sur les livres numériques
(5,5%) mais devait appliquer le taux normal de 20% ...
aussitôt le Conseil des Ministres
européens de la Culture a demandé à la
Commission d'agir sans délai afin d'appliquer des taux de
TVA réduits pour tous les livres , y compris
numériques ... La règle
démocratique aurait imposé à la Commission de
consulter, au préalable, le Conseil des Ministres !
C'est la
France, l'Allemagne, la Pologne et l'Italie qui ont demandé,
par la voix des ministres de la Culture, à la Commission
européenne d'agir « sans délai » dans
le sens de leur déclaration : « les livres
jouent un rôle décisif en faveur de la diversité
culturelle, un des plus grands atouts de l'Europe, et renforcent
le sentiment de citoyenneté européenne »
« un livre est un livre, quelle qu’en soit la
forme ».
..............................................................................................................
« Ce que nous écrivons
fait loi » !
-
.............................................................U.E. :
Les Traités contre
les peuples.
....................Le
projet de Constitution, élaboré par la
Convention, présidée par M. Giscard
d’Estaing, en 2005, était censé
donner à l'Europe les moyens légitimes
pour faire fonctionner démocratiquement nos
Institutions....Mais des Eurocrates zélés*
ont annexé, au texte initial, les
« politiques
générales »,
signées pendant 60 ans avec des Traités
désormais contraignants et périmés :
Échec des référendums et
incompréhension des électeurs...
........................Ces
Traités font l'objet de toutes les attentions
de Jean-Claude Juncker, président de la
Commission, qui déclare que « Les
Traités européens ont la priorité
sur l'exercice démocratique »,
donnant ainsi un blanc-seing permanent et
discrétionnaire à la Commission,
« gardienne des Traités » !
.....................
M. Juncker a
posé le problème existentiel de
l'Union européenne, en ajoutant que « le
partage de souveraineté actuel n'est pas
adéquat pour répondre aux exigences de
la gouvernance de l'Europe »,
ce qui revient à placer l'ensemble des
Institutions européennes, le Conseil des
Ministres, le Conseil et son président, le
Parlement, sous tutelle et sous subordination de son
organisation.
................;....La
souveraineté des peuples n'étant que
l'exercice de la volonté générale
et de ses représentants, si les Institutions
ne s'émancipent pas de la technostructure,
elles resteront, pour longtemps, aux yeux des
citoyens, illégitimes.
*
Contre
l'avis de M.Giscard d'Estaing. ..
....
...
.............."COURIR
SANS CESSE DERRIÈRE ..."
Juncker :
"Courir sans cesse derrière les
électeurs ne permet pas de leur parler :
vous ne les voyez que de dos"......
Jean-Guy
GIRAUD.........................
TRIBUNES
|
|
...L'ensemble
de l'Europe a raté le virage d' Internet, de la
micro-électronique grand public et des téléphones
portables. Les Français admirent volontiers l'industrie
allemande, mais elle fabrique en réalité pour
l'essentiel toujours les mêmes produits qu'au début
du xx°siècle : des machines, des voitures .
Prenons le cas emblématique du téléphone
portable : nous avions réussi à adopter une
norme commune avant les autres, ce qui avait permis, notamment
avec NOKIA, l'émergence d'une firme de taille mondiale
dans ce secteur. Mais faute de véritable politique
industrielle, cette avance est perdue et NOKIA a sombré,
racheté au final par Microsoft. N'oublions pas que, si
Internet et ses déclinaisons se sont développés
en priorité aux États-Unis, ce n'est pas d'abord
parce que qu'outre-atlantique « eux au moins ils
savent prendre des risques » mais surtout, plus
prosaïquement, parce qu'Internet a toujours été
très activement soutenu par la puissance publique
américaine. C'est au départ un projet de Défense
commune américaine qui visait à protéger
les infrastructures d'information d'une éventuelle frappe
soviétique en décentralisant les données.
Le Net s'est développé, avec l'aide des autorités
fédérales , dans les Universités
lorsqu'elles se sont mises en réseau.Et ce n'est qu'en
bout de course que le capital risque et les start-up de la
Silicone Valley ont pris le relais .
En
comparaison, nous n'avions pas et manquons toujours aujourd'hui
cruellement d'impulsions analogues émanent des autorités
européennes............................Guillaume
DUVAL Alternatives
économiques
-
...................................................
La
Grèce dans le retroviseur...
.........
La
Grèce est le miroir grossissant des
problèmes qui attendent les Européens,
tous les Européens.
....
Le Port du Pirée, poumon
économique de la Grèce, est en
cours de cession.
Il constitue, déjà, une zone de non
droit pour les indigènes, réservée
exclusivement à la Chine et à ses
ressortissants. La vente du fournisseur
d'électricité du pays vient d'être
repoussée par Alexis Tsipras.
..........
En
France, l'aéroport de Toulouse-Blagnac,
auxiliaire indispensable d' AIRBUS, est cédé,
sans nécessité financière ou
économique ;
ALSTOM, pour recapitalisation, à
l'américain GENERAL ELECTRICITEQUE, sans
oublier le fleuron de la métallurgie
ARCELOR. Le finlandais NOKIA cédé à
Microsoft, etc, etc ...
..........
La
nature des investissements chinois en Europe,
forcément prédatrice, consiste en
des rachats ou prises de participation dans les
entreprises. Ils ne sont pas à mettre sur
le même plan que les investissements
européens en Chine composés
exclusivement d'implantations industrielles et
commerciales nouvelles, forcément
accompagnées d'un transfert de
technologie. C'est ainsi que les Allemands ont
offert, pour répondre aux exigences de
leur client, toutes les procédures
indispensables à la construction du train
à grande vitesse !
..........
Comment
peut-on s'étonner que le modèle
social soit en panne, nos exportations en berne,
la dette en hausse, les budgets en baisse, le
chômage à des niveaux records,...et
la puissante Allemagne qui peine à imposer
un SMIG sans affecter sa compétitivité.
.........
Les
États, après avoir renfloué
massivement leurs banques et restauré le
crédit, vendent leurs actifs les plus
stratégiques pour relancer la
consommation, l'offre et l'investissement, régler
les intérêts de la dette,
sauvegarder le pouvoir d'achat...sans obtenir la
croissance, définitivement
perdue.
..........Il
est donc urgent et nécessaire de mettre
en place un projet
européen
rationnel, constitué de coopérations
technologiques,
scientifiques
et industrielles
concrètes... des « E.A.D.S » variés
et nombreux : La mutualisation et la
spécialisation des acteurs économiques
qui ont, seuls, le pouvoir de nous redonner
confiance, espoir dans un avenir commun ... et
souveraineté ...
..............................................................................................Ferdinando
Riccardi: ...................
FORUM
...............................................................Grèce:
perplexités
et incertitudes
|
|
..
..........Le
Le
plus grand service que l’Europe peut rendre à la
Grèce, et à elle-même, est de refuser,sur son
territoire, à tous navires sous pavillon de complaisance,
d'accoster : ces paradis fiscaux ambulants, affranchis, sous
le fallacieux prétexte de compétitivité, de
toute
-
......................................Europe
et
immigration (s)
..........Les
Allemands on choisi une immigration européenne
et diplômée pour résoudre,
désormais, leurs problèmes
démographiques et répondre aux besoins
de leur économie .
C'est
leurs choix.
..........Les
pays du « Sud », dont la
France, sont condamnés à gérer
quotidiennement une immigration subie, non
européenne, et non diplômée.
C'est la réalité.
..........Les
difficultés inextricables pour endiguer la
vague de migrants, à Melilla, Lampedusa, à
Vintimille ou à Calais, n'ont pas été
atténuées par le Traité
de Schengen, qui
laisse les pays du sud affronter, seuls, une crise
sans précédent, sans obtenir des
ressources, légitimes, de la part de la
Communauté européenne.
..........Le
même Traité
de Schengen donne à
tout migrant, physiquement présent
sur le sol européen,
un permis
( abusif
et inapproprié
) de
libre circulation,
à l'instar des citoyens de
l'U.E, ce qui ne permet à
aucun Etat de maîtriser
les flux massifs
de populations, qu'elles soient clandestines,
mafieuses... ou
terroristes !
..........Pour
cela, la Communauté européenne a
l'obligation de financer des camps d’hébergement
décents pour y contenir et retenir ces
populations extra-communautaires postulantes. Frontex
a la mission de servir de négociateur
et d’intercéder entre les demandeurs
d'asile et les autorités nationales, afin
d'acheminer ces personnes, sous sa responsabilité,
dans les pays
d’accueils, consentants.
..........Enfin
le budget communautaire doit participer directement à
l’effort des polices et des organismes
sanitaires locaux aux frontières sensibles de
l'Europe ( grecques,
bulgares, espagnoles, italiennes )
mais aussi de subventionner les opérations de
rapatriement et d'accompagnement dans les pays
d'origine
..................................
Dans le strict respect du principe de subsidiarité
et de réalité.
..
.....
|
|
.......
..............................................................................................
L'Europe,
l'Islam
et les
caricatures
..........
Les
Européens ont imposé par la force, pendant des
siècles, leurs façons de penser, au reste du Monde.
..........
Par
la violence de ses effets, les caricatures du Prophète et
les blessures qu'elles entraînent dans le monde musulman, ont
fait ressurgir l'image d'une Europe qui impose, toujours, son
modèle de pensée.
..........
Lorsque
la
liberté d'expression s'oppose à la liberté de
conscience, le message démocratique de l'occident est
entaché par l'intolérance sous-jacente d'un média
irresponsable, sous le fallacieux prétexte de faire rire !
..........
L'absence
de retenue et de neutralité à l’égard
des religions, prive les responsables politiques des arguments pour
justifier et imposer, dans le domaine public, les lois, la laïcité,
la culture et l'identité européenne .
........................................................................................................................
-
.............................L
U.E.
et multinationales.
Une
partie considérable des activités
humaines, dans le monde, contribue à la
vitalité des multinationales.
Les
locomotives de l'économie sont des cartels,
présents sur toute la scène
internationale pour produire des biens, offrir des
services ou faire exister de grandes enseignes de
distribution, à vocation universelle.
Ce
monde pousse vers la concentration des entreprises
afin de réaliser des gains d'économie
d'échelle et une réduction des coûts,
écartant tout ce qui ressemble à de la
dispersion et de l'émiettement de la
production, avec les conséquences que l'on
devine pour l'entreprise familiale...
Mais
la conquête de marchés, toute reconquête
industrielle, technologique ou scientifique ne peut
être obtenues que par le truchement et le canal
de ces champions mondiaux ( européens si
possible ), capables de lutter à égalité
avec les autres : Dans leurs sillages, toute une
économie de services et de sous-traitants
devant se développer.
C'est
de synergie, qu'il s'agit de favoriser et non de
« marché idéal »
basé sur la « concurrence libre et
non faussée » qui a fragilisé,
pendant des décennies, le potentiel industriel
des Européens, notamment celui de la France.
Tout ce qui paraît ériger un avantage
national, voir européen, a été
« traqué sans pitié »
par Bruxelles !
Alors
que dans le même temps, les grandes firmes se
sont affranchies de leurs obligations, ont
externalisé leurs sièges sociaux et
utilisé les paradis fiscaux pour échapper
à l'impôt, elles sont devenues les
acteurs et les principaux responsables du déclin
économique de l'Europe.
La
Grande-Bretagne, « qui vient de décider
d'introduire une taxe ( 25%) sur les bénéfices
générés par les multinationales
sur les activités au Royaume-uni, et qu'elles
transfèrent hors du pays »
........
ouvre la
voie à
une
harmonisation fiscale, en Europe, à un niveau
aussi décisif :...
A
Jean-Claude
Juncker d'apporter la preuve de son engagement
européen.
............
.......................
............
|
|
..........1 000 milliards
d'euros ! C'est
la somme colossale qui échappe aux États chaque année
en Europe. Jamais l'évasion fiscale n'a été
aussi forte dans le monde......En 2010, la Barbade, les
Bermudes et les Îles Vierges britanniques ont reçu
plus d'« investissements » étrangers
que l'Allemagne. Les 50 plus grandes entreprises européennes
ont domicilié un
cinquième de leurs filiales dans des paradis fiscaux.
Un quart des filiales des banques européennes ont fait de
même. Les champions américains de l'économie
numérique ne payent d'impôt ni là où ils
collectent les données qui font leur richesse, ni là
où ils vendent leurs produits.
......WWW.EURACTIV.FR.
le continent africain perd
l’équivalent de trois fois l’aide au
développement qu’il reçoit... lire
COMMUNIQUE
« Le principal problème
est l’évasion fiscale des multinationales, puisque
ce phénomène représente 60 % de
l’argent que l’on perd. La corruption représente
entre 12 et 15 %. Le reste est avant tout engendré
par les mauvaises pratiques commerciales ».
.............................................................
EUROPA
Transformer
l'Euro-conseil en Directoire, avec la nomination d'un
Secrétaire-général à sa tête, est
la proposition de M.Giscard d’Estaing,
afin d'aboutir à l'intérieur des 28, et sans modifier
les Traités, à une fédération
d’États-nations.
*
« achever
l'intégration économique et monétaire de la
zone euro pour en faire une puissance du XXI ° siècle. »
*
« harmoniser
progressivement la fiscalité des entreprises et des
individus à l'exclusion de la fiscalité régionale
ou locale ».
*
« Introduire un
mécanisme de solidarité financière entre les
États »
*
«
Associer
le Parlement européen, les Parlement nationaux, et le
Directoire
avec
un congrès annuel des peuples, pour soumettre à la
discussion les actes du Directoire »
La
zone euro, en raison de sa dimension et de l'importance de ses
problèmes intérieurs ( la croissance et l'emploi) et
extérieurs ( le taux de change et la réglementation
bancaire) a besoin d'un échange de vues régulier,
écartant les excès de communication des « sommets »,
et assurant à l'opinion et aux décideurs un pilotage
plus précis.
-
.........U.E :
Une
organisation éclatée.
La
supériorité démocratique du
Parlement européen sur les assemblées
nationales était indéniable :
l’intérêt
général, la prise en compte des
réalités, la bonne volonté, et
rarement les manœuvres politiciennes qui
prospèrent depuis les dernières
élections de Mai.
A
partir de ce constat, l'organisation de la Commission
doit être profondément repensée.
Après
son audition préalable, devant les
parlementaires de Strasbourg, chaque Commissaire est
comptable de ses actions pendant toute la durée
de son mandat. La question de confiance ( ou
motion de censure ) n'est pas posée au
Collège dans son ensemble, mais à
chaque Commissaire, individuellement.
Chaque
Commissaire a deux missions essentielles : le
transfert de compétence et l'harmonisation des
règles, en Europe...pour son département.
Il
porte ses projets, dans le cadre de la codécision,
devant la Conseil des Ministres et devant le
Parlement, après l'avis de ses pairs .
L'attribution de son budget ne peut se faire que dans
le cadre de la codécision avec toutes les
parties, solidaires de son programme.
La
tentative de politiser la Commission, au travers de
la nomination de son Président (
nomination de J.C. Junker candidat factice du
P.P.E.
), et
donc d'en faire, insidieusement, un dispositif
gouvernemental et pyramidal, remet en cause
l'équilibre institutionnel de l'Union et la
possibilité d'unir durablement des États
et des peuples.
.................. ;.......Explications
de M. Valéry Giscard d'Estaing
....
FORUM
|
|
.
....................
«
L'autorité morale de Juncker est mise à mal ».
Paul
Jorion......
TRIBUNES
.............................
Réalités
européennes.
............
La
Commission, soutenue par la la Cour européenne de Justice a
estimé ( Directe
2004 -038 )
que la libre circulation des citoyens européens était
déraisonnable, en apportant des restrictions à ce
que l'ont peut désigner comme du « Tourisme
social ».
.....
Avec
une «Europe fiscale» et une «Europe
sociale»,inexistantes il était paradoxal d'imposer
«l'Europe de la générosité» avec
un décalage, aussi criant de ressources, des uns par
rapport aux autres, pour l'appliquer à tous les Européens.
.....
Aucune
décision communautaire ne peut être prise, au nom de
l’intérêt général, sans mesurer
et débattre des conséquences pour les indigènes
et leurs États respectifs.
..........
La bienfaisance, dictée
par Bruxelles, se fait trop souvent au détriment des plus
fragiles dans des zones déjà en difficultés.
...........
Construite
à partir de principes humanistes et d'une grande part
d'idéalisme, l'Europe ne devrait jamais se couper des
réalités : Chaque projet de directive (lois
européennes)
doit
bénéficier d'une large publicité et d'un
débat dans tous les États de l'Union, afin de
conserver à la construction européenne toute sa
légitimé.
ACTUALITE
« L'Europe
devrait impérativement se réformer . Ce n'est pas
impossible mais impliquerait notamment de moins s'ingérer
dans le détail de la vie économique, sociale, et
locale des territoires....Pensez qu'en France, de nos jours, même
le
régime des travaux sur les petites rivières est
codifié par des textes européens,
alors
qu'aux États-Unis, dans le Colorado par exemple, personne
n'interroge
Washington pour connaître la réglementation des
cours d'eau » .
................................................................................................................................. ;Valéry
Giscard d’Estaing. 12
Août 2014
-
..............................................La
France dans l'impasse.
« Il
existe
beaucoup de possibilités de créer de
la croissance sans argent supplémentaire »
(
Angela MERKEL ) ......
La
France
n'a pas su tirer toutes les ficelles et les
opportunités de la mondialisation, mais
l'Europe n'a pas .....
...
...............................................................Explications :
...Objections
...lire...direct
|
|
........................EUROPE :
Vers une japonisation ?
Jean-Marie
Colombani Lire ......:
TRIBUNES
...............................................................................................Slate.fr
-
................................Solutions
européennes...
...........
Chaque État de
l'Union défend sa souveraineté: Une
histoire riche de deux mille ans que les Institutions
européennes ont le devoir de préserver.
..........
L'idée
de supranationalité n'est pas inscrite dans le
projet européen ; L'intégration,
comme postulat, nuit à la vitalité de
l'ensemble ; Ce sont nos différences qui
s'exportent dans un Monde qui se globalise ;
S'en remettre à une nébuleuse, la
Commission, entraîne des réactions
identitaires.
..........
Une organisation trop rationnelle et le juridisme
ambiant pèsent sur la créativité,
briguent les énergies . La concentration
du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif
dans ce qui s'apparente à une oligarchie, à
Bruxelles, rend incompréhensible les
Institutions .
..........
En réalité,
les deux sources de légitimité
démocratique ne sont pas garanties :
celle des peuples et celle des gouvernements:
«
Pourquoi , dès lors, ne pas rendre la
commission politiquement responsable devant le
Conseil, comme elle l'est devant le parlement ».
(1)
.........
«
Pourquoi ne pas fusionner, dans le même temps
deux institutions que rien, en définitive, ne
sépare : le Conseil européen et le
Conseil des Ministres »
... pour
devenir un exécutif qui s'affiche. (1)
..........
Le Parlement,
par ailleurs, serait bien inspiré
de résider
en permanence à Strasbourg,
à l'abri des lobbies, pour
exercer, en
toute indépendance, son rôle législatif.
......................................................................
... afin
que l'Europe soit une authentique république.
................................................................................................................(1)
Pascal
LAMY
Mai 2014
...
......
|
|
.......Le
savant dosage ....Aurélien
Girard .........
Epoch
Times.........
lire :
FORUM
Renouveler l'exécutif
bruxellois est un travail d'horloger ou de neurochirurgien... En
nommant Donald Tusk et Fréderica Mogherini ....
-
........................................................
G.B :
L'enjeu d'un scrutin.
..........
Le référendum
décidé par Davis
Cameron ne doit pas avoir d'autre alternative au OUI,
très hypothétique, que le départ
et la séparation de la Grande-Bretagne avec la
Communauté européenne.
..........
Un contrat d'association que
certains imaginent, pour maintenir, malgré
tout, notre voisin d'outre-manche, dans le giron de
l'Union, conduirait irrémédiablement à
la victoire des eurosceptiques, pour qui les Anglais
sont les champions, à une Europe à la
carte, à un immense appel d'air vers la
sortie !
..........
En réalité, jamais la
Grande-Bretagne n'acceptera que l'Europe devienne un
acteur politique, capable de peser, collectivement
sur les affaires du monde . L'activisme, dans ce
sens, de Tony Blair à Cameron, en témoigne.
Sous couvert de pragmatisme, et au nom de la défense
des intérêts britanniques, l'idéal
des pères fondateurs a été
régulièrement contesté. Qui peut
l'ignorer ?
.........
Les milieux
d'affaires américains menacent la place de
Londres de représailles économiques en
cas de victoire du NON.
Il est temps que toute la Communauté
européenne ait le courage de dire NON
à ceux qui travaillent à
sa perte.
...
......
|
|
Les
conséquences d'une Europe américaine dans
l'affaire ukrainienne. Explications :
...Objections
...lire...direct
...............................Le
retour des rapports de force en Europe.
Renaud
Girard
-
............................................Le
« franco-allemand »
obsessionnel !
........... ;.......
Rien
n'est plus proche du fonctionnement de l'Europe qu'un
syndic de copropriété, de ses parties
communes et privatives , de ses règlements
....
..........
La proposition de Nicolas Sarkozy, à
l'occasion des élections du Parlement
européen, de créer « une
grande zone économique franco-allemand »,
zone qui prospère depuis le marché
commun et l'euro, contrecarre toute idée
d'union, de réunion, de projet européen.
........
Que penser d'une copropriété, où
seuls les grands appartements, avec beaucoup de
millièmes, seraient habilités à
décider, lors des assemblées générales.
.................
Le franco-allemand obsessionnel est la négation
d'une Europe économique et politique. Vanté
par tous les gouvernement de la V° république,
exalté par les plus europhiles, il est un aveu
de faiblesse et un moyen de ne pas assumer ses
responsabilités au niveau communautaire... qui
comporte l'immense avantage de réunir, autour
de majorités ( qualifiées) l'ensemble
des européens, sans ostracisme ni arrogance.
..............
Le tête à tête franco-allemand,
systématique et permanent, radicalise les
oppositions, affaiblit les leadership, réduit
les tractations à un rapport de force,
décourage les bonnes volontés.
...........
Il trouve ses limites dans l'isolement actuel de la
France et l'influence disproportionnée de
l'Allemagne en Europe.
...
......
|
|
-
..................................................................U.E :
Une démocratie exigeante.
..........
La montée en
puissance du Parlement européen, avec la
candidature de Jean-Claude Juncker,
peut être interprétée par
certains comme une victoire de l'Europe
supranationale sur celle des nations qui la
composent.
.........
Si c'était la cas, l'Union européenne
s'éloignerait de l'idéal fédéraliste
et des moyens pour y parvenir.
..........
Pour le Parlement européen,
c'est un indéniable atout d'avoir réussi
à imposer son candidat, mais l'équilibre
institutionnel de toute organisation démocratique
réclame un parlement qui légifère
souverainement, et un exécutif
qui décide vite et fort : «
la capacité de
décision, nous les européens, nous la
sommes laissé interdire...dans un monde où
la brutalité est à l'ordre du jour,
l'Europe n'est pas commandée ».
(
Michel
Rocard )
..............
Si la
responsabilité,
désormais partagée, de désigner
les
titulaires de la Commission, entraîne une
rivalité permanente entre le Conseil et
l'Assemblée de Strasbourg, pour en faire un
enjeu de pouvoir, l'Europe serait alors
ingouvernable.
...............
L'Union
européenne est une organisation à
hautes valeurs ajoutées que les affrontements
politiciens ordinaires ne peuvent motiver.
..........
C'est
dire que le choix et la nomination des Commissaires
et de leur Président doit se faire dans un
esprit de consensus, entre les majorités
qualifiées des deux
institutions
de l'Union. ..
...
|
|
.............
...........................................................................................................................Le
Traité transatlantique de libre échange : le
doute !
.....
Le
système qui permet à une entreprise d'attaquer et de
faire condamner un État quand celle-ci estime qu'une
législation nuit à ses intérêts, est la
négation de la souveraineté des États
européens
(
Mécanisme
de règlement des différents avec une instance
d'arbitrage international
).
.....
Un État
qui instrumentalise ses propres services pour punir les activités
d'une entreprise étrangère
(
Affaire
B.N.P - embargo Cuba-Soudan-Iran ),
sans passer par la
case diplomatique, défie la souveraineté de l'Europe
et son indépendance.
.....C'est
pourtant la conception et la pratique de notre partenaire américain
dans la négociation du Traité transatlantique...pour
lequel l'Europe perdrait son âme et son libre arbitre !
...............................................................................................................................................................................
Objections
lire
direct
-
...............................................25
Mai :
Une
élection pour rien ?
.......
Le
déficit démocratique s'est transformé
en débâcle pour l'Europe. «
Obscurité, technocratie, libéralisme
sans principe, pouvoir caché et diffus »
... « L'Europe
n'est pas morte. Mais l'Europe se meurt »
. ( Laurent
Joffrin)
....
..Sans
exonérer les responsables de la crise, des
déficits et de la dette, le comportement des
banques et de la finance- outre-atlantique,
les bulles immobilières en Espagne,
l'anarchie grecque ... les insuffisances
démocratiques de la construction européenne,
les méthodes employées pour faire
avancer l'intégration, expliquent,
grandement l’euroscepticisme.
....
.....De
la composition d'un Parlement, dans toute
république parlementaire, un exécutif
se constitue et s'organise. Il n'en est rien pour
l'Europe, qui persiste à nommer des
Commissaires, à Bruxelles, avec des
titulaires non représentatifs du suffrage
universel : des Hauts-fonctionnaires privés
de la légitimité des élus et
du mandat des électeurs.
.........Les
compétences et les énergies, parmi
les Parlementaires de Strasbourg, sont' elles si
rares pour ne pas appeler à la gouvernance
des institutions européennes, des hommes et
des femmes que les Européens se sont
choisis, le 25 Mai, en toute liberté ?
...***
....................
........... Le
Parlement, la dernière chance de l'Europe.
............
|
|
............................................
............« On
ne peut lutter contre la démagogie que par la démocratie »
(
Charles de Gaulle)
............................par
Ferdinando
Riccardi: Vision
positive des difficultés actuelles de l'Europe et de leur
évolution Cahiers
du REF
.........................................................................................................................
-
........ Engagement
du Parlementaire
européen.
........
Candidat à la députation, je
m'engage à agir pour l'efficacité et la
démocratisation
de toutes les institutions européennes.
.............
A cet effet :
........
Je refuse de valider la
candidature de tout Commissaire européen
qui ne serait pas issu du Parlement européen.
........
Je revendique d'être informé
et consulté sur tout projet de
Directive.
........
Je
m'attache à dénoncer toute décision
ou prise de position du Conseil européen qui
ne serait pas le
résultat d'un débat transparent suivi
d'un vote à la majorité qualifiée,
afin d'écarter
les marchandages de couloir, les pressions
souterraines, les influences extérieures.
........
Le principe de Subsidiarité
sera impulsé, pour tous les actes
communautaires, par une commission spéciale du
Parlement européen : Arbitrage entre la
souveraineté légitime des États
et l’intérêt bien compris d'une
fédération.
...............................
Le
Parlement, la dernière chance de l'Europe.
............
|
|
Martin Schulz «
Nous avons passé un accord, Juncker, Verhofstadt et moi :
ce
sera l'un de nous trois et personne d'autre »
Un
clivage artificiel gauche-droite à l'assemblée de
Strasbourg, via la Commission, n'est pas la réponse au
besoin de légitimité démocratique
en Europe. Les
majorités d'idées, qui sont la marque du Parlement
européen, les majorités qualifiées qu'il
dégage, ne sont pas compatibles avec les pratiques
politiciennes des Parlements nationaux. Rien ne justifie des
majorités et des oppositions figées sur des enjeux
communautaires et les projets
de
l'Union.
..................................................
....... ....U.E:
Retour sur investissement...
........
...........L’identification
des citoyens à une communauté de destin est un
fondement de l'Union
européenne comme
toute entité politique qui compte dans le monde.
..........Cette
identification est d'ordre moral, tout autant que sociale,
culturelle et aujourd'hui prioritairement économique.
..........C'est
de l'importance de la force des marchés intérieurs,
que les multinationales, nos champions industriels et
technologiques, ont pris l'élan et la vigueur pour conquérir
le monde.
..........Les
États de l'union, qui par des conditions favorables, ont
permis à ces entreprises de dimension exceptionnelle de
prospérer, sont en droit de réclamer un
retour sur investissements : formation et
éducation, infrastructures, environnement culturel et
scientifique, à pérenniser.
..........Un
patriotisme économique
européen n'est pas incompatible avec les
échanges commerciaux et les marchés internationaux, à
l'instar de tous nos partenaires, États-Unis, Chine etc...
..........C'est
pourquoi l'Europe doit changer de logiciel que les Traités,
vieux de cinquante ans, lui prescrivent, sous le fallacieux motif
de lutter contre le protectionnisme.
-
........................
.................Pourquoi
l'Europe
va
mal ?
..........
Dès
l'origine, la voie de la démocratie a été
écartée au profit d'un corps de
technocrates : Le consommateur a prévalu
sur le citoyen, la libération des capitaux sur
la moralisation du capital, la concurrence sauvage
sur le tissu industriel, l'international sur le
local.
.........A
quelques exceptions près, tout ce qui
ressemblait à une action concertée,
entre acteurs économiques, est
devenu
suspect et considéré comme illicite,
voir protectionniste ; A contrario, les accords
bilatéraux, hors communautaires se sont
multipliés, avec
les pays
émergents, entraînant des transferts de
technologie, massifs, préjudiciables à
la compétitivité de l'Europe :
Décrochage industriel et social, chômage.
..........
Privés du ciment moral que
constitue, pour la maison commune, le sentiment de
vivre une aventure historique, les
citoyens ont été dépossédés
de l'exercice démocratique et frustrés
de la chose publique.
..........
Mais
quel
remède
serait
plus efficace et
curatif qu'une Commission composée
exclusivement de
Parlementaires de Strasbourg, élus
démocratiquement ...pour
changer
le
visage de l'Europe.
|
|
Jean Arthuis : 7
bonnes raisons de s'opposer au traité de libre-échange
transatlantique
.........
.......................................................................lire :
FORUM
-
...........................................................................
L'Europe Made
in Germany » ?
......83
% des
Français jugent l'action européenne
inefficace (
BVA
– IRIS « Le Parisien »
)
:
Une crise existentielle qui met en cause la
légitimité de l'Union.
......La
violence de la crise financière et ses
conséquences économiques et sociales
ont aggravé les déséquilibres
entre les Etats :
Le triomphalisme économique de l'Allemagne et
les erreurs de stratégie de ses partenaires,
dont la France.
......On
peut parler de « désunion »
culturelle sous la pression de distorsions
économiques, qui mettent en péril la
Maison commune et bien sûr le couple
franco-allemand.
..
..Les
conséquences sur le plan institutionnel sont
inévitables :
Les Allemands, pour
imposer la rigueur, privilégient et
instrumentalisent les institutions qui ne dépendent
pas du suffrage universel :
La Commission, la BCE, la cour de Justice, les
mécanismes de correction, et même leur
propre cour constitutionnelle de
Karlsruhe,
organisations qui imposent une ligne arbitraire et
donc antidémocratique à l'ensemble des
Européens.
......Les
Français et leurs partenaires, ont toute
légitimité à se demander si
cette Europe « Made
in Germany » est
la plus propice à leur épanouissement,
à leur faculté de rebond et à la
préservation de leurs identités, quand
les chances d'aboutir à un authentique
fédéralisme démocratique,
s'éloignent .
............Epilogue :
C'est à la suite de tractations discrètes
et de marchandages secrets, que Madame Merkel a
écarté, lors du vote sur la désignation
des têtes de liste P.P.E. aux élections
du Parlement, la candidature de Michel Barnier, au
profit du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.
......Madame
Merkel n'avait jamais caché son opposition à
la nomination du Président de la Commission
par les Parlementaires européens, initiative
qui ouvrait la voie à une Europe plus
démocratique, incontestable. Mission
accomplie ...
..............................
. .................
...............
..Intenses
pressions allemandes (
Source CONTEXTE)
Son
adversaire, le Français Michel Barnier,
s’est battu jusqu’au bout, malgré
les pressions pour qu’il retire sa
candidature. De nombreux dirigeants du PPE
souhaitaient éviter un vote et auraient
préféré un plébiscite
en faveur de M. Juncker.
Le
commissaire au Marché intérieur n’a
pas à rougir de son score : il a
rallié 40 % des délégués
issus des 27 pays représentés au PPE.
Pour certains participants, il s’agit même
d’un premier avertissement adressé aux
conservateurs allemands, accusés d’avoir
la main mise sur le parti.
“Le lobby de la CDU a été
très intense, ils ont été
jusqu’à menacer les petites
délégations de ne pas obtenir de
postes importants dans le prochain Parlement,
affirme un élu européen. Ce
comportement a beaucoup agacé et créé
une césure entre les délégués
et les états-majors des partis. ”
Les Espagnols
auraient ainsi accepté de se rallier au
choix d’Angela Merkel dans l’espoir
d’obtenir la présidence de
l’Eurogroupe dans un avenir proche.
|
|
entreprises,
selon un chapitre de l'accord commercial entre l'UE et le Canada
signé en novembre dernier
L'accord de libre échange U.E –
États-Unis : Un
marché de dupes ?.
Objections
lire
direct
-
..........................................................................................
L'emploi
en Europe.
......................Des
habitants d'une cité qui bloquent un chantier
avoisinant, afin d'être embauchés par
l'entreprise de B.T.P, illustrent concrètement,
le problème de la libre
circulation des travailleurs en Europe :
Les intérimaires de cette importante société
* sont recrutés en Europe de l'Est, les
demandeurs d'emplois des quartiers nord de Marseille
sont qualifiés !
...............
«
Toute discrimination
fondée sur la nationalité ou le lieu de
résidence étant interdite »
l'entreprise, toutes les entreprises, ont la liberté
et les moyens de faire baisser le coût du
travail, car il ne s'agit que
de cela, dans un secteur qui
n'est pas exposé à la concurrence
internationale.
...............
Faut'il
donner à tout citoyen européen un droit
inconditionnel de s'installer là ou il veut ?
La « liberté
de circuler n'est pas la liberté
d'installation » ; La Directive sur
les Services, dite Bolkestein
avait entraîné
l'échec du Référendum
constitutionnel, par la France et les Pays-bas, en
2005 :
amendée mais dévoyée, elle ne
provoque que aigreur et amertume à l'égard
de l'Europe.
.............
Forcer
les pays de l'Union à accepter tous les
migrants européen, sans distinction, donne
lieu à une opposition et à une révolte
qui va se traduire dans les urnes le 25 mai, par la
montée des extrêmes, inédite.
.............
A
moins
de concevoir, d'ici là, un
antidote,
une
nouvelle directive, qui donne priorité absolue
au bassin d'emploi ... loin des
idées
toutes faites sur une intégration qui reste,
en l'état actuel de la construction
européenne, une dangereuse utopie.
*
Dernière
heure : Le
groupe immobilier NEXITY chargé du chantier
des Docks libres de Marseille « consent »
(!) à discuter avec les « bloqueurs »
pour un quota ne dépasse pas 15% de la masse
salariale . .
|
|
ère...
sauf
-
.........2014 :
le
sursaut ( démocratique ) ou le chaos...
....................
Il ne reste
que quelques mois pour appeler les déçus
de l’Europe à ne pas envoyer, le 25
Mai prochain, un nombre
suffisamment important de députés
eurosceptiques, qui seraient en capacité de
bloquer définitivement la machine
institutionnelle.
...................
Répondre aux
incrédules de la cause européenne par
« plus d'Europe », plus
d'intégration, plus de supranationalité,
plus de Commission et de technocratie , conduit
irrémédiablement à créer
une rupture et un divorce définitif entre
l'opinion et les idées de Jean Monnet et de
Robert Schuman.
..................
Les spéculations
sur une hypothétique constitution, un
gouvernement de l’Eurogroupe, une supervision
de la Commission sur les budgets nationaux (
proposition Merkel ) ne sont pas des réponses
qui correspondent à l'urgence de la
situation : la perspective de plus en plus
probable d'une entrée au Parlement européen
de partis extrêmes ou souverainistes,
suffisamment importante pour constituer une minorité
de blocage dévastatrice, fatale à
l'Europe....
...................
Un
plan B :
3
réformes
de fond, qui transforment radicalement la perception
des citoyens et de leurs élus à l'égard
de la construction européenne, sans modifier
les acquis du Traité de Lisbonne .
...................C'est
un engagement pour une Europe « vivante »
... au lendemain du 25 Mai :
..........
La
Commission :
Désignation des Commissaires parmi les membres
élus du Parlement européen,
représentatifs de toutes les sensibilités.
........
Le
Conseil :
Un seul titulaire (
élu à la majorité qualifiée
) pour assurer la
Présidence du Conseil et celle de la
Commission : figure emblématique de
l'union, rassembleur au dessus des clivages, garant
des particularismes, interlocuteur unique dans le
monde,
.........
Le
Parlement :
Rapprocher et établir des liens contractuels
entre le Parlement de chaque État et celui de
Strasbourg :
désignation du candidat à
la députation européenne parmi les élus
nationaux,(
déjà élus et suppléant
pour le poste vacant ),
afin d'établir une double légitimité
et une notoriété auprès des
électeurs.... et ainsi rendre cohérent
tout le travail des eurodéputés,
intervenir dans la politique de la Commission et l'
élaboration des directives et des circulaires.

|
|
ufWWW.jd-giuliani.eu...Jean-Dominique
Giuliani » :
Européennes :
La campagne n'est pas si belle !
E
-
.........................................
.. ......................
U.E. :
Renverser
la vapeur !
..........
Les
relations commerciales , dans le
grand marché, sont une « compétence
exclusive » de la Commission : Pour
tout ce qui n'est pas exclusif, elles sont
partagées !
............La
Commission est le maître d’œuvre
des donneurs d'ordre que sont le Conseil européen
et le Parlement : L’Europe démocratique
est à ce prix.
.....
Les artisans de
l'intégration européenne n'ont pas
pris le soin de définir et de rechercher qui,
de l’État ou de l'Union, était
le plus approprié et le plus efficace pour
mener à bien telle ou telle politique : Le
Parlement de Strasbourg doit être consulté,
en amont, sur le bien fondé d'une directive
ou d'une circulaire ; C'est le prix de la
démocratie pour l'Europe.
.....
Des cercles de
« coopérations renforcées »
doivent se multiplier pour palier aux règles
contraignantes et paralysantes de « l'unanimité »,
mais aussi de la « majorité
qualifiée », et cela dans le cadre
normal des institutions, afin d'échapper à
la paralysie progressive de l'Europe à 28.
.... Les
Européens ont le droit de choisir quelle
Europe ils veulent construire : « Une
Europe organisée et vivante »
(
Robert Schuman) .
............
|
|
des
réformes structurelles à l'Allemande.........François
LENGLET
......................................
........
Quelle
Europe pour 2014 ? par
François POTY.....
Les
Cahiers du R.E.F

-
................................................................................
.L'unité
dans
la diversité...
...
.....
Il
est manifeste que des citoyens et des organisations
civiles utilisent, sciemment, les institutions
européennes, en se pourvoyant devant la cour de
justice européenne, ou en sollicitant la
Commission, pour contester les lois et les décision
de leurs États respectifs, en pleine
contradiction avec le principe de
subsidiarité.
..............
La
recherche du niveau pertinent d'action publique, avec
le soucis de le faire à l'échelle la
mieux adaptée, est une condition vitale du
succès ou de l'échec du projet européen.
.............
L'empressement
de « Bruxelles » et de
« Luxembourg » à faire
écho à des requêtes, pour des
problèmes qui n'ont aucune incidence sur la vie
communautaire, constitue un hold-up institutionnel
grave : «
L’Union et les États-membres agissent en
tenant compte de la diversité des pratiques
nationales, en particulier dans le domaine des
relations conventionnelles ».
( Art III,103)
......
.... Les
pays ont beaucoup à apprendre les uns des
autres ; Leurs différences sont sources de
progrès : dans une économie
mondialisée, la seule valeur exportable repose
sur les particularismes régionaux,
intellectuels, culturels et sociaux... multiples.
.........
...
Le
nivellement imposé par un pouvoir
technocratique ou juridique, si bien intentionné
soit'il, casse les ressorts psychologiques des peuples
et la légitimité des élus qu'ils
ont porté aux responsabilités.
|
|
.......................................................................................................................BANQUES: supervision
unique, un véritable saut qualitatif ? CAHIERS
DU REF
BANQUES: supervision
unique, Nouy promet un véritable saut qualitatif
-
.................................
...............................L'Europe
(sociale) dévoyée...
...............La
mise à disposition massive de personnels
venus de Roumanie, dans les abattoirs bretons G.A.D,
a mis en lumière l'ampleur prise dans notre
pays par le recours à des travailleurs
« détachés »
..........
Le
travailleur détaché a remplacé
le fameux « plombier polonais »
qui resurgit sous la forme d'un « intérimaire » :
145.000 ouvriers venant des pays de l'Est en 2011,
avec un doublement chaque année , qui
exercent majoritairement dans l'économie qui
échappe à la concurrence
internationale : le bâtiment,
l'artisanat, la sous-traitance, mais aussi le monde
agricole, l'agro-alimentaire, le transport, etc.
........
Le
travailleur détaché échappe au
salaire minimum, au temps de travail réglementaire,
aux standards d'hygiène et de sécurité :
Une « délocalisation à
l'envers » qui tire les salaires vers le
bas en Allemagne et détruit les bassins
d'emplois des Francais. Une tricherie perdant
perdant.
........
Une
tricherie qui se heurte aux dispositions
communautaires ( art.III-18 ) qui stipulent que «
toute discrimination, fondée sur la
nationalité, entre travailleurs des États
membres, en ce qui concerne l'emploi et les autres
conditions de travail, est interdite » ,
afin « d'écarter des risques
graves pour le niveau de vie et d'emploi dans les
diverses régions et industries ».
(
art.III-19 ).
..
......
|
|
..................................
-
.........................
Immigration,
intégration ...
.................
..................
Savoir
qui, de l''Union ou d'un État, est le plus
approprié pour répondre à une
question qui se pose à tous, c'est résoudre
durablement le problème de l'intégration
européenne.
..........
Argumenter
sur des Traités ( intangibles) pour imposer une
réponse unique, globale et définitive à
un drame comme celui de Lampedusa, ou à la
situation des Roms en Europe, est contre-productif
: facultés d'accueil et situations
démographiques très inégales.
..........
Dissocier,
par exemple, le Traité de Schengen, qui
concerne les frontières extérieures...et
la libre circulation des hommes à l'intérieur
de l'Union, est d'une insincérité
totale : Ils concernent la même
problématique et le même ressenti à
l'égard de nouveaux arrivants, dans une
économie déclinante, incapable de faire
face !
...........La
Constitution des États-Unis d’Amérique
garantit, à chaque État de l' Union,
protection et assistance de leurs frontières
contre toute incursion. Qui s'en indigne ?
..........Acheminer
directement les demandeurs d'asile et les immigrés
clandestins vers les États de l' Union qui en
font la demande, sans faire usage des dispositions qui
concernent la libre circulation des Européens,
est le premier mandat de Frontex.
......
..Assister financièrement
les États du Sud, qui assument, seuls, l'énorme
charge d'accueil et de flux des immigrés, est
le premier devoir communautaire.
......
Donner
son avis, sans discernement ni écoute, depuis
Bruxelles, sauf à mettre en commun des outils
d'intervention, est irresponsable ; Transformer
des règles générales en
politiques hétérogènes, qui
répondent à des situations et à
des aspirations différentes, est la mission
principale pour laquelle l'Europe doit se consacrer
pour devenir une fédération...acceptée
par tous.
.........................WWW.jd-giuliani.eu...Jean-Dominique
Guilani » :
....
..................................................................Lampedusa :
l'émotion et la raison.
...........................................Les
CAHIERS DU REF
.....
......................... Au-delà
de l'information, par Ferdinando Riccardi:
......Lancement
en Hongrie d'un projet d'inclusion des Roms : le
projet « ROMACT »
|
|
..................................................................................2
visions
pour l'avenir de l'Europe
:
sur FORUM
-
...
....................................U.E :
Fédération
et
république ?
.................
Des
fédérations, ce sont des républiques
accolées les unes aux autres ; Ces
fédérations, sur le modèle des
États-Unis et sa constitution, garantissent à
chaque État « une forme républicaine
de gouvernement » : qui dit fédération
dit républiques
ou
ne dit rien.
..............
Mais le construction européenne,
depuis Bruxelles, a accrédité l'idée
que les dirigeants politiques nationaux ne sont pas
les bienvenus dans le fonctionnement institutionnel,
créant ainsi, un gouvernance à double
commande !
............
Ces mêmes
dirigeants, liés par des Traités, signés
dans le passé, dans un contexte forcément
différent, ne sont plus à même de
modifier le cours des événements, sauf à
sortir des rails constitutionnels.
..........
L'action commune, qui est l'atout décisif
de la Communauté, les Européens l'ont
vécue comme celle d'un club fermé, la
Commission, un cabinet secret et le Conseil, une
réunion de la dernière chance.
........
Les tractations de
couloir, les collusions souterraines et les bras de
fer ont pris le pas sur un débat ouvert, au
sommet, ruinant les chances du Conseil européen
d’apparaître, un jour, comme la chambre de
la gouvernance et des gouvernements dont l'Europe a
tant besoin, dans la transparence*,
pour devenir une authentique république.
*
Conseil
européen et Conseil des Ministres européens :
Vote
à la majorité qualifiée pour
toutes les décisions concernant l'Union, après
explication de vote des différentes parties,
en séance publique.
Titulaire
unique pour la Présidence de la Commission et
la Présidence du Conseil européen.
.....................................
..
|
|
-
...............................
U.E :
Le modèle allemand...
..................
Les institutions
européennes ont été incapables de
faire front, dans des conditions satisfaisantes, à
une crise financière majeure : nos élites
ont exercé leurs talents, pendant trop
longtemps, loin des réalités économiques,
influencées par le modèle anglo-saxon de
la déréglementation et de l'abaissement
des frontières, qui a rendu l'ensemble de
l'Europe si vulnérable et désarmée.
..................
La situation lamentable des finances
grecques, l’endettement insupportable des autres,
les divergences de compétitivité entre le
Nord et le Sud, dans l'Union, les délocalisations
massives, n'ont provoqué, au conseil, à
la Commission, à la B.C.E, de réactions
suffisamment appropriées pour atténuer le
cataclysme monétaire.
..................
Encouragés par
une monnaie trop forte*, et donc des importations trop
attractives, une grande partie de l’Europe a
abandonné son secteur productif, avec le sens de
l'effort et de la compétitivité que seuls
les Allemands ont cultivé, avec des résultats
remarquables.
..................L’Allemagne
est une société du consensus : La
densité des liens inter- entreprises, la
mutualisation des moyens entre les acteurs économiques
et les branches, ses effets sur la qualité, ont
permis une société « codéterminée »
et donc prospère.
..................Une
Europe « plus étroite » ne
peut s’exonérer des recettes qui ont
triomphé outre-Rhin, pour être en phase
avec sa propre histoire, sa propre culture économique
et sociale, ses intérêts particuliers,
forcément éloignés de nos
partenaires américains.
.................Une
Europe plus solidaire, nécessaire pour sauver
l'euro, ne peut s’exonérer de procédures
politiques qui font référence aux
« grandes coalitions », forme
d'union nationale pratiquée à Berlin,
pour le plus grand bénéfice du pays et sa
capacité à réformer.
................Les
clivages et les antagonismes gauche et droite, les
idéologies de toutes sortes, ne trouvent leur
aboutissement que dans une ambition européenne
commune qui ressemble, aujourd'hui, à
l'Allemagne.
................La
réforme de la gouvernance de l'Union doit
s'inspirer de la transparence démocratique des
meilleurs, d'une collégialité
apaisée par un exécutif qui canalise les
énergies au lieu de les diviser, les opposer,
les affaiblir.
* sous la pression
de Berlin
|
|
I.....Il
n'y a pas de solution à la
crise européenne avec
des dettes trop lourdes, des taux d’intérêt trop
chers et une monnaie trop chère... sauf des réformes
structurelles à l'Allemande.........François
LENGLET
-
..............................................
U.E :
La perte
de sens
...
..............L'idéal
européen s'est perdu quand le projet des Pères
fondateurs a cessé d'être une fin en soi
pour apparaître comme l'instrument d'une
mondialisation accélérée
ou le marche-pied d'un fédéralisme
mondial, l'Europe onusienne (1) : autre cause,
autres lieux.
.............Faute
d'associer intérêt national et politique
communautaire, les États avec leurs
responsables officiels, n'ont pas été
impliqués par les décisions de
Bruxelles : La technocratie a étouffé
les grands élans et les aventures collectives,
les solidarités qui naissent et permettent de
se mobiliser et aux hommes de se dépasser.
...........Les
entreprises européennes ont été
fragilisées par les marchés financiers
et les fonds de pension internationaux, qui se sont
servis de l'Union pour investir, les soumettre à
la loi du gain immédiat, les forcer à
délocaliser l'outil de travail et à
externaliser les profits et les centres de décision
... à contrario de toutes les grandes
puissances, dans le monde, qui ont imposé et
obtenu un lien indissociable de leurs acteurs
économiques avec la nation, à l'inverse
des dogmes maximalistes et ultra-libéraux de
certains commissaires bruxellois.
...........Des
décisions stratégiques ont été
prises avec désinvolture, sans prendre en
compte les aspirations et l’identité
propre des Européens, de leur modèle
social, des particularités culturelles, de leur
histoire exceptionnelle, de l'importance hautement
symbolique des frontières de l'Europe.
.........Enfin,
les Institutions ont « juridifié »
la
vie privée et publique (2), imposé une
morale, discrétionnaire, par un droit européen
souverain, au delà des nécessités
économiques du grand marché... sans
intérêt communautaire, à l'opposé
des principes qui inspirent une fédération,
toutes les fédérations.
(1)
expression de Jean-Louis Bourlanges.
(2)
confusion entretenue entre : la
Cour de justice européenne et la
cour européenne
des
droits de l'homme - le Conseil
européen et le Conseil de l'Europe.
|
|
...................................
...................................Les
Parlementaires fustigent la banalisation du « dumping
social » en Europe. COMMUNIQUE
.
......................Une
Union européenne en crise...........par
Jacques ATTALI ....lire.............
FORUM
.....................................................Bruno
Le Maire et
l'Europe :
Sa vérité
comme Ministre........COMMUNIQUE
-
.............................Les
enjeux
institutionnels
des
« européennes »
......
.La
polémique qui a suivi la déclaration de
Manuel
Barroso,
qualifiant de « réactionnaiares »
les défenseurs de « l'exception
culturelle »,
donne une idée de l'atmosphère qui va
régner en Europe, si le Président de la
Commission est désigné en fonction de
son appartenance au parti le plus important du
Parlement européen.( 2014).
.........Le
Président de la Commission a un rôle
d’impulsion , mais son monopole
d'initiatives se
limite à des objectifs communautaires (
l'exception culturelle comme l'Europe sociale ou
fiscale n'en sont pas )... sauf à revenir sur
les engagements d'un État défaillant et
préjudiciables à tous.
..........Quel
sort serait réservé à ses
pouvoirs d'arbitrage et de rapprochement des acteurs
politiques, si la Commission portait un projet
idéologique marqué
à
droite
ou
affiché à
gauche ?
.........Rien
ne serait plus préjudiciable, au projet
européen, qu'un mode de vie et de développement
soit imposé à des États, sans
l'aval du Conseil européen et du Parlement, à
la majorité qualifiée.
.........Manuel
Barroso
avait
récemment insisté sur « la
recherche d' unité entre les nations, mais dans
la reconnaissance et le respect de leur
souveraineté » : Le Président
de la Commission, en 2014, doit se situer à
l'écart des appareils, se contenter d'être
un facilitateur de la vie communautaire...et renoncer
à devenir le chef du « gouvernement
des gouvernements ».
...........
|
|
..............................e
et ne ...................as
.objections
lire :
le
véritable
carburant
du front
national..
lire
objections
le
véritable
carburant
du
front national..
-
................
.............................................................
U.E :
Au
risque de se perdre...
L’emballement des Européens
pour la proposition de Barak Obama, et son projet de
zone de libre échange Europe-U.S.A, est
indicatif de la cécité de la vieille
Europe à l'égard de ses propres
fragilités.
La perspective d'une « méga »
marché, avec des normes techniques communes des
deux cotés de l'Atlantique, offre, apparemment,
des avantages certains pour obtenir une taille optimale
propice à l'activité économique,
mais l'expérience de notre marché commun
et de la monnaie unique, depuis des décennies,
ont mis en évidence le danger à s'engager
sur le plan des échanges de biens et de
personnes, sans harmoniser les normes fiscales et
sociales.
Quant'aux
emplois, que les experts nous promettent de
multiplier, la baisse du chômage, et la
croissance, dépendent moins du degré de
la consommation que de la qualité et de la
compétitivité des producteurs,
pourvoyeurs de richesses et de plus-value économiques.
Enfin, comment accorder nos politiques
agricoles, assouplir l'accès aux services
publics, maîtriser les investissements et la
fiscalité des mufti-nationales, s' accommoder
du rôle stratégique de l'industrie de
l'armement ou s'accorder sur les O.G.M...sauf à
bouleverser et à abîmer nos différences.
C'est de culture, qu'il s'agit de
respecter, pour les Américains et pour les
Européens : le rapport à l'argent,
le rôle de l’État, la place de
l'entreprise, les relations sociales et l'exception
culturelle. (1)
L’Union
transatlantique ? Un OTAN économique,
pour lequel la puissante Amérique aurait les
clefs... et l'Europe, tout à perdre !
(1).« La
culture « est tout à fait dans le
mandat de négociation avec les
Etats-Unis »
......................................................Manuel
Barroso. ...
|
avec
les ) ..lire..............Les
CAHIERS DU REF
.....
.......... Au-delà
de l'information, par Ferdinando Riccardi:
|
|
..............................................
TRIBUNE
-
Jean-Noël
Tronc, directeur général de la Société
des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem)
explique
qu'il en va de l'avenir des industries françaises que
représentent le cinéma, l'édition ou les jeux
vidéo, créatrices d'emplois et de croissance.
..........................................................................................................................................
Lire ......:
TRIBUNES
.
-
.................................................................« Un
couple de rêve »
...........«
La Chine et l'Allemagne
forment, à l'avenir, un couple de rêve »
vient de déclarer le premier Ministre chinois,
Li Kequiang, après la condamnation par Berlin
de la proposition de la Commission européenne,
qui vise à instaurer une taxe d'importation sur
les panneaux photovoltaïques chinois... qui
bénéficient de subventions massives de
l’État.
..........La
Commission s’est lancée dans un bras de
fer pour pousser Pékin à un compromis
dans des négociations *
afin de faire cesser ces subventions. Effet
compromis !
.........En
échange, les entreprises allemandes se sont
ainsi vu promettre un « accès
privilégie » du marché
chinois dans plusieurs domaines...!
.........C'est
ce que M. Philippe Rösler, Ministre allemand de
l'économie, appelle « une
concurrence juste entre les pays », pour
laquelle la Commission et toutes les entreprises
européennes, n'ont pas la même
conception !
.........Les
partenaires de Madame Merkel, après cet accord
inique, devraient retrouver, de fait, et sans
contestation possible, toute leur liberté
d'accorder ou non, des aides d’État aux
entreprises en difficultés, qui sont victimes
de pratiques commerciales aussi déloyales.
.........Les
accusations de protectionnisme, si souvent proférées
par les Chinois, ne sont qu'une ruse pour dissimuler,
dans cette affaire comme dans le passé, un
mauvais coup pour tous les Européens, l'avenir
de leurs entreprises et de leurs emplois.
|
|
...........LA
VOIE FEDERALE ....avec
une loi organique pour changer 'Europe..........NOTRE
CONVICTION
as
-
.....................................................L'Europe
pour tous ...
......Aujourd'hui,
seules les institutions européennes ont la
capacité de restituer les 1000 milliards
d'évasion fiscale qui manquent cruellement à
la Grèce, à l'Italie et à tous
les autres : Les États-Unis ont obligé
la Suisse à répondre à leurs
exigences de transparence bancaire ; Le
Luxembourg et l'Autruche devront s'y conformer
...L’Europe tergiverse !
.............La
persistance de plusieurs paradis fiscaux (1)au sein de
l'Union, les écarts sur les taxes (2), le
dumping fiscal par l'impôt sur les sociétés
(3), les avantages réserves aux expatriés
(4), sont autant
d’agressions
vis
à vis du marché unique ... qui
fragilisent toute la communauté.
......................
............Tous
les efforts qui ont été consentis, pour
faire de l'Europe une zone de droit, économiquement
viable et équitable pour tous, sont anéantis
par des habitudes qui relèvent de la guerre
économique, et non de la juste et saine
concurrence.
......
...Contrairement
à l'harmonisation, la différenciation
fiscale n'apporte pas une dynamique mais favorise tous
les vices de la société.
........
1.Luxembourg,
Autriche, Andorre, Monaco -2.Taxes sur le tabac, les
alcools, les carburants -
3.
L’Irlande, la Grande-Bretagne - 4. La Belgique.
Un centre
commercial de 12000 M2, à la frontière
espagnole,à Figueras, est le paradis de la
consommation d'alcools et de tabac, qui cible une zone
de 1,5 millions de personnes , en Languedoc et
Roussillon.
|
|
....................................................................lire.......Les
CAHIERS DU REF
....................................................................... Au-delà
de l'information, par Ferdinando Riccardi:
.......................................................................
Tout
va mal en Europe à propos de l'énergie
?
-
..............................................................................
U.E :
Gouvernance
..........Le
projet de constitution européenne a été
« rattrapé » de justesse
par le « Traité simplifié »,
qui a restitué, quasiment, le texte initial de
la Convention, présidée par M. Giscard
d’Estaing.
..........C'est
l'adjonction, imposée, dans le projet
constitutionnel, de choix économiques et
idéologiques voulus par les Traités, qui
ont été à la source du désamour
pour l’Europe et de l'échec du référendum.
..........La
méthode communautaire a démontré
ses limites. L'Europe par les Traités est, tout
aussi, contestée.
.........
Ces mêmes limites, en ce qui concerne l'abandon
et le transfert de souveraineté, pour les
peuples et leurs dirigeants, ont été
atteintes .
.........Cependant,
le Traité de Lisbonne recèle et introduit
tous les mécanismes démocratiques d'une
organisation fédérale qui fonctionne :
Il ne demande qu'à être amélioré,
sans cesse, afin de donner les moyens de la gouvernance
partagée à
l'Union européenne.
|
|
.
-
....................U.E :
Relations
diplomatiques
et
échanges commerciaux.
.................
...............Les
négociations pour l'achat d’AIRBUS par la
Chine n'ont pas eu la dimension strictement
industrielle et économique des tractations avec
BOEING.
...............Les
autorités chinoises ont assorti le déblocage
de vingt airbus, de l'engagement de la France à
ne pas se « mêler » des
droits de l'homme et de l'occupation du Tibet.
.............L’Allemagne
avait tiré toutes les leçons des
conséquences désastreuses de la visite du
Dalai Lama à Paris pour la balance commerciale
de son voisin : La prospérité
allemande est liée, en partie, à son
effacement sur la scène internationale.
.............L'Europe,
première puissance économique du monde (
par le nombre de ses consommateurs) sera un nain
politique aussi longtemps que les intérêts
domestiques , vitaux, ne seront pas pris en
considération par l'Union, pour imposer la
réciprocité dans les échanges de
biens : la propriété industrielle,
l'ouverture des marchés publics chez nos
partenaires, etc...
.
.......Pour cela, les Européens
ont l'obligation de peser, collectivement, de tout leur
poids, dans la balance des affaires du monde, qui sont
impitoyables pour les faibles et les solitaires.
Maurice TAYLOR
( Titan) : « Les
fabricants chinois de pneus, massivement
subventionnés par leur gouvernement,
inondent la marché international et notamment la
France de leurs produits »
M.CAMERON
«
Il s'agit de savoir comment parvenir à une
Europe plus compétitive, plus ouverte et plus
flexible » !
M
MITTAL «
L’Europe ne se protège pas assez »
!
|
|
..WWW.EURACTIV.FR.
...
-
.........
.......
....
Les
aspects criminels de la concurrence (
libre et non faussée )
..........L'effondrement
meurtrier d'un immeuble de huit étages qui
abritait des ateliers de confection de grandes marques
européennes, au Bangladesh ( 1000 morts ) est un
drame qui touche directement la conscience des
consommateurs européens.
..........Pour
se disculper, les dirigeants locaux ont dénoncé
les pressions qu'ils subissent de la part des donneurs
d'ordre, sur les délais et sur les prix, exigés
par les grandes enseignes.
..........De
véritables états-major de la distribution
mondiale, qui s'attribuent des marges décuplées,
dans des usines à consommer, règnent sur
la fabrication et l'industrie textile, sans contraintes
sociales , dans des régions qui n'en connaissent
pas.
.........La
Commission (1)
, qui
attribue toutes les vertus à la concurrence
libre et non faussée,
en Europe, ne semble pas concernée par les
conditions de vie de populations qui participent à
un commerce si peu équitable : Un commerce,
équitable pour tous, ne peut se dispenser de
règles et de normes que les Européens,
champions des droits de l'homme et de la protection
sociale, s'appliquent à eux-mêmes.
(1)
sa seule compétence
exclusive est la politique de la concurrence.
|
WW.jd-giuliani.eu...Jean-Dominique
Giuliani » :
..................Hommage
à Robert Schuman
|
|
e et
ne pas minimiser
................................................................................................
Sursaut
indispensable
......L’Europe
se meurt. Son souffle démocratique s’affaiblit
gravement . Chaque nation s’évertue à régler
ses problèmes individuellement, trop souvent aux dépens
de ses voisins .Beaucoup parlent de fédéralisme et
d’union politique sans avoir une réelle volonté
d’aboutir . Et les populismes destructeurs prolifèrent
chez ceux qui n’ont pas une solide tradition démocratique
.
......Néanmoins
tout espoir n’est pas perdu , par ce que la crise change la
donne .
.....En
France nos dirigeants n’osent pas nous engager par ce qu’ils
ont peur de ne pas être suivis .Le déclin s’est
accentué avec le référendum de 2005 perdu avec
une majorité beaucoup moins importante qu’on a voulu
le dire .Recommencer un référendum ,nécessaire
pour infirmer le précédent, leur semble trop risqué
. Il l’est en réalité , mais nous sommes
pourtant en face d’un choix très simple :
Poursuivre
sur notre lancée actuelle et la guerre civile n’est
pas loin ;, Dans ce cas notre indépendance serait
encore beaucoup plus réduite qu’aujourd’hui .
--..
Ou bien nous donner véritablement les moyens de
sortir de l’impasse en faisant comme tous les grands
ensembles continentaux viables : UNE FEDERATION
Aujourd’hui
, droite ou gauche ,France ou Allemagne , sont des réalités
secondes . Elles doivent trouver leur place au sein d’un
nouvel ensemble qui les dépasse sans les étouffer et
par là même les garantit . Le cri de ralliement doit
être aujourd’hui : Europe d’abord .
.....Les
frigides nous disent que les traités s’y opposent .
Mais aucun traité n’est éternel et le dernier
mot doit appartenir au peuple . Si ceux qui existent nous
condamnent , on doit pouvoir les dénoncer et en faire de
nouveaux , notamment pour l’ Eurogroupe auquel ils n’avaient
pas porté toute l’attention nécessaire .
Peut
on envisager parmi les solutions possibles la suivante :
donner en 2014 aux nouveaux
parlementaires de l’Eurogroupe un pouvoir constituant ?
. Pendant la campagne électorale les candidats se
prononceraient sur ces questions fondamentales et leurs électeurs
pourraient choisir en conséquence . Les autres nations ne
seraient pas éliminées , mais il semble plus
judicieux de commencer par les plus aptes et les plus déterminées
. Cela pourrait en outre inverser la tendance croissante à
l’absentéisme électoral et renforcer la
légitimité des élus.
.....Si
l’adoption d’ une semblable décision pouvait
advenir , elle pourrait rendre
vie au rêve européen ......Nos
leaders européens sont certainement conscients de la gravité
de la situation et de l’urgence d’y répondre
convenablement . Aidons les à avoir le bon sens et le
courage de préférer le partage du pouvoir plutôt
que de le perdre en totalité et d’endosser l’habit
de fossoyeur d’une Europe possible.
.........................................................................................................................................................................................
....................................................................................................................François
POTY

-
...............................................................................Politiser
l'Europe ?
...........Combattre
la nature trop technocratique de notre Commission est
une exigence fondamentale pour tous ceux qui sont
attachés profondément à l'Union
européenne, mais envisager un candidat à
la candidature, issu de chaque parti représenté
au Parlement européen, afin de choisir le
titulaire qui doit présider la Commission, est
une fausse bonne idée.
...........Politiser
l'Europe et rendre la Commission démocratique
est un défi qui ne doit pas cliver et
déboussoler les forces vives qui concourent à
une union d'états, si atypique.
.........Cette
union d’États associe globalement des
majorités forcément opposées dans
les domaines de compétences d'une organisation
encore éloignée d'une fédération :
Le principe de subsidiarité n'est pas respecté,
le droit communautaire est envahissant et débordant.
..........Démocratiser
l'Europe, avec un régime parlementaire
qui a apporté la preuve de son impuissance, ne
rendrait pas la Commission plus transparente :
Pour être légitimée, c'est dans le
cadre institutionnel du Conseil et du Conseil des
Ministres européens que son action doit
s’exercer, pour être l'instrument puissant
et efficace de la gouvernance.
|
|
.WWW.EURACTIV.FR.
.Actualité
des politiques européennes en France
-
........................................................
U.E :
Une
politique industrielle.
.....«
Plus
on produit, plus on exporte : La courbe du PIB de
chaque pays suit toujours la courbe des
exportations ».
.....Les
conclusion de l'agence Réserve
Fédérale de New York expliquent
la situation économique de l'Europe, qui
périclite en se désindustrialisant.
.....Depuis
des décennies, les gouvernements successifs
soutiennent la Consommation
pour
stimuler la croissance : Les
importations sont
devenues insupportables, avec une balance des échanges
de plus en plus défavorable : Les
déficits, la dette, le chômage.
.....Comment
théoriser une « Europe
sans usine »,
sachant que les Services,
à
l'origine de très nombreux emplois, se
développent, très majoritairement, grâce
à l' activité manufacturière
et son corollaire commercial.
.....Pire,
la construction aéronautique est à son
apogée alors que les compagnies de transports
aérien sont dans le rouge.
....
Pourtant,
la productivité de l'Allemagne, dans l'Europe
en crise, laisse à penser que les limites de
l'offre sont atteintes ... mais le dynamisme de notre
partenaire, qui a choisi, à l'internationale,
un autre vivier pour son commerce que le marché
unique, nous interpelle.
.....Federer
la recherche et le développement, rapprocher
les producteurs, pour reprendre des parts de marchés
dans le monde, est une affaire que nous réglerons
ensemble, avec des institutions renforcés et
solidaires ... pour faire de l'Europe un nouveau
champion industriel.
.................
.................Le
moins-disant
social,
levier de compétitivité
en Europe ?
.......................................................lire........................................COMMUNIQUE....
.............
.............................
|
|
..................................
FISCALITÉ:
Échange
automatique d'informations, volte-face luxembourgeoise ?
Bruxelles, 08/04/2013 (Agence Europe) - Le
scandale provoqué par les révélations de
l'enquête 'Offshore Leaks' (EUROPE n° 10821) pourrait-il
être l'élément déclencheur d'une «
spirale vertueuse » vers un échange automatique
d'informations ou, du moins, une plus grande collaboration entre
administrations fiscales des pays de l'UE et avec les pays tiers
afin de lutter contre l'évasion fiscale ?
C'est
ce qu'a laissé présager le ministre luxembourgeois des
Finances, Luc Frieden: « La tendance internationale va vers
un échange automatique d'informations bancaires. Nous n'y
sommes plus strictement opposés. Nous voulons une coopération
renforcée avec les autorités fiscales étrangères
», a-t-il déclaré dimanche
7 avril au journal allemand Frankfurter Allgemeine
Sonntagszeitung. Même si elle ne spécifie pas
les modalités d'une telle coopération ni ses
échéances, la déclaration de M. Frieden, si
elle est suivie d'actes concrets, pourrait marquer un changement de
la position du Luxembourg. Avec l'Autriche, il bloque depuis 2008 la
directive sur la fiscalité de l'épargne et est parvenu
jusqu'à présent à maintenir son secret bancaire
en dérogeant au système d'échange automatique
d'informations sur les avoirs déposés dans ses banques
par les ressortissants des autres États membres. Le ministre
semble ainsi prendre acte de l'exigence internationale d'une
transparence accrue qui trouve un écho même en Suisse,
où les autorités et les banques tentent de préserver
le secret bancaire en offrant des gages aux pays avec lesquels la
Confédération a conclu des accords de type 'Rubik' et
à l'administration américaine pour obtempérer à
la législation FATCA (EUROPE n° 10821). Cette dernière
s'impose d'ailleurs aussi aux banques luxembourgeoises et, comme M.
Frieden l'avait déjà admis, son pays ne pourra pas -
en vertu de la législation européenne - continuer
à refuser à ses partenaires de l'UE ce qu'il concède
aux Américains. Le ministre luxembourgeois parait céder
aux pressions de ses homologues allemand et français.
Face aux affaires 'Offshore Leaks' et 'Cahuzac' (du nom de l'ancien
ministre français du Budget ayant admis avoir des comptes en
Suisse et à Singapour), ils ont exigé, vendredi, la
levée du secret bancaire, M. Pierre Moscovici allant jusqu'à
demander la mise en place d'un FATCA européen. Après
ce qui semble marquer une volte-face luxembourgeoise sur ce dossier,
c'est maintenant l'Autriche qui, selon le commissaire européen
à la Fiscalité, Algirdas Semeta, est «
sur la sellette ». Ce pays continue pourtant à
invoquer la « protection de la sphère privée
» pour maintenir son secret bancaire et refuser
l'échange automatique d'informations en privilégiant
une taxation à la source et des accords bilatéraux
avec les États tiers (comme avec la Suisse et le
Liechtenstein). En conférence de presse, la porte-parole de
M. Semeta, Emer Traynor, a d'ailleurs jugé «
inacceptable qu'un État membre bloque les 26 autres » et
estimé « difficile pour l'Autriche de
maintenir sa position quand tous les autres États membres
sont prêts à avancer vers un échange automatique
d'informations ». Plus généralement
elle a souhaité des progrès au Conseil sur le paquet
'anti-évasion' présenté en décembre par
la Commission et, concernant un FATCA européen, une
collaboration plus étroite avec les États-Unis pour
des normes mondiales plus sévères.
Elle
a, par ailleurs, salué le travail de l'OCDE, qui vient
d'édicter de nouvelles règles en la matière qui
obligent les États à: - échanger des
informations fiscales avec tous les pays qui en font la demande ; -
fournir des informations sur les bénéficiaires de
trust ; - tenir une comptabilité des sociétés
'offshore' ; - prendre régulièrement connaissance de
ces informations. (FG).........(
suite
dans les cahiers...)
.................................................................................................Fernando
Ricardo.....
CAHIERS
DU R.E.F.
WWW.jd-giuliani.eu...Jean-Dominique
Giuliani » :
Avis de
grand frais sur la relation
franco-allemande
.
-
....................................................................L’Europe
...à
la découpe ?
..............L’Union
sera jugée sur sa capacité à
défendre les États européens
menacés, dans leur liberté et leur
libre-arbitre par les puissances occultes de l'économie
parallèle, l'évasion fiscale et les
paradis fiscaux.
..........Quand
la zone euro demande à Chypre
de
trouver une solution... Nicosie
se
tourne
vers l’État
russe* : Personne, à Bruxelles, n'ignore
que le bien-public des Chypriotes aurait été
sacrifié :.Ainsi
le Port du Pirée a été monnayé
à la Chine qui prive définitivement la
Grèce de sa souveraineté maritime -
Les hôpitaux et la Poste au Portugal, privatisés,
sont administrés depuis Pékin -
L’Italie tolère le label «
made in Italy » pour les filiales chinoises
installées opportunément sur son sol, et
de nombreuses entreprises séculaires, sont
absorbées, pillées ou délocalisées.
..........Rien
ne sert de blâmer les pays concernés, trop
vite ou trop mal associés au projet européen,
mais d'évaluer les dégâts
géopolitiques et culturels d'une Europe,
aliénée, bradée et sacrifiée.
Des
négociations ont lieu depuis le 5 avril, avec le
gouvernement chinois, pour la vente de
l'aéroport
« Le
Pirée » qui assure notamment la
circulation avec les îles....
|
|
Le
Rêve
européen
..d'un
..
Conclave !
..
FORUM
-
..............
.Conseil
européen: un échec ?.
Budget
européen....Pacte social, Turquie... le
tournant......Fernando
Riccardi.
................................................................................................................................
LES
CAHIERS DU REF
|
.LA
VOIE FEDERALE ....avec
une loi organique pour changer
l'Europe..................NOTRE
CONVICTION...........
|
|
.........................................
e et ne
pas minimiser.
...
-
...Après
le G.20...
.........................................La
gouvernance en Europe.
«
Les États peuvent
continuer à mener des politiques monétaires
accommodantes si leur objectif est de soutenir leurs
économies nationales »
Le communiqué
du dernier G 20 suggère que la politique de
change peut contribuer au soutien et à la
relance d'une économie en difficulté, et
par extrapolation, que les économies, en Europe,
les plus fragiles, sont handicapées par des taux
de change préjudiciables aux exportations et à
l'emploi.
C'est dire que
le G 20 préconise la guerre des monnaies pour
laquelle l'Europe s'interdit d'y participer, quitte à
conforter un euro fort, qui ne correspond pas à
la situation réelle de nos économies.
L'indépendance
de la B.C.E, et la quasi-autonomie de la Commission,
font que l'Union européenne est administrée
par des « intendants » et non des
« stratèges » que sont,
par propension, tous les Ministres européens,
fédérés dans le Conseil, pour
anticiper l'avenir.
|
|
..........................................e
et ne pas minimiser.
...
-
..........................................Merkel-Cameron...
Convergence ?
Madame
Merkel, à Davos, a rallié la position de
David Cameron sur le libre échange et la
libre circulation des biens dans le monde qui
doit s'imposer à « une Europe plus
ouverte à la concurrence internationale ».
Pourtant
,la Chancelière n'a pas les mêmes
références économiques que le
premier Ministre anglais ; La
Grande-Bretagne, en récession, représente
2 % des échanges internationaux ... est
fortement désindustrialisée, et s'en
remet à sa place financière pour
maintenir son rang dans l'économie mondiale.
Partir
du critère de libre-échange,*
que seule l'Europe appliquerait, à la lettre,
et avec dogmatisme, n'est pas la meilleure
argumentation pour affronter le défi de la
mondialisation que les Allemands maîtrisent
parfaitement ...malgré ou grâce aux
règles européennes que M. Cameron ne
supporte plus.
Tout
succès des entreprises à l'exportation
est obtenu avec un environnement favorable : un
niveau d'enseignement de qualité, des
infrastructures, un marché du travail adapté
et des investissements, que les recettes de Cameron ne
prennent pas en compte, pour évaluer la
dangerosité d'une liberté totale des
échanges, sans tenir compte du facteur humain.
Pratiquer
sans précaution élémentaire de
survie et de réciprocité, un
libre-échange idyllique et unilatéral,
c'est vouloir faire des Européens, Allemands
inclus, des citoyens de seconde zone.
*
Selon
l' O.M.C. La grande Bretagne fait partie des pays les
plus protectionnistes
avec
la Russie et l'Argentine. - Les Etats-Unis estiment que
les pays émergents sont maintenant des
participants à part entière dans le jeu
de la concurrence
internationale et,
par conséquent dans leurs échanges
commerciaux....
|
|
La
sécurisation des voies de communication maritimes et
terrestres, pour lutter contre les trafiquants et les terroristes (
Somalie, Mali...) est assurée, difficilement par la France
seule. Mutualiser
les moyens pour
assurer la libre circulation des marchandises dans le monde est un
impératif.
Aucune
déclaration de responsable européen ne peut remplacer
le poids et la légitimité du Parlement européen
pour affirmer la volonté de l'Europe à ne pas laisser
les terroristes s'installer en Afrique. Seul
un débat et une déclaration solennelle du Parlement
peut appeler à une « politique étrangère
et de sécurité commune ».
...
-
De
la démocratie
en Europe...
Les
sommets des Conseils européens, avec leurs
négociations interminables, n'ont pas donné
une idée satisfaisante de la vie démocratique
de l'Union.
La
vie démocratique induit la recherche de
majorités ( d'idées) pour imposer une
vision particulière de la societé, la
minorité se conformant au verdict des urnes.
A
Bruxelles, la recherche d'un consensus pour déboucher
sur un accord, nécessite des tractations sur le
plus petit dénominateur commun qui affaiblit
toute décision politique ou économique
de l'Union.
C'est
la quasi inexistence de relations
institutionnelles,
entre le Conseil et son Parlement, qui entretient
l'apparente incapacité des deux organisations
démocratiques: Parce
que tout exécutif vit et respire à
partir de son parlement, l'équilibre actuel de
l'organisation européenne, malgré le
Traité de Lisbonne, ne fonctionne pas.
A contrario,
la nomination d'un Président unique du Conseil
et de la Commission, et surtout les modifications dans
le processus de décisions qu'elle provoquerait,
permet, enfin, une lecture claire des institutions.
Confronté
à un exécutif cohérent, le
Parlement européen, qui demeure le prolongement
naturel des parlements et des partis politiques
nationaux, restituera plus fortement, au niveau
communautaire, l'expression de la volonté
populaire.
|
|
.................................................................................................................
L
.................................................Le
destin européen du
Royaume-Uni. (Guy
Verhofstadt)..Lire.
.....
FORUM
-
Face à
la pression de certains élus, Catherine Ashton
s'est résolue,
mardi
15 janvier, à
se rendre à Strasbourg pour un débat en
urgence. En fin d'après*midi, elle s'est
pourtant retrouvée dans un hémicycle
quasiment
vide.
....
lire
dans EURACTIV
L'information : .....................................
..............................WWW.EURACTIV.FR.
Actualité
des politiques européennes en France
........................................................................................................................................................................................et
le débat :
L'U.E.
Dans la guerre en Afrique ?
Chypre,
premier de sortie de l'euro ?
Les
Britanniques veulent rester dans l'U.E,
à
leurs conditions...
Pressions
américaines
sur
Londres.
Grèce,
opération réussie mais irréaliste.
.........................................
.lire....
CAHIERS
DU R.E.F.
Les
Etats Unis d’Europe
...........
Date
butoir pour leur création (deadline) 2014
.........................................François
POTY.........................Lire :..............
COMMUNIQUE
|
|
Govnement
.........
......Préconisé
par Van Rompey et Barroso, le « saut
fédéral » a
été repoussé à 2014, lors du dernier
sommet de Bruxelles, le 16 décembre dernier. Le saut fédéral
prévoit un budget spécifique à la zone euro,
dont on ne connaît, ni les ressources ni les attributions,et
d'autre part impose des contrats de « réformes
contraignantes à chaque pays » pour durcir la
pacte de stabilité et le rendre encore plus intolérable
aux populations. Il nécessite un nouveau Traité, avec
tous les aléas concernant sa ratification à 27.
.....L'Europe
en crise a besoin d'espoir, de projets et d'ambition, et
certainement pas d'un machine à générer de
l’austérité
et,en fin de compte, à
détruire le
tissus industriel.
Messieurs Van Rompey et
Barroso, malgré la demande franco-allemande,ont écarté
la pièce maîtresse de la construction européenne :
.Un
Ministre des finances de la zone euro...
-
..........................U.E :
Un
Ministre
des finances ;
Pour
quoi faire ?
.....
La règle d'or qui institutionnalise le
pacte de stabilité et de croissance, la pacte
budgétaire et la procédure de déficits
excessifs, ne donne à notre futur «
grand argentier » que peu de chances
d'influer sur le cours des événements.
.....
Un ministre des finances établit les recettes et
les dépenses de la nation ; Un Ministre des
finances de l'Union ne pourrait pas se prévaloir
d'une autre titre que celui de super-Trésorier...
avec des ressources plafonnées à 1,2 % du
PIB, et d'engagements budgétaires âprement
disputés.
.....
L'indépendance de la B.C.E. ne permet de
contrôler, ni les taux d’intérêts,
ni les taux de change, dans une Europe endettée
qui dépend, avant tout, des marchés
financiers. De plus, les outils pour superviser les
banques ont été confiés à
cette même B.C.E.
.....
Bref, avec des dettes monstrueuses, les Européens
n'ont plus la maîtrise de leur destin et leur
Ministre des finances sera le gestionnaire de leurs
impuissances : C'est en effet l'insuffisance de
ressources budgétaires pour soutenir la
compétitivité qui rend l'avenir si
incertain.
.....
Et des sommes considérables ( estimées à
1000 milliards d'euros )
échappent à la puissances publique :
les États européens se livrent à
une concurrence fiscale, vaine et féroce, pour
attirer les particuliers, les consommateurs, les
entreprises, chez eux, en mutualisant, au final, la
paralysie et la pénurie générale
des ressources budgétaires.
.....
L'Union européenne ferme les yeux à
l'externalisation des profits et des bénéfices
dans des paradis fiscaux et reste sourd à toutes
les victimes du dumping fiscal.
.....
C'est précisément dans le secteur du
rendement fiscal et de son harmonisation que le
« Ministre des finances » de
l'U.E. devra exercer tout son magister et son énergie
pour obliger « à
jouer collectif » ...et redonner
ainsi aux États de l'Union les marges de
manœuvre pour accomplir leurs missions
régaliennes.
.....
L’Europe est
au bord de l'implosion ; Avec une monnaie unique,
sans harmonisation fiscale, les chances d'un
redressement sont illusoires, celles d'un irrémédiable
déclin. quasi certaines.
|
|
La
succession prochaine de Jean-Claude Juncker est une opportunité
pour installer un véritable Ministre des finances de la zone
euro,à la tête de l'Euro-groupe...et
d'ECOFIN : Un personnalité
politique qui aura comme seule mission,au delà de
toute idéologie, de défendre et d'imposer l’intérêt
général et particulier des Européens
-
..............................................................
L 'Europe
- anti-crise
...
.......
..............L'
Europe aurait'elle mieux résisté à
la crise avec un gouvernement économique ?
.............Faut'
il attribuer à un « manque d'Europe »
l'origine et la gravité de nos difficultés ?
..........
Les États-Unis sont
tombés dans la spirale de la dépense et
du surendettement avec un Super-Etat ( fédéral
) et une administration centralisée, qui n'ont
pas été une garantie de succès.
..........
Par contre, la dureté de la crise en
Europe n'est pas étrangère à
l'absence de concertation des politiques économiques
et budgétaires et aux disparités entre
les pays du Nord de l'Europe, l'Allemagne en tête
et les pays du Sud, la France incluse ?
..........Le
sommet européen de Mars 2000 avait adopté
la « stratégie de Lisbonne »,
pour faire de l'Europe l'économie la plus
compétitive du monde... sans aucun résultat ;
La clause de 3% de déficits du Traité
de Maastricht n'a pas été respectée ;
La règle d'or, sitôt adoptée
est déjà contestée : Une
absence totale de légitimité des
Institutions européennes que la Commission,
transformée en super-gendarme, n'est pas en
mesure de suppléer.
.....
..... Soustraits
temporairement aux pesanteurs nationales, aux
préoccupations électorales ou
idéologiques , les acteurs et responsables
politiques, réunis à Bruxelles, sont,
seuls, dans la situation d'affronter collectivement les
crises et de mutualiser les moyens pour y faire face.
..........
Restaurer
la légitimité de l'Europe, c'est obtenir
que les délibérations, les résolutions
ou les directives du Conseil et du Conseil des
Ministres aient valeur démocratique et
...contraignantes pour s'imposer à tous.
.........Réconcilier
les Citoyens avec l'Europe et faire de l'Europe une
machine anti-crise.
-----------------------------------------------------------------------------------------------
www.jd-giuliani.eu......Jean-Dominique
Giuliani »
Europe-France :
les choses sérieuses commencent
.................................
|
|
« Au
delà de l'information » par
Ferdinando
Riccardi.. :
Budget
2014/2020........lire......Les
Cahiers du R.E.F.
-
..........................................U.E :
Concurrence
et compétitivité
..........A
chaque projet de rapprochement entre deux acteurs de la
vie économique, la Commission, pour qui « la
concurrence prévaut sur la coopération »(1),
fait connaître son opposition.
.........Dans
la zone la plus ouverte du monde, l'argument de la
concurrence pour protéger
le consommateur européen des
situations de monopoles, ne tient plus !.
.........Ainsi,
les européens se privent de champions
susceptibles d'être présents sur le marché
mondial.
..........80%
de la demande, en 2025, viendra de pays émergents,
selon Pascal Lamy ; Quelle sera
la
part de l'Europe dans
la répartition de l'offre ?
.........Freiner
la constitution de grands groupes, en capacité
de concurrencer les
géants américains ou asiatiques,
c'est affaiblir le tissus économique, les P.M.E,
les activités de services, qui s’adossent
à ces entreprises pour prospérer,
exporter et écarter les prédateurs.
.........Or,
le développement de l'activité
industrielle, productrice de bien matériels, est
essentiel, quand on sait que plus de 70% des
exportations et plus de 80% des dépenses de R et
D sont liées à l'industrie.
.........Devant
l'impossibilité de créer des
synergies
entre européens,
les sociétés s’internationalisent
par défaut, fusionnent et délocalisent
leurs sièges sociaux, leurs matières
grises, hors de l'Union
.........C'est
d'autant plus discriminent que toutes les entreprises
des puissances régionales, Chine comprise,
délocalisent, certes, leurs outils de
production, pour réduire les coûts, mais
conservent le lieu de décision et d'initiative,
et donc de profit, dans
leurs berceaux historiques.
.........Un
minimum de patriotisme économique, à
l'échelle européenne, requiert une
orientation, radicale et exclusive, en faveur de la
compétitivité .
(1)
«
La Commission est une institution qui ignore
l'auto-critique....La doctrine de la concurrence
prévaut sur la coopération et la
solidarité »
Philippe
Herzog,
Conseiller spécial auprès de Michel
Barnier.
.......................................................objections
lire :
la
réciprocité !
|
|
Bruno
Bich - sté BIC
: «Il y en a assez des institutions qui ne défendent
pas les industries européennes» : Oui,
il y en a assez des institutions qui ne défendent pas les
industries européennes dans la réalité comme
elles le clament en paroles. Il faut à tout prix que la
France et l'Europe défendent les sociétés
européennes qui se battent mondialement et que l'on cesse
de nous couper l'herbe sous le pied. Pour nous imposer partout
dans le monde et être profitable, nous n'avons pas d'autre
choix que d'être numéro un ou deux mondial. C'est un
défi difficile et tout ce que nous demandons: c'est que
l'Europe maintienne une loi mise en place en 1991 et qu'elle la
fasse respecter »
..Lire la
totalité de l'article : TRIBUNES
.......................................
..............................WWW.EURACTIV.FR.
Actualité
des politiques européennes en France
....................................................................
-
........« Il
est impensable de créer une structure spécifique
à la zone euro », « Le
Parlement européen est le parlement de
l'euro » :
ces deux
deux déclarations, respectivement de M. Barroso
et de M. Schulz, sonnent le glas d'un gouvernement
économique de l'eurogroupe.
.......C'est
le stratagème singulier de proposer un budget
propre à l'eurogroupe, dans le but d'encadrer
les orientations budgétaires de chacun des États
( gratifications à la clef) , qui est à
l'origine de cet imbroglio institutionnel.
.......Les
décisions, pour rendre l'Europe vertueuse et
compétitive, intressent l'ensemble des États
de l'Union, certes, mais les contraintes liées à
l'euro, et les décisions qui s'y rattachent, ne
peuvent être assurées que par les seules
parties contractantes.
.......Quelle
serait la légitimité d'un élu
tchèque ou britannique qui n'adhère pas à
l'euro, pour contrôler les dépenses et les
recettes d'un pays qui dispose de la monnaie unique ?
.......La
création d'un organisme distinct étant
écartée, il reste à inventer des
mécanismes spécifiques pour palier à
la gouvernance de la zone euro, à l'intérieur
des institutions ordinaires.
.......Rien
de serait plus judicieux et raisonnable si les membres
du Conseil et du Parlement, constituaient
un collège restreint, concerné par
l'euro, au sein de leurs institutions respectives, et
soient seuls contraints par leur votes à la
majorité qualifiée (
généralisée)
... à contrario d'une abstention concertée
et pérenne des autres partenaires.
......C'est
le seul moyen de faire avancer, à l'unisson, le
noyau dur et la construction européenne dans son
ensemble.
|
|
Les
pays, qui n'ont pas encore adopté l'euro, avaient prévenu
qu'ils refuseraient de signer le nouveau traité portant sur
des règles budgétaires plus strictes s'il ne pouvaient
pas assister aux sommets des 17 États qui partagent la
monnaie unique.
-
.........Inventaire
des
propositions
institutionnelles
..................................................................................................................................pour
faire avancer l'Europe.
Des
propositions nombreuses et variées fleurissent
pour donner à l' Europe les moyens de ses
ambitions.
On
évoque une Convention ou un simple traité
de révision des institutions, avec les aléas
d'un référendum.
Les
partisans d'une Europe à deux vitesses
exigent une gouvernance spécifique de la zone
euro, comme préalable. Elle détermine le
degré de fédéralisme que l'Europe,
malgré la présence de la Grande-Bretagne,
est capable d'atteindre.
L'élection
du Président de la Commission au suffrage
universel est la proposition la plus spectaculaire pour
impliquer les citoyens à la vie communautaire.
Elle donne à la Commission la prééminence
politique et morale par rapport au Conseil, qui
devient, inéluctablement un sénat, une
chambre parlementaire normale par rapport au nouvel
exécutif : Il s'agit, ni plus ni moins, de
transformer l'Europe en super-Etat, avec une
gouvernance centralisée, qui nous éloigne
brutalement de l'idée fédérale.
Les
parlementaire européens revendiquent, pour leur
part, le choix d'un Président de la Commission,
élu à la majorité des voix. Le
parti politique le plus important impose alors son
champion... au risque évident d'installer,
dans l'Union, des clivages artificiels politiciens, de
crisper la vie communautaire au détriment du
sentiment d'union et d'unité exprimé par
les majorités d'idées qui
prévalent, aujourd'hui, à Strasbourg.
Cette
régression serait écartée par
l'élection d'un Président unique
de la Commission et du Conseil par un collège,
ou congrès exceptionnel, réunissant
parlementaires européens et nationaux pour un
choix, solennel, qui dépasse les factions et les
intérêts particuliers d'une institution
par rapport à une autre, d'un groupe d’États
trop influents.
Quelles
que soit les modalités, la nomination d'un
Président unique
de la Commission et du Conseil est un préalable
indispensable pour éviter l'euroscepticisme,
écarter l’implosion, et garantir l'unité
dans la diversité.
|
|
L'ancien
vice-chancelier allemand, Joschka Fischer, analyse l'évolution
du rôle de l'Allemagne dans la gestion de la crise.
Lire dans
COMMUNIQUE
..Réunis
en Comité le samedi 13 octobre 2012,
Les
fédéralistes de la section française de l'Union
des fédéralistes européens..
UEF
.............................................................................................demandent :
........lire
dans
TRIBUNES
..Angela
Merkel contre
l'Europe
fédérale
..................Verrouiller
le calendrier et le catalogue des réformes économiques
de ses partenaires est dans l'intention de la Chancelière,
lors du prochain sommet, le 18 et 19 octobre, avec un projet de
« contrat passé par chaque capitale avec l'échelon
européen » : réforme du marché
du travail, refonte du système des retraites, pacte de
compétitivité, réformes structurelles....en
échange d'une gratification financière ! (
rallonge
budgétaire destinée à la zone euro )
............Si,
au mépris de l'autonomie et de la diversité des États,
l’Europe adoptait une certaine idéologie économique
( sans
contester le bien fondé des intentions allemandes ),
elle introduirait des motifs graves de rejet et d'éclatement
de l'Union européenne.
...........Inimaginable
que les autorités fédérales américaines
s’immiscent dans la composition d'un budget d'un État
de l'Union, délimitent ses recettes et ses dépenses,
fixent ses investissements, sous tutelle de l'administration de
Washington.
...........C'est
moins une question de fond qu'une question de méthode :
une atteinte, perçue comme une menace à la
souveraineté et à la dignité de tous les
européens.
....................................................U.E :
Un vaisseau à la dérive ?
.....336
millions d'aides, prétendus illégales,
accordées par l’État, aux producteurs de
fruits et légumes, depuis 1990, doivent être
remboursés par les agriculteurs français.
Source
Euractiv
.....Les
explications de Paris sont écartées, par la
Commission et la Cour de justice de Luxembourg qui ne
tiennent pas compte des causes réelles de ces
subventions : Le recrutement massif de travailleurs
marocains dans la filière espagnole, assorti d'un coût
du travail hors norme, fragilise et menace l'avenir de
l'agriculture française.
.....Le
coût du travail est devenu un élément
majeur et déterminant des prix de revient, dans
l'agriculture comme dans l'industrie, que le Traité de
Rome, comme les traités suivants, n'ont pas anticipé.
.....C'est
sur des critères de concurrence libre et non faussée,
dans le grand marché, que les instituions européennes,
avec des textes dépassés, ont condamné
la France, et au delà, le modèle social des
Européens.
.....L'affaire,
anecdotique, du plombier polonais, avait révélé
la surdité des autorités bruxelloises et leur
approche intégriste des Traités, avec les
conséquences que l'on connaît.
.....La
libre circulation des biens, et l’intolérable
obligation de diminuer le coût du travail, dans
l'Union, oblige les États à soutenir,
artificiellement, les filières en difficultés,
au lieu de se consacrer à l'innovation et aux
restructurations.
.....Anticiper
et s'adapter aux événements, mobiliser les
énergies, n'est pas dans les attributions d'une
administration, si méritante soit'elle, mais dans la
capacité des institutions à donner au
corps des élus politiques ( Conseil européen )
les moyens de décider ensemble...
afin de devenir le gouvernail
de l'immense vaisseau de l'Europe, qui est
aujourd'hui à la dérive.
* ( 336
millions à rapprocher des 18 milliards distribués,
en pure perte, pour améliorer la situation des Roms,
dans les pays de l'Est. )
|
|
.........................................................................................................
.............
..L'harmonisation
fiscale : une fatalité.
......Dans
la situation actuelle, l'unification fiscale n'étant inscrite
dans aucun traité, chaque État a droit à toute
disposition fiscale qu'il juge opportune pour assurer son existence
.
.....Ainsi,
une réduction de certaines taxes sont utilisées pour
attirer les frontaliers voisins et en tirer bénéfice,
avec des avantages substantiels.
.....C'est,
en réalité, une guérilla fiscale, une
concurrence déloyale et inamicale, pour le moins, à
l'intérieur d'une communauté qui a aboli les
frontières intérieures et décrété
la libre circulation des biens et des personnes.
....
La manifestation de
Bruxelles, qui a réuni de nombreux contribuables belges,
révoltés par les avantages exceptionnels accordés
aux seuls exilés fiscaux, est une illustration du ressenti
des populations, dans de l' Union européenne.
.....Les
efforts de santé publique, pour limiter l'usage de la
cigarette, sont anéantis par les disparités de taxes
sur le tabac, entre la France et l'Espagne, ( sans parler de la
Principauté d''Andorre, et du Luxembourg ), qui favorisent,
au surplus, des déplacements de population stériles.
.....L'
attraction d'un impôt sur les sociétés minoré,
adopté par les Irlandais, a permis aux plus grandes sociétés
mondiales de dissimuler des bénéfices considérables
et de pratiquer, à grande échelle, l'évasion
fiscale dans les paradis fiscaux.
....
Profiter de « l'embarras
des autres » pour arranger ses affaires, ne correspond
pas à l'esprit qui a présidé à l'Union
européenne... et qui pourrait ...
...
finalement, la détruire.
..
-
..........
..........................
.............................
.....Notre
interdépendance
est
notre force.
.....«L'Europe
se fera dans les crises et elle sera la somme des
solutions apportées à ces crises»
Jean Monnet
.....L'Union
européenne a effectivement franchi un moment
important de son histoire avec la crise financière,
la convergence budgétaire, et des instruments de
solidarité inédits... malgré les
réticences et les griefs.
.....Notre
interdépendance est devenue une force : la
seule possibilité d'affronter ces difficultés,
de rentrer en résistance : «Faire
bloc » est devenu une nécessité
vitale.
.....Mais
les décisions courageuses ne pourront nous
dispenser d'institutions appropriées au
potentiel économique de l'Europe, à son
besoin de représentativité, à son
influence et à sa puissance... ou à son
impuissance si les moyens n'étaient pas réunis.
« La
question de l'Europe se résume en deux mots :
Unification ou écroulement » Kalergi
1805
.....La
quête d'unité,d'autres diront
d'intégration, doit se traduire par une pratique
et une utilisation plus forte de « l’institution
européenne » : La
collégialité du Conseil et son pouvoir ,
approprié et réactif, doit se manifester
dans tous les actes et les déclarations
publiques.
.....A
cet effet, pour obtenir cohérence et synergie,
et écarter tout gouvernance bicéphale,
l'Union a la nécessité impérieuse
de se doter ( dès 2014 ) d'un « Président
unique » de la
Commission et du Conseil, désigné par
celui-ci et investi par le Parlement.
.....La
clé de voûte de
notre interdépendance, librement consentie et
collectivement assumée... pour faire
« gagner l'Europe »
........................
|
|
................................Supervision
bancaire :
Le
grand projet de la Commission.....lire....
CAHIERS
DU R.E.F.
..
-
..WWW.EURACTIV.FR.
Actualité
des politiques européennes en France
Un
mois de septembre décisif pour l'avenir de
l'euro - L'intégration politique est
indispensable mais elle demande temps et volonté.
L'avenir
institutionnel.
« Au
delà de l'information » par
Ferdinando Riccardi
......................lire...................Les
Cahiers du R.E.F.
L'Europe
sans crédit
................................objections
L'euro
a bon dos ...................TRIBUNES
L'Europe
libre .service de M.Hollande
.............FORUM
La
vérité sur le passé pour regarder
l'avenir. Jacques
Delors était à Bruxelles la semaine
dernière, et dans ses entretiens avec les
journalistes (notamment Béatrice Delvaux et
Jurek Kuczkiewicz, journal Le
Soir, qui l'ont
longuement interrogé) il s'est exprimé
sur l'actualité, en clarifiant en même
temps la signification de certaines événements
du passé qui sont aujourd'hui oubliés, ou
mal connus et parfois mal interprétés.
Jacques Delors comprend que les opinions
publiques soient actuellement harcelées par les
problèmes personnels et que chacun se préoccupe
des difficultés qu'il rencontre dans sa vie
quotidienne ; mais.il est
convaincu que c'est au niveau européen,
et pas du tout par un repli national, que
la situation de chacun peut être améliorée.
Les États qui s'imaginent avoir eux-mêmes
un poids mondial se trompent lourdement. L'UE doit
avancer comme ensemble ; et si certains États
membres ne sont pas d'accord sur l'une ou l'autre
évolution, il estime préférable,
plutôt que le blocage pour tous, admettre ce
qu'on appelle Europe à deux
vitesses et qu'il préfère
définir qualifier de différenciation.
Pourquoi la différenciation. Écoutons-le: «
Si l'Europe a avancé et s'est relancée
depuis 1985, c'est parce que nous avons appliqué
la différenciation. Si nous avions attendu tout
le monde pour faire Schengen, il n'y aurait jamais
rien eu en ce domaine. Idem pour l'euro. La formule de
Genscher (ex vice-chancelier allemand) reste à
son avis la meilleure: « Un groupe de
pays ne doit pas avancer en négligeant les
autres ; mais ceux qui ne veulent pas avancer ne
peuvent pas empêcher les autres de le faire,
dans le respect des règles communes.» La
zone euro est une coopération renforcée
en fonctionnement. Évidemment, la
différenciation n'est pas simple: il y a les 17
de la zone euro et les 27 ; les 25 qui ont signé
le Pacte budgétaire (ditFiscal Compact)
et ceux qui ne l'ont pas signé. C'est compliqué
mais « croyez-moi, si la zone euro se
consolidait en tant que coopération renforcée,
elle ferait son travail et on passerait à
d'autres sujets intéressant tous les 27 ».
Les progrès doivent donc être
parallèles: consolider l'UEM (Union économique
et monétaire) et donner des perspectives à
l'Europe des 27: « Il ne faut pas que
le renforcement de la zone euro fasse peur aux pays
qui n'y sont pas, ni qu'ils se disent qu'ils sont des
citoyens de deuxième zone. »
Interrogé sur l'attitude de Verhofstadt
et Cohn-Bendit, qui préconisent une Fédération
européenne moins soucieuse des identités
nationales qu'il respecte, il a répondu: «
Ils jouent un rôle positif. »
La discipline budgétaire doit être
accompagnée. Pour Jacques Delors,
il est trop superficiel et trop simple d'attribuer à
une doctrine idéologique la responsabilité
des difficultés actuelles. Ce n'est pas l'euro
qui est en cause, ce sont les bêtises faites par
les gouvernements. On aurait dû suivre le
rapport du «Comité Delors» de 1989,
qui prévoyait en toutes lettres la double
discipline, c'est-à-dire l'équilibre
entre la discipline monétaire et la discipline
économique ; or, cet équilibre
n'avait pas été repris dans les textes
opérationnels, il n'a jamais existé ;
c'était la première lacune. On s'efforce
à présent de la corriger en établissant
l'équilibre.
La seconde lacune est l'absence de règles
explicites pour le monde de la finance ; on est en
train de les introduire. La rigueur
budgétaire est indispensable mais elle
doit être accompagnée par la
maîtrise du monde de la finance, sinon elle est
injuste et inefficace.
Pour une initiative budgétaire. Face
à la bataille en cours à propos du cadre
budgétaire 2014-2020, Jacques Delors préconise
une initiative qui prolongerait les mesures en cours
pour la relance économique: augmenter
de 20% le budget européen, et
consacrer ce supplément à
la croissance en général, à la
croissance verte et au développement
économique. Et il a expliqué: «
Si l'Europe n'est pas en mesure, d'une manière
raisonnable, compte tenu des efforts que doivent faire
les gouvernements, d'ouvrir le chemin de l'espoir par
la reprise économique et la solidarité
sociale, elle risque d'échouer.» L'initiative,
pourrait être prise par le Parlement européen
; M. Delors a confiance en son président Martin
Schultz, qui a le talent et l'énergie
nécessaires.
Rétablir la méthode
communautaire. En conclusion, il est
indispensable selon Jacques Delors de rétablir
le fonctionnement correct de la méthode
communautaire. Le triple processus - préparation
des débats, décisions prises en commun,
mise en œuvre effective - est de plus en plus «
négligé par les gouvernements, voire
brutalement marginalisé. » Et
Jacques Delors a ajouté: « Quand
la méthode communautaire fonctionne, les
discussions au Conseil européen deviennent plus
faciles et le message lancé est simple et
clair. »
|
|
-..........................
........................Au-delà
de l'information, par Ferdinando Riccardi
...............: Les
effets largement positifs des décisions de la BCE ne doivent
pas faire oublier les difficultés et les problèmes
.................................................................................Les
Cahiers du R.E.F
-
....
........................................................Le
bluff allemand ?
Commence
à se dessiner progressivement ce qui ressemble
de plus en plus à l'un des grands
« marchandages » politiques qui
jalonnent les relations franco-allemandes au sein de
l'U.E. : L’Allemagne serait prête à
accepter plus de solidarité financière si
la France consentait à plus d'intégration
politique.
Autrement
dit : des progrès vers une union
financière, fiscale et bancaire européenne
seraient possibles à condition que les
institutions de l'Union européenne soient dotées
de compétences et de pouvoirs accrus pour gérer
cette union. Les euro-bonds contre un Ministère
des Fiances européen au sein de la Commission-la
mutualisation des dettes contre un accroissement des
pouvoirs de la Banque centrale européenne et le
maintien de son indépendance-etc..Ce « marché »
en rappelle d'ailleurs d'autres ( réels ou
supposés) comme ceux de l'euro contre l
élargissement-ou de la création du
« noyau »dur contre une
fédéralisation de ce noyau.
Mais
on ne pourra connaître la réalité
de ce nouveau « marché »-ni,
à plus forte raison, la réponse française
-que si/lorsque l'Allemagne se décidera à
le mettre éventuellement sur la table.
Qu'entend-elle exactement par »des progrès
nouveaux vers l'Europe politique » ?
MM
Schroder
et
Fischer
utilisent
couramment ( sans guère plus de précision)
les mots « États-Unis d'Europe pour
synthétiser leur vision. Mme Merkel
et
M.Schaûbe
ne vont
pas aussi loin et se gardent en tout cas de préciser
quelles modifications institutionnelles il préconisent
– par quels moyens ni, surtout dans quels délais.
Pour l'instant, la position allemande ressemble dont
plus à un « bluff – voir
échappatoire – qu'à une proposition
formelle et concrète. Ce qui permet à la
France d'insister pour obtenir d'urgence la solidarité
financière sans avoir à se prononcer sur
l'intégration politique « à
terme ».
..................Jean-Guy
GIRAUD Président de l'UEF-France
............................................................(
suite dans COMMUNIQUE
)
|
|
EUROPE
+
....La
boutade de David Cameron, relative au « tapis
rouge dressé au dessus de la Manche pour accueillir
les industriels français surtaxés, révèle,
au delà d'une plaisanterie, la cruauté de la situation
économique de l'Union européenne, qui s'est
accommodée, dans ses rangs, du champion mondial de l'opacité
financière, du laisser-faire et des paradis fiscaux, entre
Jersey et la City :
Un poison pour l'Europe.
....C'est
dire tout l’intérêt et l'importance de la montée
en puissance de l'Eurogroupe pour combiner, avec la défense
de notre monnaie commune, un pacte de stabilité, la
lutte contre la corruption, la supervision des
marchés, l'harmonisation fiscale, la compétitivité
et la productivité, l'industrie et la cohésion
sociale, pour lesquelles les institutions à 27
sont, aujourd'hui inopérantes
....Il
y a,désormais,* clairement,
2 Europe ; L'une qui
promeut solidarité entre ses membres et régulation ;
l'autre qui accepte le Marché unique pour mieux le contrôler.
...
Émancipée de tous ses
eurosceptiques, l' Europe, a obtenu*,
à l'intérieur de ses institutions et sans les
modifier, le noyau dur, la coopération renfoncée
autour de l'euro, le cadre vivant d'une vraie
fédération.
...........*
Conclusion du Sommet européen du 9 décembre dernier
qui écarte définitivement le droit de veto et
normalise le droit de retrait
-
..WWW.EURACTIV.FR.
Actualité
des politiques européennes en France
Hollande
pour un Eurogroupe plus fort et une union politique.
......................................CAHIERS
DE R.E.F.
Le
fonctionnement correct de la zone euro est lié
au prallélisme encore inexistant entre les
mécanismes de sauvetage et les systèmes
de surveillance cahiers
du R.E.F.
Au-delà
de l'information,
par
Ferdinando Riccardi:
|
|
Quel
pacte pour la croissance ? Objections
"Les
eurobonds ne peuvent fonctionner qu'avec un partage des
souverainetés nationales".............Luc
SAURON Lire :
.............FORUM
Compétitivité
et développement industriel :
un
défi européen........Jean-Luc
Gaffard
Lire :
COMMUNIQUE
La
lettre de Pierre Brouillaud : Transfert de
souveraineté ?
FORUM
|
........................
L'
Europe
et
le
suffrage universel.
......La
logique de guerre civile qui étouffe le débat
démocratique dans toutes les élections
nationales ne permet pas une explication sereine des enjeux
européens.
.....Toutes
les décisions majeures, qui ont affaibli
l'Europe et insulté l'avenir, ont été
prises lors des campagnes électorales successives.
.....Les
partis de gouvernement sont régulièrement
balayés dès lors qu'ils s'engagent dans une
politique de réforme.
.....La
montée des populismes et des extrêmes ne permet
plus un discours serein sur l'avenir de
l'Europe.
.....La
reproduction des clivages traditionnels, gauche-droite et
opposition-majorité ne répond pas à
l'impératif communautaire : l'unité
dans la diversité.
.....En
réalité, la gouvernance de l'Union européenne
ne peut pas s'écarter des conditions qui s'imposent à
un « gouvernement
d'union nationale ».
.....L'idée
de collégialité,
au sein du Conseil , doit se renforcer et appuyer la légitimé
des responsables de cette institution à
arbitrer,souverainement, les grandes décisions
communautaires.
.....C'est
pourquoi la proposition * d'envisager
un gouvernement économique de l'Europe ,
directement sous la responsabilité d'un Commissaire
européen, indépendant des États, relève
du déni de démocratie.
*
Recommandation
de la commission économique et sociale et de la
commission monétaire adoptée par le Conseil
central de Bruxelles et proposition de
la Chancelière Merkel.
........Gouverner
ensemble ou...renoncer
....La
mobilisation de la société civile par les
réseaux sociaux et internet, complique
considérablement l'exercice du pouvoir des
responsables politiques, et de toutes les institutions
démocratiques.
....Les
intérêts économiques, les valeurs
collectives, le droit de propriété
intellectuelle, industrielle, artistique, sont menacés
par cette effervescence médiatique souterraine.
....Les
difficultés pour imposer le Traité
anti-contrefaçon, intitulé
A.C.T.A.,
et son échec probable, sont symptomatiques du
poids et de la puissance des médias sociaux, qui,
au nom des « droits et des « libertés »
vont compromettre un projet pertinent qui garantit les
droits de propriété intellectuelle :
« Nous n'avons pas de pétrole et de
gaz, nous n'avons pas de minerais dans notre sol, nous
ne pouvons pas tirer du sol que ce qui s'y trouve. Ce
que nous avons, ce sont nos droits de propriété
intellectuelle, et nous devons tacher de les protéger »
( Karl De Guchet )
....Vingt
deux États de l'Union, encouragés par la
Commission, avaient signé l'A.C.T.A.,
qui
a subi, depuis, la désinformation, les rumeurs,
les pressions des internautes, pour aboutir, aujourd'hui
à sa suspension .
....C'est
reconnaître que toute initiative ,toute création,
se heurte au veto de la multitude, si elle n'est pas
désintéressée
(à l'as !),
mais aussi constater que tout acte législatif
voit s'élever la nébuleuse des intérêts
individuels et des égoïsmes...qui feint
d'ignorer le bien public ..
.....Ainsi,
tous les thèmes de campagne électorale
sont orientées vers les revendications
catégorielles des électeurs, dans le déni
des affaires de la cité.
....Les
responsables politiques européens n'ont d'autre
choix, pour retrouver leur légitimité, que
de se fédérer et de se rassembler, dans le
cadre institutionnel ( majorité qualifiée
et codécision ),
.....pour
.gouverner ensemble.
.
|
WWW.Euractiv.fr acta
: Pour
en savoir plus !
|
L'avenir
de la zone euro : L'intégration
politique ou le chaos JeanArthuis
http://www.robert-schuman.eu/doc/questions_europe/qe-232-fr.pdf
Ce
qui est bon pour l'Europe
....
Le
débat démocratique entre les européens est
faussé par les singularités
de la construction européenne.
La
Commission a, d'une part la charge de veiller au respect des
Traités communautaires, et d'autre part, elle détient
l'essentiel du pouvoir de « proposition ».
C'est
dire que le rôle conservatoire,
vis à vis des Traités antérieurs au Traité
de Lisbonne, depuis le Traité de Rome, ne facilite pas
l'adaptation de l'Europe aux réalités et aux
évolutions fulgurantes de la vie économique,
depuis 50 ans.
L'idée
qu'un marché « ouvert » pourrait
être rediscuté, afin d' imposer la réciprocité
dans les échanges, et cela sans remettre en cause
le principe de « libre échange »
dans le monde, est combattue farouchement par les défenseurs
intangibles des Traités.
L’échec
de la « Stratégie de Lisbonne »,
décliné au fil des années avec la
faiblesses de la Croissance et la montée des grands
déséquilibres à l'intérieur de
l'Union, a démontré
l'incapacité de Bruxelles, non seulement de s'interroger,
mais de proposer une alternative pour les pays du sud .
Les
remous autour du Traité de Schengen, inadapté à
la situation présente, ont entraînés, dès
le début de la crise, une fin de non recevoir, pour en
réviser son fonctionnement.
Quand
on a le sentiment de partager une destinée commune, on
doit sortir des arguties et des chicanes constitutionnelles ou
juridiques.
Pour
faire de l'Europe un Forum et
réconcilier les Européens avec l'idée
européenne, il ne suffit pas d'augmenter le budget ou de
créer des euro-bonds, mais de donner, très vite,
au Parlement de Strasbourg et au Conseil , le droit de dire ce
qui est bon pour l'Europe.
www.jd-giuliani.eu......Jean-Dominique
Giuliani »
EUROPE :
LA France doit parler
..............................
......................................La
guerre économique et l'Europe.
......Dans
l'Union, toute fiscalité accommodante durcit la
guerre économique entre les États et
aggrave celle que nous livrent les puissances
émergentes.
....Les
partenaires européens qui pratiquent le dumping
fiscal pour palier à l'insuffisance de leur outil
productif, affaiblissent leurs voisins qui sont, alors,
privés de ressources suffisantes pour soutenir
leur propre activité industrielle :
Les délocalisations ont un lien direct avec
les disparités fiscales ;
Entreprises et capitaux des pays
émergents se coulent dans la brèche pour
concurrencer les entreprises européennes sur leur
propre terrain.
....Alors
que nous assistons au « retour de l’État »,
de son rôle accru pour stimuler l'économie
et superviser les marchés, l'évasion
fiscale, les disparités de taxes, les zones de
non droit et les paradis fiscaux, bref le chacun pour
soi, privent l'Europe dans son ensemble, des
« munitions » indispensables à
sa survie dans la guerre économique mondiale qui
est, désormais, notre quotidien.
.............
|
|
Au-delà
de l'information, par Ferdinando Riccardi: ..
......La
nouvelle Europe qui se dessine
..................................................................................
Analyse
complète dans LES
CAHIERS DU R.E.F.
.
A
l'initiative de la Grande-Bretagne, douze pays, notamment
l'Espagne et l'Italie, proposent la levée des dernières
barrières
commerciales avec
tous les partenaires de l'U.E., comme les États-Unis, la
Russie, et la Chine.
..............................................................Lire
...........objections.
...............................................................................................
......................................................................................
U.E :
Un
exécutif puissant et démocratique...
La
désignation du Président de la Commission , élu
en fonction des résultats à l'élection du
Parlement européen (
proposition de nombreux députés ),
souvent évoquée,
est une mauvaise idée pour l 'avenir et le devenir
de l'Union européenne.
Le
tandem
Commission-Parlement,
qui en résulterait,
serait en mesure de concentrer, avec le droit exclusif
d'initiative, tous les attributs d'un exécutif ...
le
Conseil ?
Une chambre d'enregistrement !.
D'une
logique d'union d' États et de rassemblement des peuples
en Europe, nous passerions, mécaniquement, à une
pratique politicienne, à de clivages idéologiques,
à la subordination d'un camp sur l'autre, à des
enjeux exclusif de pouvoir et de partis : un immense recul
pour la démocratie et la cohésion des européens,
et un risque énorme d'éclatement.
En
revanche, la désignation d'un Président, à
double
casquette, du
Conseil
et de la Commission,
ainsi agrégés,
apporterait aux deux institutions européennes, avec
l'équilibre des pouvoirs, la légitimité et
l'efficacité d'une gouvernement de l'Europe, puissant et
démocratique.
Pour
Pékin,
Bruxelles
n’existe
pas ...Lire
dans... COMMUNIQUE
.....
............................................1.
Le
..................................................................................................................................................................................................................
......................
.
.........................
..............................Le
gouvernement de l’Eurogroupe
?
........................................
«
Lorsque les intérêts essentiels sont en jeu,
une majorité d’États ne peut
contraindre une minorité, mais cette minorité
ne saurait empêcher la majorité d'aller de
l'avant »
...................................................
Robert
TOULEMON
.L'Europe.
à deux vitesses est incontournable : L'euro
reste le critère de séparation entre les
deux catégories d’États membres.
La panoplie
d'instruments institutionnels, dont l'U.E. dispose,
permet d'atteindre les objectifs recherchés, sans
défaire le Traité de Lisbonne et sans
procéder à un nouveau traité.
Une
coopération renforcée « structurelle »
intéresse les membres de l'Eurogroupe : Les
décisions normales
sont prises par le Conseil, présidé
par M. ROMPAY, assisté de M. BARROSO,
statuant à la majorité qualifiée.
Les
membres non adhérents à l'euro, participent
aux délibérations du Conseil, sans
intervenir dans la votation, sauf par une abstention
consensuelle et pérenne.
Le
Parlement, dans le cadre de la codécision, procède
aux mêmes dispositions et procédures que le
Conseil vis à vis de l’Eurogroupe
........
...SSans
indulgence et sans patience, le monde attend que l'Europe
soit gouvernée.
...................................................................
|
|
................................................................................
.......................................................................................................
Les
moyens de la relance en Europe – Les moyens de la relance
en Europe -
.......................objections.......lire........................
.......................................................
|
...................................................................................................................
2012 :
......................
............................................................Renverser
la vapeur...
Répartir
des ressources, que l'économie réelle n'est
plus en mesure de produire, c'est le mode de fonctionnement
de l'économie, en Europe, depuis trente ans.
Que
doit-on attendre de l'avenir, quand la machine à créer
des richesses , et des emplois, se délocalise :
Combler le différentiel avec le coût du travail
des pays émergents ; gonflement des dettes
publiques à des niveaux insoutenables. Dont acte.
L’Europe
a été une formidable prise pour les
entrepreneurs d'Asie et d'Amérique, encouragés
par le mille feuilles des Traités européens,
qui interdit toute intervention étatique dans le
secteur concurrentiel, au nom de la libre concurrence, sans
apporter de distinction entre un marché intérieur
européen régulé et la jungle du marché
international.
Par
la crainte de toutes formes de protectionnisme ou de
dirigisme, pendant la période des trente glorieuses,
la Commission a imposé, dans le marbre des Traités
antérieurs, des directives incompatibles avec la
situation d'une Europe fragilisée, à l’extrême,
par la mondialisation : Toutes les stratégies de
regroupement, d'agrégation, de fusions, et d'alliances
intracommunautaires, pour préserver ou sauver le
tissus industriel, ont été combattues .
En
réalité, le poids des institutions, dans le
carcan des traités passés , pèse
sur la vie économique et sur sa faculté de
fédérer.
L'élan,
la réactivité, l'adaptation aux événements
de la vie économique ne
sont pas le fait d' administrations et des prétoires,
de réglementations
et de textes immuables, mais la pratique libérée
du « gouvernement des gouvernements »
européens : Un Conseil, renforcé, et le
Conseil des Ministres, ultime chance du rêve
européen.
«
L’Europe doit s'occuper, plus qu'hier, de l’intérêt
collectif, en développant une politique industrielle
adaptée à la nouvelle donne mondiale, mais
n'ignorant l’intérêt bien de cette
Europe » Francis
MER 2003
|
|
....les
pessimistes
doivent se
rassurer !....
Lire
Manuela
Figueras ...dans
......;
objections
:
....L’EUROPE
: La fin des illusions.....
Nicole
Gnesotto
.........................lire :................objections
:.
................&EUROPE :
Un tournant majeur.
Le sommet du
9
décembre 2011
a ouvert la voie à une Europe
libérée .
.. « Il
y a désormais clairement deux Europe. L'une qui veut
davantage de solidarité entre ses membres, et de
régulation. L'autre qui s'attache à la seule
logique du marché unique » . C'est une
autre Europe qui
est en train de naître : celle de la zone euro
où les maîtres mots seront la convergence des
économies, des règles budgétaires, de
la fiscalité » Nicolas
Sarkozy
..La
volonté de n'accepter aucun veto, institutionnalise,
de fait, un « noyau
dur » d’États,
disposés à faire exister l'Europe
politique. .
.. « Pour
la première fois depuis longtemps, toutes les
institutions et les autorités européennes ont
uni leurs efforts et chacun
jouera pleinement son rôle dans
une rapide mise en œuvre de ces décisions »
-------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les
décisions prises par les chefs d’État
et de gouvernement européens, le 9 décembre,
contiennent beaucoup de nouveautés positives, qui
traduisent une véritable volonté de sortir de
la crise du doute et de la défiance.
...Il
y a désormais une gouvernance de l'Euro. Des règles
strictes ont été adoptées pour le
retour à l'équilibre des budgets nationaux et
pour la réduction des dettes publiques. Elles
devront être inscrites dans les Constitutions
nationales et leur violation sera sanctionnée. Les
principales décisions de politique économique
seront discutées ensemble et coordonnées au
niveau européen. Des mécanismes d'urgence ont
été élaborés et leur mise en
œuvre confiée à la Banque centrale
européenne. Un traité formalisera sous peu
ces engagements, mais ils prennent effet immédiatement.
Ces avancées très importantes sont soutenues
par tous les États membres à l'exception du
Royaume-Uni qui, nostalgie du laisser-faire, posture à
courte vue, intérêts du moment ou erreur
manifeste, s'accroche au modèle financier
déclencheur de la crise, que l'Europe
continentale et même les Etats-Unis tentent de
réguler.
...Pour
la première fois depuis longtemps, toutes les
institutions et les Autorités européennes ont
uni leurs efforts et chacune jouera pleinement son rôle
dans une rapide mise en œuvre de ces décisions.
...A
ceux qui s'inquiètent de ces innovations contraintes
par la situation, on peut objecter que cette exceptionnelle
solidarité démontre une véritable
volonté politique de rompre avec la spirale du
doute, de l'indécision ou des divisions. L'esprit de
coopération l'a emporté; c'était un
préalable. La détermination était au
rendez-vous; c'était indispensable. Ils permettent
de faire un pas de géant vers une union fiscale et
budgétaire qui exigera encore une vision de long
terme, assumée devant les opinions publiques. A ceux
qui s'émeuvent d'une Europe seulement rigoureuse, on
doit rappeler qu'il ne saurait y avoir de croissance
sans une remise en ordre des comptes publics. Bien sûr,
l'Union doit maintenant s'atteler, avec la même
énergie et de manière tout aussi coordonnée,
à conforter et développer ses activités
industrielles, ses exportations, sa compétitivité;
elle s'en est donnée les moyens, avec des instances
et des procédures qu'elle doit utiliser à
cette fin.
...Mais
reconnaissons que les États membres ont fait preuve
de leadership, à commencer par l'Allemagne et la
France qui ont présenté des propositions
acceptables par tous et des réponses adaptées
à la crise. Leur volonté de n'accepter aucun
veto de qui que soit, tout en s'inscrivant dans le
processus d'intégration européenne est la
bonne démarche, qui saura s'insérer dans
le droit européen. Avec ce tournant majeur,
l'Europe est crédible.
« L.'intégration
politique doit prendre la voie de la différenciation pour
une avant
garde
de
plusieurs pays »
Jacques
Delors 2001)
|
http://www.robert-schuman.eu/doc/questions_europe/qe-222-fr.pdf
Anne-Marie IDRAC :
La politique
commerciale européenne vers moins de naïveté.
La
politique européenne du commerce extérieur est
structurante à l’échelle mondiale: l’Union
européenne est la première puissance commerciale
mondiale ; la compétence en la matière est l’une
des plus communautarisées. Si l’Union européenne
joue un rôle majeur dans la libéralisation mondiale des
marchés, et ce d’autant plus que nombre d’entreprises
européennes sont globales, la crise et les nouveaux rapports
de force avec les pays émergents amènent à des
approches moins exclusivement « libérales »,
alors que le débat sur la « dé-mondialisation »
relance l’intérêt de la réflexion sur la
politique commerciale européenne.
Dans
un tel contexte, la posture d’ouverture à laquelle
l’Europe a intérêt ne se comprend que si elle
sait s’assurer de la
réciprocité
et de l’équilibre.
Plus encore, la politique commerciale ne trouve son sens, celui de
la croissance et de l’emploi, qu’articulée avec
les politiques
internes de compétitivité :
politiques industrielle et de l’innovation, marché
intérieur, politique agricole commune (PAC), etc. La
meilleure protection est notre
capacité à produire en Europe de manière
compétitive (lire)
.............................................................................................................«
La maison
Europe brûle »
(1)
.......................C'est
la combinaison d'une volonté de puissance et le sentiment de
vulnérabilité qui fait avancer toute entité
politique.
......................Hélas,
la vulnérabilité de l'Europe n'est plus seulement un
sentiment, mais la réalité quotidienne. Et son
objectif prioritaire est de retrouver son indépendance et sa
souveraineté perdue, vis à vis, non seulement des
marchés, mais du reste du monde.
....................Aujourd’hui,
le pouvoir politique des européens est paralysé par
les organismes communautaires ( technocratiques ou légalistes)
, loin de la légitimité démocratique requise.
..................L’Union
européenne est trop souvent considérée comme
une O.M.G géante, qui relègue les acteurs politiques
gouvernementaux , représentatifs des États, au rang
des accessoires.
...........Les
marchés, mais aussi les citoyens « indignés »
par la crise, ne réclament pas un nouveau Traité pour
nos institutions, qu'ils
ne sauraient attendre,
mais la prise en compte et la montée en puissance du
gouvernement
des
« 27 »
au
sein du Conseil
et du Conseil des ministres européens,
seuls dépositaires ( décisions
à la majorité qualifiée ) de
la volonté populaire ... pour imposer la gouvernance et
l’exécutif
de
l'Union que les événements dramatiques imposent.
........................................................................................................................................ ;;;;.........................(1)
Jacques ATTALI : « Est-ce que l'euro existera à
Noël ?»
.....Miko
Baj DOWGIELEWICZ Secrétaire d’État
aux Affaires européennes de Pologne : «
L'Europe c'est beaucoup plus que la France et l'Allemagne »
-
.....................................................................
....................
L'état
de l'Union
...
et
de ses
dettes
.....
L’Europe
s'épuise à régler les intérêts
de sa dette. Comment pourrait' elle s’acquitter
de son remboursement ?
..........La
majeure partie des budgets, en Europe, depuis vingt
ans, sont consacrés à soutenir son modèle
social, les conséquences du chômage de
masse, le prix de la désindustrialisation et des
délocalisations, la facture des plans de
relance.
.........Les
mesures pour encourager la consommation des ménages,
subventionnent indirectement nos concurrents, et
notamment la Chine, renforce leurs balances
exportatrices, les encouragent à négliger
leurs marchés intérieurs et la valeur de
leur monnaie.
.......Alors
que la moitié des entreprises investissent 50% à
l’extérieur de la zone euro, les États
de l' Union sont privés de l’impôt,
par l'évasion fiscale de ces mêmes
entreprises et par celle des particuliers fortunés.
.......L'absence
de fiscalité harmonisée et la disparité
des taxes, souvent
concurrentielles, sont préjudiciables à
tous .
.......Enfin,
les activités qui ne sont pas exposées
à la concurrence internationale (
Le secteur des Services en général
et la Distribution en particulier )
bénéficient massivement de toutes
les subventions qui touchent à l'emploi, sans
aucun avantage pour la compétitivité de
l'Europe.
.......Aujourd'hui,
et pour longtemps, toute relance par l'investissement (
les grands travaux d'infrastructures, par exemple )
produit de la dette sans produire de la
croissance.
.......L'Europe
qui envisage, enfin, un fédéralisme
budgétaire pour
répondre à la crise, ne peut se dispenser
d'un fédéralisme
fiscal :
Une monnaie unique, sans budgets harmonisés, a
prouvée sa fragilité. Des budgets
convergents, sans fiscalité concertée,
seraient improductifs, donc suicidaires.
........................
L’Europe
n'est pas le
problème,
... mais
la solution
à nos problèmes.
|
|
Ce
qu'on appelle union, en politique, est une chose qui fait que toutes
les parties concourent au bien général »
Montesquieu

.........................
...
Gouvernance :
...................................................................................mode
d'emploi
.....Contrainte
par la communauté internationale de résoudre
ses problèmes de gouvernance, les Européens
n'ont pas d'autre choix que de s'engager sur le chemin de la
responsabilité partagée.
.....Le Traité
de Lisbonne n'a pas amélioré, la prise de
décision collective de l’exécutif
européen : Le Conseil.
......Le Traité
simplifié n'a pas clarifié et organisé
l'inter-connexion des strates de la vie communautaire :
Les pays hors de l'euro et l’euro land, les
coopérations renforcée, l'Europe à
plusieurs vitesses, et demain le noyau dur.
.........Plus
encore, la gouvernance de l'Union ne s'est pas affranchie des
antagonismes classiques de la démocratie des États
qui la composent : gauche-droite, minorité-majorité,
coalitions partisanes.
......L'inversion
des habitudes démocratiques, dans un contexte fédéral
moderne, qui sont à l'opposé de pratiques
binaires, appelle à des règles et des
procédures spécifiques pour statuer, à
l'intérieur du Conseil et du Conseil des Ministres.
.....L’État,qui
n'est pas, ou ne veut pas être concerné par une
politique communautaire, serait alors privé de sa
faculté de nuisance grâce à l'absence du
vote négatif, qui paralyse, aujourd'hui, la
construction européenne toute entière.
.....C'est
ainsi, que tout membre du Conseil, qui s'abstient, lors d'un
vote sur une compétence communautaire, peut assortir
son abstention d'une déclaration formelle. Dans
ce cas, il n'est pas tenu d'appliquer la décision,
mais accepte que la décision engage l'Union .
Dans un esprit de solidarité, l’État
membre concerné s'abstient de toute action
susceptible d'entrer en conflit avec l'action
de l' Union, fondée sur cette décision, ou
d'y faire obstacle, les autres États membres,
respectant sa position. Si les membres du Conseil qui
assortissent leur abstention d'une telle déclaration,
représentant au moins un tiers des États
membres, réunissent au moins un tiers de la
population de l' Union, la décision n'est pas
adoptée. *
................ ;...
La règle d'or
de « l'Union dans
la diversité »
........*
Dispositions
constitutionnelles figurant dans le Traité
simplifié
concernant
les procédures de la
PESC.
..........................................................................................Lire :........
objections
:
|
|
...........................« Il
n'y a pas deux Europe : Il y a un pôle d'innovation et
une périphérie qui est en retard »......
Olivier
TODD.
............................................
.
Le
Veto
antidémocratique.....................
Les
efforts du couple franco-allemand, pour répondre à la
crise de zone euro, cachent les déséquilibres
institutionnels qui font de l'Union européenne, un exemple
non abouti de démocratie.
Quand
une minorité ( d’États) impose sa loi (et
l'inaction) à la majorité
d'entre eux, la démocratie n'existe pas, et l’Europe
est en panne.
Le
« Veto », par le
truchement de la règle absolue de l' « unanimité »,
dans des domaines décisifs (1),
compromet les chances de voir, un jour, un gouvernement, pour le
moins une gouvernance à l'échelle européenne.
Le
traité de Lisbonne a fourni tous les instruments nécessaires
au fonctionnement de l'Union, sauf à accepter ce veto
permanent de la vie démocratique ordinaire.
Sans
une prise de position majoritaire ( qualifiée) des membres du
Conseil, le Président de ce Conseil ne portera jamais une
parole forte, la Commission des propositions cohérentes, le
couple franco-allemand, un volontarisme qui engage ses partenaires.
Sinon,
tout est possible.
Rapprochement
et coordination des politiques industrielles, de
l'emploi, de la fiscalité, du contrôle
aux frontières, de l'immigration et d'asile ,
de
l’Énergie..................................................................
........
. .........................Le
gouvernement économique : Plan B
......
Nous avons atteint un degré d'interpénétration
que les plus fédéralistes d'entre-nous
n'imaginaient pas »
.....Le grand
soir fédéraliste est-il arrivé ?
L'interdépendance des économies a atteint un
point de non retour qui oblige à envisager sérieusement
une gouvernance communautaire d'un ordre nouveau.
.....Toute
option supranationale étant écartée par
les gouvernements et les gouvernés, en raison de
l'encrage récent à l'Union européenne, il
serait vain de transformer des nations historiques en
« Länder », au profit d'une entité
unique qui serait source d'incompréhension, de
bureaucratie et d'immobilisme.
.....La
réactivité, nécessaire à ce monde
global, oblige les européens à des réponses
rapides, qui écartent, pour l'essentiel, le jeu
institutionnel traditionnel et les aléas de la
démocratie parlementaire.
.....«
Nous ne sommes plus dans une société
d'institutions, mais dans une société de
relations »(2)
.....La
transparence qui s'impose dans les rapports humains, désormais,
doit faciliter l'harmonisation des politiques, là où
elle s'impose : Que les budgets nationaux soient expliqués
et validés, collectivement et réciproquement, par
les Conseils des Ministres concernés, à Bruxelles
(3),
non seulement dans une démarche de surveillance des
déficits et de discipline budgétaire (
ECOFIN), mais aussi
et surtout pour des engagements financiers planifiés qui
permettent d'obtenir la compétitivité et
l'indépendance de l'Europe toute entière, au plus
haut niveau.
.....Qui
voudrait s'y soustraire ?
...........L'indépendance
dans l'interdépendance, librement acceptée et
collectivement assumée...
.
Haut
fonctionnaire de Bruxelles
Clémence
de Baunn
Qui
commande Madame ASHTON ? FORUM
Subsidiarité
-
MODE D'EMPLOI objections
:.
et
La
Grèce : Les fausses solutions, les vrais remèdes
:
|
POUR
UN IMPÔT DE LA DETTE EN EUROPE
Les pays occidentaux,
l’Europe en particulier, ont leur avenir compromis pour
plusieurs décennies par l’ampleur de leurs dettes.
Si les intérêts
de la dette et son remboursement continuent à être
imputés aux budgets actuels, les marges de manœuvre pour
faciliter la relance et la croissance sont définitivement
compromises avec, à la clé, l’austérité
et l’explosion sociale.
Alors que de nouveaux impôts
devront être levés, tôt ou tard, autant aux
Etats-Unis qu’en Europe, ceux-ci deviendront inopérants
dans le cadre actuel de concurrence fiscale qui prévaut à
l’intérieur de l’Union : l’évasion
des capitaux pour les plus riches et la délocalisation des
entreprises viendront à bout des efforts pour assainir les
finances : un jeu de dupes !
Bâtir à
vingt-sept un nouvel impôt pour la réduction de la
dette, concerté, uniforme et contraignant (règles
communautaires contre la fraude et l’évasion fiscale)
permettrait aux gouvernements la relance et à l’Union,
la rigueur.
L’EUROPE
: La fin des illusions...
Nicole
Gnesotto
..lire :................objections
:.
Espace
Schengen : la vérité !
La
gestion calamiteuse de l'immigration sauvage provoquée
par la révolution tunisienne est à l'origine de
la crise actuelle, entre le Conseil et la Commission, sur les
dispositions de libre circulation à l'intérieur
de l'Union .
.......La
distribution « à tout va » de
Visas aux Tunisiens de Lampedusa , par l'Italie, et la
position défensive de la France à Vintimille,
démontre les insuffisances du Traité Schengen.
.......La
souveraineté reconnue d'un État à
accueillir, ou non, un ressortissant étranger à
l'Union européenne, sur son sol, est fondamental ;
La disparition des frontières renvoie chacun des États
à l'obligation d'assumer les intérêts de
ses partenaires, immédiats ou éloignés.
Ainsi
la France, à Calais, s'efforce de coopérer à
la politique d'immigration de la Grande-Bretagne
.Les
incohérences de l'Italie, dans cette affaire, comme le
laxisme de la Grèce aux frontières de la
Turquie, remet en cause les fondements naturels de l'espace
Schengen.
A
défaut d'organisation fédérale, chaque
État est tenu de prendre en compte et d'assumer (1) les
décisions qui ont été, ou seront prises,
collectivement par le Conseil des Ministres européens
concerné.
......Toute
politique nationale de lutte contre l'immigration clandestine,
de retenue aux frontières, de régularisation
massive, ne peut être définie unilatéralement
mais collectivement, par la majorité relative du
Conseil européen.
....C'est
pourquoi la proposition de la Commission de mettre fin à
« l'unanimité » dans ce domaine,
est essentielle pour la survie de l'espace Schengen.
...De
dicter la politique migratoire de l'Europe, à partir de
cette même Commission, est une autre affaire et une
situation qui ne serait pas acceptable.
(1)
compensations financières communautaires suivant
l'exposition géographique et soutien logistique en cas
de crise grave.
|
|
.................................................
..............U.E :
Le
maillon faible
de
la mondialisation
:
Un nain
politique
...
........
Le rêve d’une
organisation mondiale du commerce, réussie et équitable
pour tous, s’estompe progressivement à mesure que
grandit un libre-échangisme souverain et global, que l’Europe
ne maîtrise plus.
..Les
partisans, bien tardifs, d’une démondialisation, sont
les mêmes qui ont encouragé le partage des richesses par
la suppression autoritaire des barrières et des contrôles,
au frontières de l’Union..
..L ‘Union
a ouvert plus de 80% de ses marchés publics aux pays tiers,
alors que « les autres économies développées
n’ont ouvert les leurs qu’à 20 % » :
Ces mêmes marchés publics, américains et chinois,
sont fermés, en totalité, aux offres et soumissions de
notre part.
..Les
subventions du gouvernement chinois, dénoncées par
Bruxelles, qui ne sont pas conformes aux obligations voulues par l’
O.M.C. sont l’objet de représailles sur le mode :
« œil
pour œil, dent pour dent ».
(1)
..Le
capitalisme d'État de la Chine, le complexe
militaro-industriel des États-Unis, le dumping social de
l’Empire du milieu, la sous-évaluation des monnaie,
rendent dérisoires les espoirs d’une « concurrence
libre et non faussée », à l’échelle
internationale.
..Le
laisser-faire qui préside aux échanges commerciaux dans
le monde, fait de l’Europe le
maillon faible de
la planète, qui subit délocalisations, sous-traitance,
perte du tissus local industriel et agricole, la récession, le
chômage enfin, au profit des multinationales.
..Dans
l’inconscience collective, les européens laissent
s’installer, à ce jour, sur le sol grec, au Pirée,
un port autonome chinois qui
constitue une tête
de pont de la
dérégulation commerciale et du moins disant social.
..Pourquoi
l’Europe est devenue un facteur aggravant la compétitivité,
un frein à faire mieux que les autres, à exceller et à
créer des richesses : Tout
échange économique induit la
réciprocité ;
Toute réciprocité
émane d’un rapport de force ;
Le rapport de force
est obtenu par le pouvoir politique :
L'Europe, aux conséquences désastreuses, est un nain
politique !
1 – John Clancy, porte parole européen
au commerce.
http://www.robert-schuman.eu/doc/questions_europe/qe-222-fr.pdf
Anne-Marie IDRAC : La
politique commerciale européenne vers moins de naïveté.
....L'
O.M.C :
la
politique du pire ?
OUR M. Pascal Lamy, la
réciprocité
doit
s’appliquer avant tout entre les pays développés.
« Plus
un pays est développé,
plus
il doit s’ouvrir »,
a-t-il affirmé. L’OMC privilégie une logique
de flexibilité pour les pays en développement !
. .Les
Etats-Unis estiment, par contre, que les pays émergents
sont maintenant des
participants à part entière dans
le jeu de la concurrence internationale et, par conséquent
dans leurs échanges commerciaux....
Lire
:http://www.euractiv.fr/bruxelles-veut-jouer-armes-egales-partenaires-commerciaux-article-0?utm_source=Newsletters&utm_campaign=093b41e685-Quotidienne&utm_medium=email
La
Voie
fédérale
Le
fédéralisme permet de rapprocher durablement les
peuples en respectant leurs
diversités.
Les
Etats qui adhérent à cette fédération
partagent
une
fraction de leur souveraineté , mais sans s'en
dessaisir.
Une
condition première pour réussir et obtenir le
consentement
général.
L'abandon
de souveraineté au profit des institutions européennes
doit s'accompagner d'un transfert
d'une
partie des instances nationales concernées, au niveau
communautaire.
La
somme des intérêts exprimés
majoritairement, dans le cadre institutionnel, « fait
une politique », qu'une
alliance de type international rendrait vaine.
Le
Parlement de Strasbourg, qui n'est qu'une addition de
représentants nationaux, est l'exemple et la
démonstration vivante que l'intérêt
communautaire,
dans cette enceinte, reste toujours prépondérant.
C'est
dans cet esprit que, grâce aux avancées du Traité
de Lisbonne, le Conseil (des Chefs d'État) doit se muer
en gouvernement
de l'Union,
avec des pratiques
propres à tout exécutif :
La fréquence des réunions, la généralisation
du vote majoritaire, la mise en avant de son Président,
et surtout l'esprit
de corps,
pour un destin partagé et difficile qui ne permet plus
de faire cavalier seul :
L'indépendance
dans l'interdépendance des États, librement
acceptée et collectivement assumée.
|
|
.Construire
l’Europe, bâtir ses institutions : Intervention
de Jean-Claude Trichet,
Président
de la BCE à
l’occasion de la remise du Prix Charlemagne 2011 à
Aix-la-Chapelle le 2 juin 2011 :
lire :
« Un saut
qualitatif : L'appartenance à l'Union européenne, et
plus encore à l'UEM, implique l'exercice de la souveraineté
à un niveau
collégial.
L'interdépendance signifie que les États ne jouissent
pas, de facto, d'un contrôle total sur les conditions
économiques nationales. Les autorités européennes,
a savoir le
Conseil,
sur la base d'une proposition de la Commission et en liaison avec la
BCE, pourraient et devraient, le cas échéant, prendre
elles-mêmes les décisions qui s'appliquent au niveau de
l'économie concernée. »
.....................................................................
........... U.E
: Question
de budget....
....... Comme
tout impôt, la participation au budget de l'Union est
mal comprise par les États, notamment en période
de récession : On parle de retour sur investissement !
.....
Le
budget communautaire s'apparente à une assurance, voir
à un kit de survie, dans la situation de l'Europe en
crise .
.....
Les
difficultés des États, leurs déficits et
leurs dettes, la récession en cause, font que l'Europe
est la réponse ultime à la mondialisation et à
ses conséquences pour nos finances publiques.
.....
Transmuer une partie
des politiques régaliennes des États,
fragilisés par la rigueur, en coopérations
renforcées,
permet d'alléger la charge, grâce à une
économie d'échelle, bénéfique à
tous.
.....
L'aide active aux agriculteurs européens ne peut se
soustraire de la P.A.C ; L'existence d'une industrie
aéronautique, sans cadre communautaire, est illusoire
; Le développement des régions par les fonds
structurels est inestimable.
.....
Aujourd'hui, les dépenses concernant la
« défense » ne résistent
pas aux réductions budgétaires, les
investissements individuels dans le domaine énergétique
tournent à la confusion ; Les aides locales à
l'industrie, à la recherche et à la haute
technologie, sans planification collective, multiplient les
doublons ; Enfin, les sommes engagées par les pays
périphériques pour maitriser l'immigration
clandestine, le trafic de stupéfiants, l'évasion
fiscale, ne sont plus à la hauteur de l'enjeu.
.....
Pour réduire
le poids et le coût des dépenses nationales et
en fonction des coopérations
renforcées choisies,
il est évident que l'augmentation du budget
communautaire doit suivre et accompagner la mutualisation des
politiques européennes
.............
C'est, au delà
du budget, une question de survie !
|
|
.
....................................
..
Le mandat du
Parlement
européen.
.....Depuis
quelques années, le Parlement européen porte en lui,
par sa conduite, les raisons qui le discrédite et le rend
impopulaire.
.....
De plus en
plus souvent, un parlementaire,ou un groupe de parlementaires
européens, se sert de la tribune de « Strasbourg »
pour manifester, bruyamment, son opposition à l'égard
d'un chef d'État de l'Union et de sa politique.
.....Les
Parlements nationaux expriment leur opinion vis à vis de leurs
gouvernement respectifs : Il n'est pas dans les aptitudes du
Parlement européen de les juger.
....Le
Conseil européen prend, collectivement,des décisions ou
plébiscite une politique, la Commission propose et recommande
; il est dans les attributions du Parlement européen, et
seulement au niveau communautaire qui est le sien, de se prononcer.
.....La
logique des institutions ne peut pas accepter ce croisement et cette
confusion des genres. Ils portent un très grand préjudice
à la cause européenne et à l'idée que les
citoyens se font d'une fédération.
.....................................................................Plaidoyer
pour le
Sud.
.....Mme Merkel veut
imposer le « pacte de compétitivité »,
qui n'est rien d'autre qu'une déclaration d'allégeance
au modèle vertueux des Allemands.
.....C'est aussi une façon
de pointer du doigt les mauvais résultats économiques
du « club MED » et le laxisme de leurs
dépenses publiques.
.....Les cigales s'agacent
des fourmis, au point d'envisager le divorce.
.....Pourtant, depuis près
de 30 ans, sur l'autel du « libre échangisme »,
des pans entiers de l'économie ont été
sacrifiés, affectant, particulièrement, les
industries traditionnelles du sud de l'Europe.
.....La disparition massive
et brutale d'activités manufacturières,
prioritaires pour les pays méditerranéens, les
conséquences humaines et sociales, ont dû être
compensées, politiquement, par le relâchement
dans la dépense publique, l'inflation des emplois
publics, l'explosion du déficit public, et la dette.
.....Définitivement,
les écarts de compétitivité, avec des
taux de change défavorables, se sont installés.
.....Sous
l'impulsion de l'O.M.C, l'attraction
de l'Europe, les avantages comparatifs des pays méditerranées,
se sont écroulés, dans un marché libre,
incontrôlable, exposé aux pires disparités
sociales, dans le monde.
.....Aujourd'hui, Mme
Merkel, a le devoir de retrouver l'esprit de solidarité
et la coopération que ses partenaires du sud sont en
droit de lui réclamer, partenaires et associés,
malmenés par des choix et des orientations qui ont été,
toujours, si favorables à l'économie allemande.
« Il
ne s'agit pas d'empêcher les Allemands d'être
compétitifs. Mais il faut qu'ils admettent que leurs
décisions intérieures ont un impact sur les
autres pays concernés » Sylvie
goulard ( 17 mai
2011)
|
|
.P..................;;;
..;;. ...
EUROPANOVA.....lire.........TRIBUNES
...;;;..Faire
renaître le projet européen pour lutter contre
les nationalismes
.
La
Voie
fédérale
Le
fédéralisme permet de rapprocher durablement les
peuples en respectant leurs
diversités.
Les
États qui adhérent à cette fédération
partagent une
fraction de leur souveraineté , mais sans s'en dessaisir.
Une
condition première pour réussir et obtenir le
consentement
général.
L'abandon
de souveraineté au profit des institutions européennes
doit s'accompagner d'un transfert
d'une
partie des instances nationales concernées, au niveau
communautaire.
La
somme des intérêts exprimés majoritairement, dans
le cadre institutionnel, « fait
une politique », qu'une
alliance de type international rendrait vaine.
Le
Parlement de Strasbourg, qui n'est qu'une addition de représentants
nationaux, est l'exemple et la démonstration vivante que
l'intérêt communautaire,
dans cette enceinte, reste toujours prépondérant.
C'est
dans cet esprit que, grâce aux avancées du Traité
de Lisbonne, le Conseil (des Chefs d'État) doit se muer en
gouvernement de l'Union,
avec des pratiques
propres à tout exécutif :
La fréquence des réunions, la généralisation
du vote majoritaire, la mise en avant de son Président, et
surtout l'esprit de
corps,
pour un destin partagé et difficile qui ne permet plus de
faire cavalier seul :
L'indépendance
dans l'interdépendance des États, librement acceptée
et collectivement
assumée.
.
.
L'Europe
et le
sacré.
.....
Les
«caricatures
de Mahomet et
le Piss
Christ
de
Serrano contribuent à identifier l'Européen,
collectivement,
comme un individu arrogant et grossier.
.....L'art
et l'esprit critique sont sacralisés par rapport à la
foi et aux convictions religieuses, dans l' irrespect et le mépris
des autres.
.....Au
nom de la raison et de la liberté, ( en réalité,
motivés par des préoccupations mercantiles ) le peintre
et le journaliste cultivent le sarcasme et la dérision pour
palier à leur absence d'imagination ou de notoriété.
.....Ces
esprits émancipés et faussement cultivés, par le
bruit médiatique qu'ils entretiennent, impressionnent
l'opinion, qui a perdu le sens des valeurs et ses références
personnelles , pour une pensée unique et hégémonique.
.....L'indignation
légitime suscitée par les plaisanteries douteuses sur
la Shoah
de J.M.
LEPEN, n'est-elle
plus tolérée quand des comportements identiques
atteignent la sensibilité des Chrétiens
ou
des Musulmans
?
.....Comment
vendre notre laïcité » aux peuples qui
s'émancipent et renforcer, indirectement, les certitudes des
fondamentalistes de tous bords ?
....Brûler
un
livre ou recouvrir de déjections physiques ou morales des
objets ou des figures du sacré, qu'elle est la différence
?
.....Que
vaut la liberté sans discernement et mesure !
..
..............L'espace
Schengen
:
La crise ...
.....Une
crise entre deux États de l'union ne doit pas être
traitée comme un conflit inter-étatique
ordinaire.
......La
crise franco-italienne, à propos de Lampedusa, avec
l'arrivée de milliers d'immigrants en Europe, a
prospéré publiquement, depuis un mois , sans
interpeler les homologues du Conseil, pour le moins concernés
par l'espace Schengen.
.....La
réactivité du Président Van Rompuy pour
s'interposer et éteindre l'incendie a été
parfaitement inexistante. Le « sherman »,
discret, qu'il a choisi d'incarner à la tête des
institutions, était évidemment dans son rôle
dans une crise qui est exclusivement de caractère
fédéral.
.....Dans
un contexte de libre-circulation ( dévoyée
) des hommes et des
marchandises, les relations bi-latérales sont
inappropriées et politiquement désastreuses .
.....L'Europe
est une copropriété : L'harmonie dans les
« parties communes » est l'affaire de
tous. Le Conseil (syndical), que préside M.Van Rompuy,
est chargé de définir, en permanence, la
politique de l'Union, afin de jouer... collectif !
..
..........
«
Toute puissance est faible, à moins que d'être
unie »
|
|
.
EUROPE
:
Séquence
libyenne...
|
......
.......
Pour
ne pas avoir laissé se faire un Oradour sur Benghazi,
en
Libye, l'Europe vient de sauver, avec son âme, son image
dans le monde,durablement.
........
La
France et la Grande-Bretagne, soutenues par une majorité
d'États européens, ont illustré un aspect
incontournable de la vie communautaire : Les majorités
d'idées et les volontés politiques se définissent,
désormais, dans un cadre institutionnel.
........
Le
leadership franco-allemand, si important soit'il dans le domaine
économique, n'est pas exclusif ; La recherche permanente de
majorités,
de coopérations,
voir de coalitions,
à l'intérieur de l'Union,
ne peut pas se réduire à un face à face
Paris-Berlin.
........
L'ouverture
démocratique de cette séquence Libyenne n'affaiblit
par l'Europe,
elle la construit.
-
.L'espace
Schengen
:
La crise ...
|
|
......
.....Une
crise entre deux États de l'union ne doit pas être
traitée comme un conflit inter-étatique ordinaire.
......La
crise franco-italienne, à propos de Lampedusa, avec
l'arrivée de milliers d'immigrants en Europe, a prospéré
publiquement, depuis un mois , sans interpeler les homologues du
Conseil, pour le moins concernés par l'espace Schengen.
.....La
réactivité du Président Van Rompuy pour
s'interposer et éteindre l'incendie a été
parfaitement inexistante. Le « sherman »,
discret, qu'il a choisi d'incarner à la tête des
institutions, était évidemment dans son rôle
dans une crise qui est exclusivement de caractère
fédéral.
.....Dans
un contexte de libre-circulation ( dévoyée
) des hommes et des
marchandises, les relations bi-latérales sont inappropriées
et politiquement désastreuses .
.....L'Europe
est une copropriété : L'harmonie dans les « parties
communes » est l'affaire de tous. Le Conseil
(syndical), que préside M.Van Rompuy, est chargé de
définir, en permanence, la politique de l'Union, afin de
jouer... collectif !
..
..........
«
Toute puissance est faible, à moins que d'être unie »
|
..
Europe
puissance :
Guerre
et
Paix.
Christian.Saint.Etienne.......................Lire
sur..........................................
FORUM
|
|
......................
...... .............................................
WWW.EURACTIV.FR................................
Actualité
des
politiques européennes en France
|
|
.
La voix de l'Europe.
...L'Europe
est en première
ligne pour défendre les valeurs de liberté que le monde
musulman, malgré ses contradictions, semble désirer.
...L'aspiration
légitime de l'opinion arabe à la démocratie se
heurte à la menace, bien réelle, des forces radicales
qui veulent imposer la loi islamique dans la sphère publique.
...Le
discours émancipateur de Barak OBAMA, au Caire, le 4 juin
2009, ne donnait pas la clef pour ouvrir la voie démocratique
sans s'exposer à une déstabilisation de type algérien
avec le « F.I.L.S », ou
iranien avec Khomeiny .
...C'est
pourquoi le principe de laïcité, dans toutes ses
composantes, est un préalable majeur, avant de se débarrasser
des autocrates.
...L'Europe
porte en elle, par son histoire,
le modèle de société qui fascine les foules
arabes, et au delà. Son passé colonial et celui de ses
affrontements, ne lui interdit pas de proposer sa propre voie
démocratique
Après
le Traité de Lisbonne...
U.E.
Qui fait quoi ?
Établir
des lois, en Europe, est une tache qui appartient à la
sphère politique et à leurs élus ; Mais
en raison de la complexité communautaire, c'est la
Commission qui propose d'abord, exécute ensuite et met
en œuvre les procédures juridiques appropriées.
Communiquer,
en direct, avec l'opinion, à partir de « projets
de directives » ou par des prises de positions
publiques, avant l'arbitrage de la représentation
démocratique communautaire, a toujours provoqué
des incompréhensions , préjudiciables , non
seulement à la Commission , mais à la cause
européenne.
De
nouvelles procédures, entre la Commission et le Conseil
sont indispensables pour afficher une parfaite transparence
dans la démarche qui consiste, pour les premiers, à
proposer des directives et des résolutions au Conseil
des Ministres approprié, qui doit les accepter, pour
les transmettre au Parlement ... ou les renvoyer à
leurs auteurs.
Le
ménage à trois qui préside à la
destinée de l'Union européenne, depuis sa
création, trouve son dénouement dans la bonne
interprétation du Traité de Lisbonne : Des
responsabilités bien identifiées ; Qui fait
quoi, pour que vive l'Europe
!
....Cliquez
: objections :
|
|
«
La
misère
mythologique de
l'Union
européenne »
Toute communauté
humaine, pour exister dans la durée, a la nécessité
de prendre en compte la réalité géographique,
historique et culturelle de son origine, qui la condamne à des
« frontières » qui ont valeur de
sanctuaire : « Un peuple, c'est une population, plus des
contours et des conteurs ». (1).
La conscience de
leurs particularités, sur des cartes et dans les têtes,
est pour les Européens, comme pour toute communauté
politique, le facteur qui décide de leur degré de
confiance, d'espérance et d'engagement pour l'avenir.
En s'inscrivant
« dans rien », l' Union
européenne
est vouée à rester un acteur passif et
perdant de la..
mondialisation, un jouet de l'économie chinoise
et un nain politique : C'est la conséquence directe de la
« misère mythologique de l' Union européenne »
(1).
(1) Régis
Debray......................................................................................................................................................................................................................
L'Europe
autrement !
.........L'uniformisation
communautaire de la fiscalité ou du secteur social a ses
limites dans les traités qui n'ont pas abordé, pour
l'instant, ni l'harmonisation fiscale, ni l'harmonisation sociale.
.........C'est
pourquoi la Commission doit être attentive à ne pas
poursuivre un objectif différent de celui qui lui a été
attribué.
.........Le
souvenir, dévastateur, de la « directive des
Services » ( Bolkestein ), qui menaçait, dans sa
première version, les acquis sociaux des États les plus
progressistes de l'Union, est resté dans toutes les mémoires.
.........Aujourd'hui,
la procédure ouverte par la Commission contre la France, pour
« discrimination », à l'égard des
ressortissants français résidant dans l'Union
européenne qui ne bénéficient pas, alors, de la
totalité du bouclier fiscal, est préjudiciable à
l'idée même de l'Union.
.........Les
conséquences du bouclier fiscal ( sans
jugement de valeur sur son
opportunité )
n'ont pas d'effet, hors la juridiction pour laquelle il s'exerce,
sauf à imaginer l'existence d'un citoyen européen sans
attache territoriale propre à un État.
........Par
contre, le « Principe de libre de circulation à
l'intérieur du marché intérieur »,
appliqué au Tabac
aurait nécessité,
pour le moins, l'avis du Conseil des Ministres européens de la
santé
!
.........Comme
trop souvent, l'Europe communautaire sans
vision fédérale,
crée un système étatique, tatillon et
incompréhensible.
La
Voie
fédérale
Le
fédéralisme permet de rapprocher durablement les
peuples en respectant leurs
diversités.
Les
États qui adhérent à cette fédération
partagent
une
fraction de leur souveraineté , mais sans s'en
dessaisir.
Une
condition première pour réussir et obtenir le
consentement
général.
L'abandon
de souveraineté au profit des institutions européennes
doit s'accompagner d'un transfert
d'une
partie des instances nationales concernées, au niveau
communautaire.
La
somme des intérêts exprimés
majoritairement, dans le cadre institutionnel, « fait
une politique », qu'une
alliance de type international rendrait vaine.
Le
Parlement de Strasbourg, qui n'est qu'une addition de
représentants nationaux, est l'exemple et la
démonstration vivante que l'intérêt
communautaire,
dans cette enceinte, reste toujours prépondérant.
C'est
dans cet esprit que, grâce aux avancées du Traité
de Lisbonne, le Conseil (des Chefs d'État) doit se muer
en gouvernement
de l'Union,
avec des pratiques
propres à tout exécutif :
La fréquence des réunions, la généralisation
du vote majoritaire, la mise en avant de son Président,
et surtout l'esprit
de corps,
pour un destin partagé et difficile qui ne permet plus
de faire cavalier seul :
L'indépendance
dans l'interdépendance des États, librement
acceptée et collectivement assumée.
|
|
Le
Traité de Lisbonne :
La fin du voyage ?
Le Traité
de Lisbonne, échafaudé dans l'urgence par la
Chancelière allemande et le Président français,
confirme que, toutes les avancées institutionnelles n'ont été
rendues possibles que grâce à la détermination et
à la volonté des responsables politiques, au
plus haut niveau.
L'ambition
franco-allemande d'une réécriture partielle et
limitée du Traité de Lisbonne, pour mieux protéger
l'euro et la zone euro des futures crises systémiques, est
à l'honneur de ses dirigeants.
Ceux qui
redoutent un contre-temps institutionnel et s'y opposent,
ont choisi
l'Europe qui se délite. La Commission, gardienne des Traités,
ne peut être que favorable (1)
à tout approfondissement communautaire. Le
Parlement, dans sa diversité, ne peut qu'applaudir.
La gouvernance
économique répond aux préoccupations des
partisans de l'orthodoxie financière comme à tous ceux
qui souhaitent moraliser le capitalisme, encadrer les dérives
du marché et proteger les plus fragiles. C'est, enfin, la
crédibilité de l' Union, dans les conférences
internationales, qui est en jeu.
Malgré
l'avis et en dépit du Tribunal constitutionnel allemand de
Karlsruhe, l' Europe n'est pas arrivée à la fin du
voyage ! Le traité de Lisbonne est une étape
pour construire une véritable communauté de destin «
Nous sommes passés à un stade supérieur,
sous l'impulsion des évènements. Dans dix ans,
nous aurons fait un progrès dont on ne peut rêver
maintenant » ( Odile Renaud-Basso auprès du
Président Van Rompuy )
Le
moteur de l'Europe : Mode d'emploi..............lire
.......................
..NOTRECONVICTION
Conseil
ou Commission pour gouverner l'Europe ?
..
Lire...............COMMUNIQUE
L'euro
fort est'il une fatalité ? ..
Lire.........LambLamberto
DINIT RTRIBUNES
Pour
un Traité de Maastrich II établissant la
gouvernance économique de l'U.E ..
Lire.............Jean-Guy
GIRAUD..TRIBUTTTRIBUNES
De
la nécessité
de
repenser rapidement
la
politique
industrielle européenne …
par Sylvie
Matelly de l'IRIS
dans
TRIBUNES
|
|
Cliquez
: objections :
..EUROPE
:
Souveraineté
et
autonomie.
|
Les
Roms, en Roumanie, sédentaires, vivent dans la dissidence,
récusent le pouvoir central, se soustraient à la
justice, mais se revendiquent « citoyens européens »
:
«
notre pays, c'est l' U.E »
Cette
posture tactique, est assumée, aussi, par les
indépendantistes corses, les indépendantistes
basques ou Catalans, la ligue du Nord en Italie et beaucoup
d'autres, qui ont, en toute cohérence, voté « oui »
au Traité constitutionnel.
Dans
la même logique, l'appel à la Cour de Justice
européenne de Luxembourg est exercé,
systématiquement, lorsque les décisions de justice
locales ne
conviennent pas aux intéressés.
C'est,
surtout et partout, le signe que l'Europe
a abandonné les principes, essentiels et fondamentaux du
fédéralisme qui doivent garantir l'autonomie des
Etats.
L'intégration
européenne, quand elle s'apparente à l'assimilation
des peuples, à l'uniformisation des lois et des pratiques,
au nivellement des esprits, par un excès de contraintes, de
principes et de prescriptions morales de tous ordres *,
est à l'inverse des idéaux fédéralistes.
Les
européens ont choisi , pour le meilleur, de se fédérer
à l'aide d' un grand marché unique, une monnaie
commune, demain une diplomatie et une armée, afin de s'
assurer collectivement, de leur souveraineté effective, par
rapport au reste du monde .
Cette
responsabilité communautaire ne doit pas remettre en cause
l'autonomie
et donc l'autorité souveraine des Etats sur
le « vivre
ensemble »
dans
chacun
des Etats.
Afin
que l'Union européenne, un jour, pour le pire, n'implose
pas !
·
.Dans le domaine particulier de chaque Etat
concernant le juridique et le pénal, l'éducation, la
vie sociale, les flux migratoires, la vie en societé,
l'expression identitaire, etc...
-
...Ne
rien comprendre au monde est une chose. Théoriser
son impuissance en politique fondatrice de l'avenir
est terrifiant !
Un multilatéralisme qui ignore les stratégies
de puissance des États contemporains est une
farce tragique.
.....Si
le monde reste soumis à une logique de
puissance, quel est le sens d'une
politique qui organise l'impuissance ?
En quoi cette politique d'impuissance est-elle juste
ou morale surtout dans un monde dont le processus de
globalisation apparait comme un mécanisme de
hiérarchisation des puissances ?
.........
|
|
|
Ce
qui inquiète les peuples européens, dans la
construction européenne, c'est cet élargissement qui
paraît sans fin. Je pense qu'il faut que cela s'arrête
quelque part ; L'Europe ne va pas intégrer le Japon,
la Russie, Israël ou le Sénégal ! Il
faudrait plutôt dresser la liste des pays qui ont encore
vocation à entrer – Une dizaine, à mon avis.
C'est important si l'on veut que les citoyens s'identifient à
un ensemble organisé
et fixe.
On
ne s'identifie pas à un ensemble gazeux qui se dilate sans
fin.
Des
limites territoriales ! Même les États unis en
ont ! Il faut bien s'arrêter quelque part, et cela
n'empêche pas des relations ouvertes avec le reste du monde.
Cela ne correspond plus à l'adhésion.
........................................................................................................................................................................................Hubert
VEDRINE
Schengen...
et
après !
....La
Turquie a créé son propre régime
d’exemption de visas, qui ressemble à l’espace
Schengen. Il est surnommé Sham-gen (d'Al-Sham, ou Bilad
al-Sham, se référant à la région
bordant la Méditerranée orientale, généralement
connu comme le Levant ou la Grande Syrie, comprenant la Syrie
moderne, Israël, la Jordanie, le Liban et les Territoires
palestiniens).-----------------
..........................
.
.Le
basculement de l'Europe vers la pauvreté...
.............Sous
la
pression sociale, la Chine s’apprête à
délaisser le modèle « mercantile »,
basé sur les exportations, pour satisfaire les besoins
intérieurs.
Cette
demande intérieure va être satisfaite à
partir de la production locale puisque les délocalisations,
et le transfert de technologie qui les accompagne, donnent aux
Chinois, sur leur sol, tous les moyens d’y répondre.
Mais
l’explosion de la demande intérieure chinoise va
entraîner forcément le renchérissement des
importations pour les occidentaux qui n’ont plus les
produits de substitution, dans un environnement mortifère
de non-concurrence, de chantage économique (1), de prise
en otage des consommateurs européens et d’aliénation
des marchés.
Délocaliser
pour consommer « moins cher » c’est,
demain, importer la pauvreté (2), et précipiter
la vulnérabilité de l’Europe dans le
monde.
(1) Dès 2009,
Pékin a déjà pris, pêle-mêle,
de nombreuses mesures et dispositions susceptibles de favoriser
sa politique de substitution de la production domestique au
« tout exportation », mais aussi et
surtout, pour réduire ses importations. Elles sont à
rapprocher des timides tentatives des européens
pour limiter les importations venant de Chine, justifiées
par des raisons sanitaires ou écologiques, qui ont donné
lieu à des menaces à peine voilées des
autorités communistes.
(2) Malgré la solidité de l'économie
allemande, près de 20% des personnes touchent moins de
10 euros brut de l'heure, 2 millions d'employés gagnent
moins de 6 euros voir 4 euros, c'est à dire 720 euros
par mois pour un temps complet. – L'allemagne
est le seul pays de l'U.E. qui ne fixe pas de salaire minimum.
(Institut de Duisbourg-Essen)
|
|
Le
brevet européen en danger...Lire sur
.....COMMUNIQUE
« l'Europe
se trouve aujourd'hui à un tournant de son histoire. Nous ne
surmonterons les défis qui nous attendent que si tous,
responsables politiques,citoyens, employeurs
et salariés, nous sommes capables de nous rassembler
autour d'une vision commune nouvelle,
définie en fonction des impératifs de notre époque. »
Europe
et
Résistance
....L'échec
de « Copenhague », et celui, confirmé,
du dernier G.20, réduisent les chances d'une gouvernance
mondiale comme les occidentaux l'imaginent et l'ont exercée, à
leur seuls profits, pendant des siècles.
....Un
gouvernement mondial, sous toutes ses formes, comme le serait le
renforcement des pouvoirs de l'O.N.U, de l' O.M.C et des conférences
internationales destinées à résoudre les
problèmes au niveau global, serait un piège qui ne
pourrait qu' accentuer l'affaiblissement d'une Europe qui dépend,
de plus en plus, des intérêts des autres.
....Les
Européens, minoritaires, n'ont comme solution à
proposer, pour les problèmes de la planète, que
l'exemplarité écologique et la décroissance,
qu'ils auraient choisies de pratiquer pour affaiblir encore leur camp
...dans l'indifférence générale.
....En
réalité, ils n'ont d'autre possibilité que de se
fédérer pour préserver leur potentiel
économique, leurs atouts sociaux et culturels propres, et
résister aux puissances émergentes.
....Le
chemin de la Résistance
ne peut s'exonérer du ciment
qui conditionne toute communauté politique dans le monde, et
décuple les volontés et les solidarités :
A
partir d'une fédération,
la naissance d'une grande nation.
L'euro
en question
...
Une monnaie forte était
l'apanage de sociétés prospères dans un monde
qui était dominé par l'occident. Ceux qui s'en
éloignaient, comme l'Allemagne, choisissaient la guerre pour
résoudre leurs problèmes internes. Les fantomes du
passé expliquent l' intransigeance de nos voisins et le
suivisme de la B.C.E.
L'obsession de l'inflation
(1) et celle d' une monnaie forte n'ont pas aidé, loin de
là, à remplir les objectifs de la « Stratégie
de Lisbonne » pour faire de l'Europe « l'économie
la plus compétitive du monde » ! Il est donc facile
de rendre la monnaie unique responsable du manque de compétitivité
de nos entreprises (2) et des délocalisations ( qui
n'ont pas débuté en 2002 ), mais il n'est pas
certain qu'un euro faible aurait réussi à stimuler la
croissance et l'emploi dans un contexte de mondialisation, qui
encourage les productions à bas coùt.
Les partisans d'une
dévaluation compétitive dans le désordre et hors
de l'euro, devenu caduque, sont contredits par la prospérité
et le dynamisme des exportations de l'Allemagne, mais celle-ci
orientées, il faut le dire et le redire, pour 80 % vers la
zone euro. C'est donc que l'euro, même idéalement bas,
est nécessaire mais pas suffisant pour doper l'économie
européenne, pas plus que le yuan pour l'économie
chinoise et le dollar pour les Etats-Unis.
Il est intéressant de
suivre la situation de la Grande-Bretagne et de son PIB, avec une
Livre sterling en berne, incapable de doper une industrie en jachère
,et de susciter durablement la croissance.
C'est pourquoi, au lieu de
réfléchir à la croissance, pensons, avec l'euro,
d'abord, à la compétitivité de l'ensemble de
l'Europe.
(1) « Le problème
n'est pas le risque d'inflation , mais bien la croissance trop
faible » : M. NOVOYY gouverneur adjoint de al B.C.E.
(2) « La baisse de
l'euro aide les exportations dans un moment où cela est très
important » Porte parole de la Commission le 5 mai 2010
Jean
Arthuis et le projet économique de Lisbonne II...
sur
COMMUNIQUE
L'euro
-Vérité
.
La
mission première des politiques est de susciter des émotions
et des enthousiasmes pour des valeurs collectives qui génèrent
des solidarités, sans lesquelles aucune communauté
durable ne peut exister.
Malgré
les hommes et les femmes visionnaires et courageux qui ont imposé
une union européenne viable, la vie communautaire a été
dominée par la recherche de compromis, d'arrangements, avec
des égoïsmes qui n'ont pas entrainé, loin de là,
l'adhésion des populations.
Le
seul lien notoire des européens, l'euro, n'a pas résisté
à l'absence de solidarité des politiques et des Etats,
qu'un marché commun, des institutions renforcées, et
surtout une monnaie commune, ne peuvent suppléer.
Il
est édifiant que le monde impitoyable de la finance se soit
attaqué au symbole fort de l'Europe, pour son absence de
morale, de rigueur et de courage politique.
Moraliser
le capitalisme : une idée
européenne.
La
faculté de s'enrichir est un droit et une valeur
fondamentale fondée sur la capacité de l'argent,
et du profit, d’entraîner la machine économique.
Mais
les excès naturels de la richesse et des riches
provoquent les crises et les injustices : Consommer à
l'infini, à l'image des milliardaires russes,
américains ou chinois, n'est pas accepté par la
société
européenne.
Par
contre, trop d'impôt et un excès de
redistribution bloquent la talent et l'initiative, au
détriment du plus grand nombre.
Investir
dans les secteurs productifs de son choix (*) pour échapper
à l'impôt quand il est confiscatoire et
contre-productif, c'est moraliser le profit, et redistribuer
les richesses par le travail pour tous.
Le
modèle
européen
n'a
pas fini de s'inventer.
·
Parts en capital,
obligations, fonds d'investissements, fonds structurels.
|
|
...........«
On
a besoin de moins de concurence et de plus de compétitivité »
Bruno
Le Maire
L'Europe
qui
protège
?
La
taxe carbone, aux frontières de l'Europe, est ,sous la
bannière écologique, une mesure protectionniste
déguisée.
Les
Chinois ne s'y sont pas trompés, en évoquant,
eux aussi, leur taxe carbone, qui annulerait les décisions
européennes.
Nous
sommes au coeur de la controverse sur la concurrence et
l'organisation mondiale du commerce qui désespère
les européens.
La
politique de l' O.M.C. de liberté totale des échanges,
conduit, indirectement, à freiner la demande interne*1
,par
le
niveau insuffisant des remunérations et donc de la
consommation dans les pays émergents : Elle encourage
les politiques inégalitaires *2
dans
le tiers-monde.
L'Europe,
par contre, privée des moteurs de la croissance avec
notamment les délocalisations, accumule les dettes, les
déficits publics pour sauvegarder, en vain, son modèle
social et une pratique de la consommation, insoutenable dans
la durée.
Cette
politique du « perdant-perdant » de la
pensée unique de l'O.M.C. partagée trop souvent
par une élite bruxelloise, est désormais à
repenser.
*1
- La
part de la consommation privée en Chine, dans le PIB, a
reculé : 42 % en 2000 et 35% en 2009 . ( 70% aux
Etats-Unis en 2008 ! ).
·
2 -
Encouragement à la monoculture
avec dépendance accrue aux variations des cours
mondiaux : exode rural .
|
|
L'
Europe
des
dupes...
....L'obligation
faite à la France et aux pays du « club MED »
de revenir aux limites d'un déficit public de 3 %, à
l'horizon 2013, est une invitation très forte à la
rigueur.
....Hors,
un plan de rigueur implique la réduction de la consommation
des ménages, consommation qui aurait contribué
fortement à rétablir les équilibres budgétaires.
.Un
plan de rigueur, qui est aussi un frein aux importations, pénalise
la croissance, non seulement des pays concernés mais aussi,
dans le cadre européen, de l'Allemagne qui assoit sa
production et ses exportations principalement sur la zone euro, son
principal marché.
L'Allemagne
impose son orthodoxie financière, certes, mais ne se prépare
pas à des lendemains qui chantent.
La Chine est
devenue le 1° exportateur mondial devant l'Allemagne qui exporte
vers le plus grand marché du monde des biens d'équipement
et outils de production , mais peu de biens de consommation.
Du
bon usage de l'Europe...
.....« La
consommation relance la croissance » : C'est depuis
dix ans, le credo des gouvernements pour expliquer leurs
déficits énormes et assoir les ressources
fiscales.
.....Nous
sommes au cœur des problèmes de la Grèce
qui a abandonné son agriculture et son secteur
productif pour soutenir la consommation, avec des salaires
déraisonnables qui ont encouragé les
importations et découragé les producteurs
.....Dans
le même temps, l'Allemagne a épargné et
exporté plus qu'elle n'a consommé. avec les
résultats positifs que l'on connait : Les États
qui « produisent » ont bénéficié
du « grand marché », qui dope les
exportations ; Les États qui produisent peu et
consomment beaucoup sont dans la peine et pour longtemps...
« Ces
pays qu'il est convenu de qualifier de « périphériques »
croulent sous des dettes colossales, justement parce qu'ils
ont trop importé d'Allemagne et d'ailleurs, sans
produire suffisamment pour l'export . Les biens fabriqués
en Grèce, en Espagne et au Portugal ne sont souvent
plus compétitifs parce qu'au cours de la dernière
décennie, ces nations ont laissé les salaires
augmenter plus vite que la productivité. »
Jack Ewing - 12 mars - 2010 LE FIGARO
|
|
Le
gouvernement économique
de
l'Europe
!
« Nous
nous considérons comme le gouvernement économique des
vingt sept »
Angéla
Merkel ( 11 février 2010)
«
ça veut dire que, dans le cadre du Conseil, on va évaluer
la situation, on va coordonner les politiques, on va organiser des
initiatives »
Nicolas
Sarkozy ( 11 février 2010 )
..........Les
énormes sommes consacrées aux intérêts et
au remboursement de la dette, le poids de la couverture du chômage
de masse et de la pauvreté sont dans la corbeille du ménage
à 27 que Madame Merkel accepte, enfin, avec la transformation
du Conseil en gouvernement économique de l'Union.
.........Les
sacrifices qui sont liés à l'indispensable rigueur vont
entrainer la stagnation durable de la croissance et la perte de
compétitivité de l'Europe, incapable, désormais,
de se relancer, en raison des déficites publics.
;....
«
Il n'existe aucun moteur autonome de croissance pour l'économie
européenne. Relâchez la politique économique ( ce
qu'il faudra bien faire compte tenu du coût de ces politiques
pour les finances publiques) et l'activité s'effondre de
nouveau » ( Nicolas Bouzou)..............................
..........Les
emplois générés par les Services, qu'ils soient
publics, bancaires, domestiques, commerciaux, ou associés à
l'écologie, sont tributaires de la bonne santé du
secteur marchand et productif.
Hors, pour la
France, en 2009, 412.000 emplois ont été perdus pour
l'activité marchande dont 52. 900 pour la seule industrie.
...
;;.« La
vraie question est que l' Europe a été la région
la plus touchée par la crise et on ne voit pas où on
pourrait créer des emplois » (&Davos),
alors que la Chine, dans la même période a progressé
de 30 % pour ses investissements et que sa production des industries
lourdes a augmenté de 23%, avec des capacités
importantes par rapport à la consommation mondiale.
..........La
crise a le mérite de faire comprendre la gravité des
maux qui rongent l'économie en déclin des occidentaux
et qui hypothèque notre avenir :
La
désindustrialisation, sous le poids et la contrainte d'une
concurence totalement faussée par le dumping social à
l'échelle mondiale non prise
en compte par l'O.M.C.
..........Le
gouvernement économique n'a pas d'autre choix que d'alléger
les entreprises manufacturières
du poids
insoutenable de la protection sociale par le transfert progressif,
mais massif, dans leurs directions, des charges supportées par
la collectivité en raison de l'absence
de plein emploi
et des
conséquences financières et humaines qu'elles
entrainent.
..........La
reconquête industrielle est la priorité des priorités
pour les européens : C'est une question de survie pour notre
modèle social.
Le coût
du Travail en France ( LE POINT du 8 Février
2007 ) !
Au total, ces dépenses sont passées de 47, 2
milliards d’euros en 1995 à 67, 2 milliards en
2001 et à 74,2 milliards d’euros en 2004 (
dernière statistique malheureusement disponible). 32
milliards pour les dépenses « passives »
et 42 milliards pour les dépenses «
actives ». Elles ont donc augmenté de
57,4% en dix ans alors que , pour prendre une statistique
comparable et difficilement contestable, le nombre de chômeurs
recensés au sens du BIT est passé entre 1995 et
2006 de 2 887 000 à 2 352 000.
74
milliards d’euros, c’est
plus que le salaire annuel de 4 millions de salariés
payés
au SMIC !
C’est sept fois plus
que les sommes affectées à l’enseignement
supérieur.
Ainsi, on a dépensé 27 milliards d’euros
supplémentaires en dix ans ( soit un peu plus de la
moitié de l’impôt sur le revenu
aujourd’hui) pour réduire le nombre de
chômeurs de 18,5%. Chaque chômeur en moins ( baisse
de 535 000 entre les deux dates) aura coûté
50 000 euros par tête, soit presque le triple
du revenu médian des Français ( celui que
perçoit la moitié des salariés).
. Des
milliards engloutis pour un résultat insignifiant :
telle est la triste et coûteuse chronique des années
perdues. A la limite, pourquoi ne pas supprimer tous ces
dispositifs et verser un chèque de 32 000
euros à chaque chômeur ( 74 milliards divisés
par 2,3 millions). Nul doute qu’avec ce chèque, il
pourrait s’acheter rapidement un employeur.
|
|
Changement
de
stratégie
( de
Lisbonne).
Le Président
Van
Rompuy avait engagé
une réflexion lors du sommet extraordinaire, le
11 février
dernier, pour relancer la
« Stratégie
de Lisbonne ».
L'échec
de la Stratégie de Lisbonne et de son agenda
sont assez graves pour poser la question de son
opportunité : Les remèdes préconisés
s'appliqueraient à une société de marché,
de pur capitalisme, telle que les Etats-Unis et désormais la
Chine.
L'Europe, à
l'opposé, est un modèle équilibré entre
le marché et l'Etat-providence, modèle de société
partagé par tous les Européens, avec la même
attente !
La
faiblesse des moyens engagés pour faire de l'Europe,
« l'économie
la plus compétitive du monde »,
explique, en partie seulement notre échec. Le partenaire
américain, avec les mêmes recettes, subit depuis
longtemps, décroissance, désindustrialisation,
délocalisations.
A
l'évidence, les « énergisants »
préconisés par Lisbonne ( renforcement
du marché intérieur et
libéralisation de tous les secteurs économiques )
n'étaient pas suffisants pour sortir l'Europe de la déprime
et de la régression.*
*****************
Tous
les pays du monde qui ont établi un lien étroit et
réfléchi avec leurs entreprises et ont utilisé
la puissance publique pour les conforter, loin des préoccupations
de « Lisbonne », résistent bien à
la crise économique : C'est le cas des Länders à
l'égard des entreprises allemandes (modèle Rhénan),
du rôle puissant du « complexe militaro-industriel »
sur les secteurs innovants des Etats-Unis, et des liens étroits
entre le parti et le volontarisme économique de la Chine.
Aujourd'hui,
le développement des fonds stratégiques
d'investissement, des fonds souverains européens, assurent les
ressources en capital des entreprises et leur indépendance vis
à vis des fonds spéculatifs et des fonds de pension,
tous prédateurs : Les généraliser reste la
première priorité du sommet
extraordinaire.
L'encadrement
ds investissements est une autre priorité européenne :
La fragilité du tissus industriel est dûe à la
nature de ces investissements-casino
qui ne sont en rien ceux du capitalisme
traditionnel qui doit soutenir l'entreprise sur le long terme.
Il faudra
définir les limites recevables d'un « patriotisme
économique » afin que la Commission écarte,
désormais, la pratique dogmatique de la concurence (1) dans un
contexte international de dumping social.
Enfin, les
secteurs qui engagent l'indépendance de l'Europe, comme
l'énergie, la recherche ou l'armement auront l'obligation de
se fédérer ou de se mutualiser.
La carte
d'une plus grande concertation économique
est ouverte au Parlement de Strasbourg, à la Commission, dans
les capitales. Aucun marché ne doit échapper à
la régulation selon Michel
Barnier, qui s'affiche du
côté des régulateurs comme le Commissaire aux
Affaires économiques, Olli
Rehn,
celui du commerce ,Karel
de Gucht,
ou le Ministre Anglais Peter
Mandelson :
«
Tout est prêt
pour un nouvel élan »
!
(1) Le pacte d'aide au
secteur automobile de l'Etat au secteur automobile, pour surmonter la
crise, stipule que les constructeurs, en échange de l'aide
publique, s'engagent à produire en France. La Commission ,
sans l'avis du Conseil des Ministres européens, considère
cette condition inacceptable !
*********************************************************************************************************
...............................Le
........
1.
Le
...................................................................................................................................................................................................................
2.
.............................................................................................................
Histoire
de l'Europe : 1949
-
2009
Jean-Pierre GOUZY
aux
EDITIONS DE PARIS ( www.editions-de-paris.com
)
24 euros
L'auteur
est vice-président du Centre international de formation
européenne et de la Maison de l'Europe de Paris, et ancien
président de l'association des journalistes européens.
Journaliste
et témoin engagé, Jean-Pierre GOUZY a vécu,
depuis l'origine, le parcours tumultueux de l'intégration
européenne. Il était particulièrement qualifié
pour publier cette histoire
de l'Europe
....................De
l'
EMPIRE
à l'Union
européenne.
C'est
d'Aix-la-Chapelle que les lettrés, formés pour
enseigner dans tout l'empire, ont inventé l'école.
L'empreinte
du christianisme, l'organisation médiévale, la
Renaissance, l'esprit des lumières et la modernité ont
traversé, de part et d'autre, simultanément, toute la
terre d'Europe, sans s'arrêter aux limites territoriales.
La
dislocation de l'Empire n'a permis, au cours des siècles, avec
l'émergence des nations, qu'une faible plus-value culturelle,
et a entrainé un handicap majeur pour le commerce et pour la
paix.
Les
nations n'ont cessé de produire des antagonismes qui sont
porteurs de vaines compétitions : L'Union européenne et
démocratique
est en
charge de les faire oublier.
La
souveraineté
partagée.
La
souveraineté d'un Etat suppose une unité de
commandement et de politique.
Chaque
Etat européen, du plus petit au plus important, dans un
monde
global,
n'est pas en situation d'assumer,seul, ses responsabilités,
sauf à les partager avec ses voisins, dans le cadre de
l'Union
européenne.
Les
institutions européennes sont t'elles fondées ou
confiscatoires
?
Le
Traité de Lisbonne est'il en mesure de concilier les
aspirations souverainistes et fédéralistes,à
la fois ?
:
Nécessité
impérieuse d'une Europe
puissance
et
préservation des
Etats-nations.
L'addition
de tous les gouvernements au travers du Conseil et des Conseils
des Ministres, qui fixent, désormais, les orientations
de l'Union à la majorité ( qualifiée)
constitue la première condition d'un agrégat des
politiques européennes, indispensable à
l'existence et à la visibilité
de l'Europe dans
le monde.
Il
sera, alors, de plus en plus difficile, à des voix
singulières ou discordantes,
de se faire entendre.
|
|
....................................
.............................................................................................................................................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................
Un
Président :
Pour
quoi faire ?
L'Europe
qui persiste à demeurer un espace économique et
juridique, si exemplaire soit' il, sans être en mesure de
parler d'une seule
voix,
perd toute influence dans le monde.
Le
poids singulier de chaque nation européenne s'est affaibli
avec deux guerres mondiales, la décolonisation, puis la
mondialisation .
Les
positions diplomatiques, humanitaires, écologiques et
économiques sont amoindries par la vulnérabilité
des Etats, en
compétition à
l'intérieur de l'Union, qui sont, de ce fait, captives de
manoeuvres de divisions, de rétersions ou d'intimidations
exterieures : La France, en tant que nation souveraine, en a fait la
douloureuse expérience avec la Chine et la Libye.
La
représentation unique de l'Europe pour les grands problèmes
qui se posent à la planète n'est rien d'autre qu'une
une
obligation qui
ne peut pas s'incarner, autrement, qu'au travers d'une voix
forte,représentative de millions d'Européens :
Le
Président
du Conseil de
l'Union
........................Objections
l' Europe
à crédit.
Jacques
Delors avait suggéré un grand emprunt européen,
une sorte de New Deal, consacré à de grands travaux
d'infrastructures, nécessaires à la Communauté.
Nicolas
Sarkozy vient de charger Michel Rocard et Alain Juppé de «
travailler » à un emprunt national.
Le
New Deal, entre autres, consistait, pour l'Etat américain,
dans des circonstances exceptionnelles, à remplir les carnets
de commandes des entreprises privées défaillantes. Au
pays de la libre entreprise, l'initiative était nouvelle et
audacieuse et le succés assuré dans une économie
fermée. Les risques de déflation étaient
écartés. Il s'apparente au plan de relance du
gouvernement : Lutter contre le chômage pour attendre le retour
de la croissancce.
Mais
l'Europe, depuis dix ans, n'est plus dans un phase de croissance ;
la stratégie de Lisbonne, pour faire de l'Europe l'économie
la plus compétitive du monde, est devenue sans objet ; La
concurence des bas salaires des pays émergents transforme nos
usines en nécropoles.
Un
emprunt d'Etat, dans le cadre d'une économie mondialisée
ne doit plus servir les politiques structurelles habituelles, et
encore moins les dépenses courantes liées au budget,
mais les seuls secteurs qui concernent la compétitivité
et l'indépendance économique de l'Europe.
La
recherche appliquée, l'innovation et les nouvelles
technologies, la formation, la matière grise et le
développement des brevets qui ne seraient pas suivis du tissus
industriel correspondant, localisé dans le périmètre
de l'Union européenne, seraient inopérants pour
l'emploi.
C'est
à cette reconquête indusrielle que l'emprunt et le
travail doivent être consacrés, à Paris et à
Bruxelles.
«
La crise ne consacre pas seulement l'essoufflement du système
financier mais de tout un modèle de production »
François FILLON
«
Si nous perdons notre base industrielle, nous perdrons une part
importante des services à forte valeur ajoutée et tous
les emplois et hauts salaires associés » Christian
Saint Etienne (
2003)
Que
peut faire l'Europe pour exister face au couple sino-américain
:
Pour
être une puissance économique, aujourd'hui, il faut
deux atouts : Un effet de nombre, c'est ce qui fait la force de la
Chine, et une avance technologique qui donne un avantage
comparatif aux Etats-Unis. L'Europe élargie a une
population importante, avec 500
millions d'habitants,
mais sur le plan technologique, les choses ne sont pas
suffisamment avancées depuis qu'on a lancé la
stratégie de Lisbonne. ................Strauss
Kahn.......................................................
,,,,,,,,,,,,,,
|
Vive
l'Europe à 27
Un cercle
restreint des six pays fondateurs serait'il plus apte à une
gouvernance commune que les vingt-sept qui composent, aujourd'hui,
l'Europe.
L'opinion
prévaut que la perspective d'une Europe fédérale
s'éloigne avec un (trop) grand nombre de pays qui participent
à l'Union européenne, particulièrement depuis
l'élargissement à l' Est : Les forces qui
s'additionnent s'annulent !
Imposé
par des esprits éclairés à des peuples hostiles
et traumatisés par la guerre, l' Europe des six n'a pas
dépassé le stade d'un club intergouvernemental, régi
par un accord amiable, des complicités fragiles, et
l'éloignement démocratique ; Par le nombre restreint de
ses membres et donc par le poids des indiviualités, le projet
européen à six ne pouvait déboucher que sur une
confédération, à minima, ou sur une fusion.
C'est
pourtant par l'étendue de son territoire, par la diversité
et le nombre significatif de ses Etats que l'Amérique a
acquis, progressivement, le statut démocratique et la
légitimité d'une fédération.
Sans
l'élargissement, qui rendait incontournable l'
« approfondissement » des institutions, l'
Europe n'aurait eu, ni le courage ni la volonté, de se doter
du projet
constitutionnel .
La
fin du couple franco-allemand ?
Les violons n’y feront
rien, c’est l’ampleur et la gravité de la crise
qui ont ressoudé, in extremis, le couple franco-allemand .
Réduire les difficultés,
entre la France et l’Allemagne, au tempérament
bien trempé de la Chancelière qui s’opposerait à
l’activisme de Nicolas Sarkozy, serait une erreur.
Ils incarnent, l’un et l’autre,
avec leurs sensibilités différentes, les qualités
et les défauts de deux peuples qui ont construit un avenir
commun, malgré eux.
L’Allemagne, laborieuse mais
hégémonique, s’agace des déclarations
répétées d’amitié et de relations
privilégiées de son voisin, qui la prive, au nom des
« ecchymoses du passé », de la liberté
d’agir à sa guise, sans rappeler les années
sombres.
Alors que la réunification a accentué
l’inégalité, de fait, entre nos deux pays, la
persistance d’un couple franco-allemand entretient, pour la
France, l’illusion de la parité et pour notre partenaire
privilégié, le sentiment d’un indicible carcan.
Le couple France Allemagne irrite nos autres
partenaires de l’Union par le caractère exclusif de
cette relation qui va à l’encontre de toute communauté
égalitaire. L’histoire des nations nous a appris que
toute alliance des uns est interprétée comme une
agression pour autrui.
Désormais, l’Allemagne est une
démocratie apaisée ; La fin programmée de
la règle de l’Unanimité,
au sein du Conseil, autorise l’expression de
majorités d’idées
, avec l’Allemagne
ou sans l’Allemagne, avec la France ou sans la France, dans une
Europe à vingt-sept, elle aussi apaisée et décomplexée
:
Osons
la
Communauté…
Sauver
le capitalisme
FORUM
La
clef de l'Europe FORUM
Changer
de politique... COMMUNIQUE
La
balkanisation de l'Europe TRIBUNES
....................................
..............................................Europe :
La fin des
certitudes.
J.C.
TRICHET sonne le tocsin, avec
la fin des certitudes : « L’avenir n’est
écrit nulle part, nous avons crée une entité
nouvelle, l’économie mondialisée dont nous
découvrons la fragilité ». L’avenir
n’est écrit nulle part !
Patrick
ARTUS, le patron de NAXITIS confirme : « On ne sait
pas, le plus gros de la détérioration reste à
venir, les emplois perdus le sont de façon irréversible ;
Où seront crées les emplois de demain ? »
On
ne sait pas !
Avec
la fin des certitudes, faut’il rappeler celles qui ont volé
en éclats avec la crise : déréglementation
et dérégulation généralisée
outre-atlantique, orthodoxie
monétaire ici *, concurrence libre et non faussée
appliquée d’une façon dogmatique, ouverture
brutale au libre échange…
Les
mécanismes anti-crises, qui se sont mis en place, depuis un
an, désignent l’Etat comme arbitre mais surtout comme
acteur de la vie économique :
Développement des fonds structurels d’investissement
afin d’écarter les fonds de pensions et leurs rôles
déstabilisateurs, dissuader les acquisition étrangères
avec le piratage technologique qui en découle, étendre
les systèmes de contre-garantie pour le soutien aux
exportations, participation de l’Etat au capital des
entreprises, si nécessaire…
Aucune
des recettes du modèle libéral anglo-saxon ne sont au
rendez-vous pour sortir l’Europe de la crise et à terme
du déclin.
Depuis
cinquante ans « L’Europe porte la régulati on
» déclare,
aujourd’hui, Mario MONTI….Oui, mais depuis 20 ans, elle
l’applique contre ses intérêts.
L’Europe
doit se construire sans les certitudes écornées des
autres :
On
sait, l’avenir est écrit.
"
L'Europe, une sur-nation
" :
( Emmanuel
Philibert de Savoie, candidat italien auParlementdeStrasbourg)
NOTRE
CONVICTION
L'Europe
et l'Islam
( après Obama
)
COMMUNIQUE
Apprendre
à devenir des Européens froids et réalistes
!
.....Nous
les Britanniques, croyons toujours avoir beaucoup de choses en commun
avec les Scandinaves. Nous pensons que, comme nous, ils protègent
leurs traditions des déprédations des eurocrates.
Pendant des années, les Scandinaves se sont effectivement
méfiés de l’Europe. Ils considéraient
qu’elle menaçait leur chère conception de la
démocratie. Cette unité de vue apparente avec les
Britanniques masquait cependant des différences culturelles
significatives. Les Scandinaves craignaient que le marché
libre ne détruise leur démocratie sociale. Nous, nous
trouvions que le marché européen n’était
pas assez libre. Aujourd’hui, les Scandinaves considèrent
l’UE comme un moyen de préserver leur tradition
d’Etat-providence, comme un rempart d’idées
progressistes dans un monde mauvais. Ils ont appris à devenir
européens tout comme nous semblons avoir appris à
rejeter toute présence significative de l’Europe dans
notre vie. (
Prospect à
Londres )
.....Le
Parlement
européen et la loi
hadopi. .............
FORUM
...La
PAC : Le lait n'a pas de prix
!.....TRIBUNES
..................................
Le problème
existentiel de l' U.E
!
Il
est clair que pour l'Amérique d'Obama, l'Union européenne
ne doit pas devenir un acteur majeur sur la scène
internationale mais demeurer un ensemble de pays aux limites
incertaines et variables, sans identité propre, au gré
des circonstances, utilisable à souhait.
Cette
opinion est partagée par la moitié de la planète.
Pourquoi
500 millions d'européens, qui affichent 23 % de la richesse
mondiale, réunis dans une organisation exemplaire, n'ont pas
le rôle de premier rang qu'ils pourraient jouer dans le concert
des puissances régionales qui déterminent, désormais,
l'avenir du monde.
Les
États européens, si grands soient-ils, auraient-ils la
capacité d'assumer, à eux seuls, et en ordre dispersé,
autorité et leadership ? : La parenthèse Sarkozy de la
Présidence française, réussie sur le plan
international, n'a été rendue possible que grâce
à des circonstances exceptionnelles dues à la fin de
Mandat du P¨dt Bush.
L'intrusion
d'Obama dans les affaires des européens, avec la candidature
turque, a la mérite de rappeler qu'une Europe qui s'éternise
à rester une organisation internationale, et percue comme
telle, n'a pas la faculté de maitriser un jour son destin, de
défendre ses intérêts, et tout simplement
d'exister.
...
L'assimilation
de la Turquie à
l'Europe occidentale aurait, pour première conséquence,
de priver la région d'un acteur crédible du monde
musulman, premier modèle de démocratie.
...
La
candidature turque aurait
comme résultat de créer deux blocs en présence,
donc antagonistes, : La Russie et l'Union européenne.
...L'entrée
de la Turquie signerait,
de toutes façons, l'assujettissement de toute la politique
étrangère de l'Union vis à vis des priorités
turcophones dans la région, et au delà : Elle priverait
l' Europe du minimum de libre arbitre pour exister.
A
lire absolument :
Histoire
de l'Europe : 1949
-
2009
Jean-Pierre GOUZY
aux
EDITIONS DE PARIS ( www.editions-de-paris.com
)
24 euros
L'auteur
est vice-président du Centre international de formation
européenne et de la Maison de l'Europe de Paris, et ancien
président de l'association des journalistes européens.
Journaliste
et témoin engagé, Jean-Pierre GOUZY a vécu,
depuis l'origine, le parcours tumultueux de l'intégration
européenne. Il était particulièrement qualifié
pour publier cette histoire
de l'Europe
Lettre
aux nouveaus députés du Parlement européen :
La fonction que vous
occuperez, le poids de notre groupe et de notre délégation,
votre expertise personnelle, vous y aideront certainement. Mais ce
qui fera de vous celui ou celle qu’on consulte,
vers lequel on se tourne pour quêter une orientation, que les
rapporteurs et coordonnateurs, prennent soin d’informer, dont
les amendements sont pris en considération pour élaborer
des compromis, ce sera principalement
votre
présence,
votre
travail,
vos propositions par la
plume ou le clavier, l’originalité de vos positions, des
argumentaires
détachés
du contexte franco-français
et l’écoute
permanente de tous ceux qui savent quelque chose que vous ne savez
pas mais sur quoi vous aurez à trancher en tant que
législateur. Se construire une identité au sein d’une
institution. Jacques
Toubon ( ex-
député européen )
...Europe solidaire ?
L'absence de morale
dans le monde de l'argent est à l'origine de la crise
financière qui secoue le Monde.
L'administration
américaine n'est pas intervenue pour sauver les millions de
citoyens piégés et trompés par le crédit
"suprimes" au nom d'une certaine interprétation
de la liberté économique qui pousse l'Etat à ne
pas mêler les "affaires de l'Etat" et "le monde
des affaires".
Par idéologie, les
Etats-Unis ont entraîné le Monde vers le gouffre : cette
même idéologie s'applique, chez nous, aux emplois et aux
usines détruits par les délocalisations, qui annonce
les prochaines tempêtes.
L'argent-Roi est rattrapé
par le "consommateur-Roi" du toujours plus ( prix
dramatiquement bas ) qui n'a rien à envier de l'avidité
qui motive le monde de la finance.
Les économistes
invoquent toujours la croissance pour soutenir l'emploi ( sans parler
des importations ) grâce à un crédit et une
consommation irraisonnées ...à l'origine de la crise.
C'est alors que l'appétit
de bien matériels provoque une insatisfaction chronique de la
société, un mal-vivre, un matérialisme qui va de
pair avec la disparition des valeurs collectives de "Solidarité",
qui sont inséparables du projet européen.
Le temps de l' Europe
:
Le capitalisme sans limite,
la toute puissance du marché, sans astreinte, l'économie
affranchie de la puissance publique, ont échoué. Vingt
ans après la défaite du communisme, l'ultra-libéralisme
a vécu.
Dans la crise financière
que nous traversons, l'Europe a une chance, une obligation de prendre
une initiative forte pour aider à réguler un système
international détaché à l'excès,de la
tutelle de l'Etat, des Etats.
« Seule
l'Europe a la capacité de gérer cette période de
transition » (1)
Encore faut'il la doter des
institutions réactives qu'elle mérite.
1. Philippe
Dessertine
« Croyey
vous
que vous puissiez vivre longtemps de vos agios, de vos primes, de vos
escomptes, de vos hypothèques
»...PROUDHON
..EUROPE
:
Nouveau Mandat.
Pendant
les trente glorieuses, augmenter les salaires des uns revenait à
augmenter la consommation de tous, c'est à dire la richesse
nationale par le développement de la production.
Augmenter
les salaires en 2009, c'est augmenter le prix de la production pour
perdre en compétitivité par rapport aux pays émergents.
D'où
la tentation du protectionnisme, et avec elle, celle d'attribuer à
l'Union européenne les difficultés sociales provoquées
par la mondialisation.
Avec la
Crise et le retour de l'état dans les rouages financiers
privés, l'heure est venue de placer la puissance publique de
l'Union en catalyseur * et en fer de lance d'une économie et
d'une industrie européenne, libérées des
puissances occultes d'un capitalisme apatride.
* Pools,
ententes licites, spécialisations, interactivité entre
les acteurs économiques du même secteur., recherche
partagée..
«
Qui
a du fer a du beurre »
Auguste
BLANQUI
.U.E.
/
U.S.A.
..............Comparaison
n'est pas raison
La part
consacrée au soutien à la consommation par rapport à
l'investissement , dans tous les projets de relance économique,
est fonction de la qualité de la protection sociale dont
bénéficient, par exemple, les européens, et
celle, très insuffisante, qui fragilise la société
américaine.
La crise
qui se traduit, en Europe, par la crainte du chômage, s'aggrave
aux États-Unis par l'angoisse de perdre, dans le même
temps, sa couverture médicale et la possibilité de
constituer une retraite.
En
déversant massivement des millions de dollars dans des
circuits qui profitent surtout aux importations, le Président
Obama semble privilégier le retour ( hypothétique) à
une consommation intensive des américains, au détriment
des seules réformes qui les auraient incités à
retrouver le chemin de la dépense : un modèle social
comparable au nôtre.
La
confiance dans l'avenir est, plus que jamais, le ressort ultime des
ménages pour sortir de la crise.
L'attraction
et la fascination que la societé américaine représente
pour notre
vieille Europe risque
de s'inverser rapidement.
L'Europe
fédérale
revisitée.
L'organisation
fédérale se nourrit de la conjoncture de la volonté
des États et de la volonté générale.
La
conjonction des volontés ne peut être obtenue que par
une gouvernance
commune,
donc partagée : Le Conseil des chefs d'État et le
Conseil des Ministres.
L'expression
directe des peuples s'exprime par le Parlement qui légifère
en leurs noms, alors que l'existence d'une Commission ne se justifie
que par l'absence de gouvernement et d'exécutif fédéral.
Hormis
la Commission, qui est totalement atypique, le Parlement européen,
à ce jour, est lui aussi atypique : son rôle strictement
législatif est à l'abri des luttes de pouvoir et des
positions partisanes. Il est, en ce sens, unique
et exemplaire et
réussit la conjonction des intérêts nationaux et
des exigences collectives. Le Conseil des Ministres est dans la même
disposition.
Structure
décalée de la communauté européenne, le
Conseil des chefs d'État est une compétition
inter-étatique assimilable à une conférence
internationale, qui encourage
les performances individuelles dans une logique d'affrontements.
La
désignation d'un Président du Conseil permanent et la
généralisation progressive des décisions à
la majorité qualifiée, avec des méthodes de
travail différentes (1), doit faciliter la transformation du
Conseil en cercle
vertueux de chefs de gouvernements qui se considèrent comme
les joueurs d'une même équipe.
(1) Secret
des délibérations, conférences de presse
communes, fréquence et régularité des conseils;
Relations bilatérales des Etats de l'Union dans la cadre
exclusif des institutions :
disparition
des ambassades intra-communautaires. Etc.
Être eurosceptique,
c'est ringard...
Il était
fréquent d'entendre les Britanniques, au plus haut niveau
notamment, dire que l'Union européenne était un projet
dépassé et voué à l'échec qui ne
survivrait pas à l'ère de la mondialisation.
Gordon
Brown affirmait, à l'époque, que la mondialisation rend
inopérant le niveau européen.
Le
sentiment des Anglais vis à vis de l'U.E. était qu'il y
a « davantage de modalités et de réglementation
dans l'Union que de volonté de faire quelque chose d'utile ».
La crise
qui est partie de la sphère anglo-saxonne révèle
que l'absence de modalités et de réglementations a
entrainé le plus grand désastre financier enregistré
dans le monde, mais surtout que seule la volonté collective de
l'Europe, dans le cadre de ses institutions et grâce à
l'existence de l'euro, a permis de trouver les remèdes pour
réparer les « dégâts ».
Être eurosceptique, en 2009,
c'est
ringard
..
Protectionnisme
ou Réformes
Le poids de la fiscalité
sur les entreprises à l'intérieur de l'Union est plus
que jamais le terrain privilégié de frustrations et de
la discorde qui menace, avec les délocalisations notamment,
l'existence même du marché unique.
La dernière
déclaration de Nicolas Sarkozy sur les aides à
l'automobile, jugées protectionnistes, et les réactions
hostiles allemandes et tchèques en sont la dernière
illustration.
Mais l'abandon de la
discipline budgétaire, imposée par Bruxelles, permet au
gouvernement, tout en évitant l'accusation de protectionnisme,
de profiter des réticences communautaires pour remettre à
plat, sans
attendre 2010,
la fiscalité la plus disqualifiante à l'égard de
nos entreprises manufacturières
: La
taxe professionnelle. (1)
C'est l'occasion, pour la
France, d'associer réforme (2) et compétitivité
en Europe.
(1) si son plafonnement est fixé à 3,5 % de
la valeur ajoutée, elle représente une enveloppe de 8
milliards d'euros à rapprocher des seules aides à
l'automobile envisagées pour 6 milliards d'euros.
2009...
Un Président
pour l'Europe
?
Les précautions
d'usage pour afficher l'unicité de l'Europe
n'ont pas résisté à la personnalité de
Nicolas Sarkozy.
Pour s'affirmer sur la scène
internationale, les européens ont découvert
l'importance du leadership, la nécessité
d'agir collectivement et la primauté du
politique sur la technocratie.
Ce sont, en quelque sorte,
les attributs et les moyens d'une fédération des
États unis d'Europe qui ont été
apportés, par la Présidence française, pendant
six mois, à la communauté européenne telle
qu'elle a été conçue depuis le Traité de
Rome.
Servi magnifiquement par les
événements, instruit par ses propres échecs (1)
et les limites d'une charge éphémère, le
Président français a anticipé l'étendue
et le poids de la présidence du conseil européen
prévue par le Traité de Lisbonne.
Pierre angulaire de la
construction européenne, le futur Président de
l'Union sera en charge de rassembler 500 millions d'européens
sous la même bannière.
(1)
La faute :
les germes de la discorde - FORUM
-
L'Europe
n'est pas à vendre...
L'Europe n'a rien à
gagner à se plier aux exigences du capital international
quand, sous la forme de fonds souverains de pays
producteurs, il s'introduit dans le capital de nos
entreprises pour les sauver d'abord, les délocaliser
ensuite, (1) s' accaparant leur technologie, leurs positions
commerciales et stratégiques.
Alors que, désormais,
les marchés attendent leur survie des États,
la nécessité de fonds souverains européens,
pour palier à la fragilité de nos entreprises et les
protéger des prédateurs,(2) est, plus que jamais, à
l'ordre du jour.
Les fonds souverains des pays
producteurs et les excédents financiers de tous ordres auront
toujours la faculté d'alimenter directement nos fonds
stratégiques d'investissements avec des prêts
obligataires, mais qu'ils sachent que l'Europe
n'est plus à
vendre à la
découpe.
1. Les
délocalisations qui s'effectuent pour des raisons économiques
dans les pays de l'Europe de l'Est ne provoquent pas un abandon du
siège historique de la firme, de ses bureaux d études,
de ses brevets . De plus l'outil de production reste dans le cadre
communautaire.
2. Le
pétrolier russe Loukoïl cherche à devenir le
premier actionnaire de la compagnie espagnole REPSOL en remplacement
de la banque CAIXA... avec pour conséquence la prise de
contrôle des actifs énergétiques espagnols et des
positions très fortes ,aujoutrd'hui, de l'Espagne en Amérique
latine.
...........................à
lire absolument : Après
la crise... La
prochaine bataille mondiale
:
NOTRE CONVICTION
Yalta
,
c'est fini :
L' Europe
reprend la main.
Jamais
une crise n’a été aussi prometteuse d’équilibre
politique pour l’occident et n’a placé l’Union
européenne dans un rôle aussi déterminant
La
politique américaine, héritée de la guerre
froide, qui poussait à élargir l’OTAN à la
Géorgie, a échoué : cette restriction
s’appliquera, désormais,à l’Ukraine, à
la Biélorussie, aux pays du Caucase.
Toute
adhésion ultérieure de ces pays à l’Union
européenne serait une faute politique majeure et un facteur
permanent de tensions avec la nouvelle Russie.
Il
s’agit, en réalité, de la reconnaissance d’une
zone tampon qui assure à la Russie, et par conséquent
à l’Europe, sécurité et partage des
influences entre deux puissances européennes à l’égard
de pays qui ont hérité, avec des minorités
importantes, de la complexité voulue par Staline.
La
Pologne et les Pays baltes doivent l’accepter comme un facteur
de stabilité, tout autant que les pays, concernés par
ce « couloir de la paix », qui tireront
les meilleurs avantages, en lieu et place de la situation où
il se trouvent être : un enjeu de compétitions
internationales qui les dépassent.
L’Europe
unie doit s’engager dans ce projet : c’est un
bouleversement stratégique majeur.
Poutine :
« l’Amérique se comporte avec nous comme si
l’URSS existait encore »
Les
apports
institutionnels
du
traité
de Lisbonne :
Formellement, le traité de Lisbonne comporte sept
articles. Mais en réalité, le texte comporte 152
pages, contenant plus de 350 dispositions de droit primaire,
auxquelles s’ajoutent 13 protocoles et 59 déclarations.
Il est traduit dans les 23 langues officielles de l'Union
européenne.
Les Vingt-Sept ont abandonné
l'idée d'une Constitution abrogeant les traités
antérieurs. Le nouveau traité reprend la méthode
traditionnelle de modification d'un traité et amende à
la fois le Traité CE et le Traité UE. Une fois signé
il est destiné à disparaître, toutes ses
dispositions s'intégrant dans ces deux textes.
Les
symboles de l'UE, tels que le drapeau, l'hymne et la devise, ne
figurent plus dans le nouveau texte.
Le nouveau traité
prévoit plusieurs réformes institutionnelles
essentielles parmi lesquelles :
La
personnalité juridique
de l'UE
L'UE
sera désormais dotée de la personnalité
juridique. Elle pourra ainsi conclure un accord international dans
tous ses domaines de compétence. Le traité permet
également à l'Union d'adhérer à la
Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme
et de libertés fondamentales.
La
simplification du processus de décision au Conseil de
l'UE
À
partir du 1er novembre 2014, la majorité
qualifiée se définit comme étant
égale à au moins 55 % des membres du Conseil,
comprenant au moins 15 d’entre eux et représentant
des Etats membres réunissant au moins 65 % de la population
de l’Union. Une minorité de blocage doit inclure au
moins quatre membres du Conseil.
Une
présidence permanente
au Conseil européen
Un président sera désormais élu à la
majorité qualifiée pour une durée de deux ans
et demi, renouvelable une fois.
Un
haut représentant de la politique
étrangère européenne
Il sera membre du Conseil de l'UE et de la Commission
européenne : il conduit la politique étrangère
et de sécurité commune de l’Union. Il
présidera le Conseil des affaires étrangères.
Il est en plus l’un des vice-présidents de la
Commission, chargé de l’action extérieure.
Le
renforcement du rôle des Parlements nationaux
Le nouveau traité prévoit un
mécanisme de contrôle renforcé du respect du
principe de subsidiarité. Ce mécanisme permet aux
Parlements nationaux de faire échouer des propositions de
la Commission qui ne respecteraient pas ce principe.
La
clarification de la répartition
des compétences entre
l’Union et les Etats membres : le nouveau texte énumère
la liste des domaines relevant des compétences exclusives,
des compétences partagées et des compétences
d’appui.
La
possibilité d'initiative
citoyenne
Les
citoyens européens acquièrent le droit d'inviter la
Commission européenne, dans le cadre de ses attributions, à
soumettre une proposition appropriée au Parlement européen
et au Conseil de l'Union européenne. Il est nécessaire
de recueillir l’approbation d’un million de citoyens
de l’Union, ressortissants d’un nombre significatif
d’Etats membres. Il faut également que l’acte
juridique demandé soit "nécessaire aux fins de
l’application des traités".
La
Charte
des droits fondamentaux
acquiert une force juridique contraignante pour 25 Etats
membres, le Royaume-Uni et la Pologne bénéficiant
d'une dérogation quant à son application.
La
Banque centrale européenne devient une véritable
institution de l'UE au même titre que la Commission
européenne, le Conseil, le Parlement européen, la
Cour de justice et la Cour des comptes européenne.
En
matière de coopération
judiciaire et policière,
la plupart des décisions seront désormais prises à
la majorité, et non plus à l'unanimité.
La
lutte contre le changement climatique acquiert un
statut prioritaire dans le nouveau traité.
Pour la
première fois, le traité prévoit une clause
de sortie qui confère aux Etats membres le
droit de se retirer de l'Union européenne.
.
Le devoir d’aboutir.
L’Europe
de la Paix a permis la prospérité dans la durée.
Cette
paix a rendu possible la « société de
consommation » mais avec la perte des valeurs
spirituelles, morales et existentielles qu’elle entraîne.
Consulté
par référendum, l’électeur Français,
Néerlandais, puis Irlandais a perçu la construction
européenne comme un distributeur (en panne) de droits et
avantages domestiques : la notion de responsabilité, de
solidarité, d’un citoyen ordinaire avait disparu.
Le
référendum d’expression populaire est devenu le
terrain privilégié des démagogues.
L’Europe
est devenue otage de tous les extrémistes : les limites
de la démocratie participative ont été
atteintes.
Le
bon sens et le courage commandent aux gouvernants de l’Union de
prendre leurs responsabilités, de forcer l’histoire et
d’imposer le Traité réformateur, pour que vive la
démocratie … en Europe.
......La
sortie de crise constitutionnelle aura au moins le mérite de
faire tomber le masque : elle exposera au grand jour l'absence de
vision et de propositions pour porter plus loin le projet européen.
Il
n'y a pas d'alternative pour l'Union européenne au bon
fonctionnement du triangle institutionnel : Dans l'ordre, la
Commission propose, le Parlement amende, le Conseil décide.
Ceux
qui pensent atteindre leur objectif en
vidant l'Union de son contenu politique pour
la réduire à une simple zone de libre-échange
commettent une lourde
erreur.
Philippe Riès
EUROPE,
REVEILLE – TOI ! Cliquez
sur...Rassemblement
pour..*
L'Europe des
mauvais jours d'Hubert
VEDRINE
Quand
des minorités
imposent
leurs lois aux majorités par le moyen de la procédure
du vote à l'unanimité ou du droit de veto, la
démocratie
n'existe pas :
l'Europe n'est pas démocratique.
Faute d'être
démocratique, l'Europe s'enfonce dans ses contradictions : la
recherche du plus petit dénominateur commun, le compromis de
dernière heure, les pirouettes pour exister.
Le
Conseil n'assure plus son rôle d'éxecutif, la
Commission, son devoir de s'y conformer et le Parlement, celui de
juger les décisions communautaires : Mais quand la Commission
joue « trop souvent le
rôle de gouvernement »
pourquoi incriminer celle-ci quand le Conseil, paralysé
par l'unanimité,
ne joue pas le sien : gouverner, ensemble !
La « pédale
douce sur l'intégration », que réclame Huber
Védrine : « moins de technocratie »,
pour répondre à l'attente de peuples qui demandent, par
ailleurs, « plus de protections sociales,
environnementales, fiscales... communautaires » , c'est à
dire « plus d'Europe » ? Que de contradictions
!
Il y
a duperie à vouloir « changer
profondément notre façon de faire l'Europe »,
à donner la priorité à « la défense
des interêts des européens dans le monde et la
globalisation »
et à refuser,
à cette même Europe, les moyens de concilier démocratie
et efficacité,
efficacité
et
démocratie... en écartant une réforme
institutionnelle de simple
bon sens.
C'était la force du
traité simplifié, après le Traité
constitutionnel, dont on ne dit pas assez son importance pour
la survie de la communauté européenne : oui,cette sorte
« d'attente magique, fétichiste, miraculeuse »
qui est à la mesure de la fragilité du rêve et de
la réalité européenne.
Monsieur
Védrine
a
posé définitivement ses pas dans ceux de Lech
Kaczynski, Vacla Klauss,
et de tous les maximalistes de la Nation .
Extrait de la déclaration
d'Huber Védrine parue dans le Figaro .
« Oui, il faut mettre la
pédale douce sur l'intégration qui provoque un rejet
croissant des peuples. Mais on peut poursuivre la construction
européenne... qu'il faut distinguer du terme « intégration »
à travers de nouvelles politiques communes ( energie,
environnement ) ou des initiatives comme erasmus ou galiléo).
Il me semble qu'une certaine vision
fédéraliste, préssuposant que la Nation est
dépassée, est elle même dépassée.
Les peuples ne demandent pas que la Commission joue le rôle
d'un gouvernement, même controlé par le Parlement
européen.... comme si on allait faire les Etats-unis d'Europe.
La ratification du Traité de
lisbonne : Ils sont libres de continuer mais le droit international
est très clair : il faut à l'unanimité pour
passer d'un traité à un autre : Les événements
auraient été différents si on avait décidé
à l'unanimité de ratifier les traités
internationaux à la majorité qualifiée; Ce qui
voudrait dire que l'Europe est devenue une fédération ,
ce qu'elle n'est pas.
On exagère l'importance des
traités. Il y a une sorte d'attente magique, fétichiste,
comme si on allait régler les problèmes de façon
miraculeuse. D'immenses choses se sont faites dans le passé
indépendament des traités : Les gens se souviennet des
images, pas du traité. »
Vendre
l'Europe...
Vendre
ou proposer des produits qui n'ont pas les qualités annoncées,
c'est se priver de toute crédibilité.
Le
Traité de Nice est en vigueur depuis10 ans et les citoyens
consultés par référendum jugent l'Europe, telle
qu'elle est aujourd'hui, à travers ce mauvais Traité !
La
tache des politiques, chargés de vendre le Traité de
Lisbonne, consistait à parler de
rupture
afin
de faire comprendre que l'Europe ne serait plus la même après
le traité de Lisbonne.
Le
Traité de Lisbonne a toutes les qualités et les
dipositions pour transformer radicalement l'Union et écarter
les principales critiques.
...Mais
Mais il fmoaudra le direil fallait le dire !..
mais
il
fallait le dire !
Aux
Irlandais :
-inspiré
par la neutralité
de
l'Irlande, votre NON
au Traité
de Lisbonne
c'est
un NON
au
plus
grand projet de Paix
...entrepris
au XX siècle.
.......« Etre
neutre, ou profiter de l'embarras des autres pour arranger ses
affaires, c'est la même chose »
Diderot
.L'Europe
( et le monde ), malade de la Chine.
TRIBUNE
FoFFORUMORUM
Concurrence
et
politique industrielle
COMMUNIQUE
L'Europe,
autrement
************************
POUR
UNE AGENCE
DIPLOMATIQUE EUROPÉENNE,.. NOTRE
CONVICTION
Le Traité
constitutionnel n'était pas une constitution mais il s'en
rapprochait
Le Traité
simplifié n'est pas le Traité constitutionnel mais il
s'en rapproche.
Le Traité
réformateur n'est pas fédéral mais on s'y
rapproche
Le Traité
de Lisbonne n'est pas ratifié par le peuple mais il rapproche
le peuple de l'Europe.
Vive
l'Europe !
|
......Vous
voici sur le site " Jean
Ordner"....
EUROPE
FÉDÉRALE
Jean
Ordner est le fondateur du Rassemblement pour l'Europe Fédérale
Le
Rassemblement pour l'Europe Fédérale (R.E.F.)
|
L'Immigration
et l'Europe : 2 conversations de Jean-Claude ANIZAN et Yolande
Tomasso
cliquez sur :
Objections
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
L’Europe
en voie d’unification nous a assuré
- plus d’un
demi-siècle de paix
- un essor
économique sans précédent (les Trente
Glorieuses)
Mais en ce début
de 21e siècle de nouveaux défis menacent non
seulement notre niveau de vie mais notre avenir.
Nous y
répondrons efficacement, non pas par un repli derrière
les frontières nationales, ce qui serait suicidaire , mais par
une
action
commune élaborée et mise en œuvre au niveau du
continent.
Quels sont les
principaux défis ?
• la
mondialisation
et le nouvel équilibre international
Tous les pays
européens sont confrontés aux mêmes contraintes
venues de l’extérieur.
S’ils
veulent affronter les conséquences de toute nature que leur
imposent la mondialisation galopante et la révolution
technologique, s’ils veulent équilibrer la puissance
américaine, nos
pays devront accélérer le processus
d’intégration de l’Europe..
A ces défis
s’ajoutent ceux que présente la
formation
de nouvelles puissances
(Chine,
Inde, en particulier). L’équilibre mondial ne cesse de
se modifier.
Ainsi, les pays
émergents représentent déjà
-70%
des réserves
de changes mondiales,
-40%
des
exportations,
-20
% de
la capitalisation boursière,
-20%
du produit
intérieur brut mondial.
La vitalité
économique de la Chine, de l’Inde, du Brésil et
de la Russie contraste avec les croissances mesurées
enregistrées au sein de l’U.E.
Parmi les cent
premières entreprises émergentes qui sont en train de
changer le monde, 45 sont chinoises, 21 indiennes, 18
latino-américaines, d’autres sont russes ou turques.
Seule
une réponse commune permettra de faire face à ces
transformations et de s’assurer que l’Europe reprendra sa
place dans le monde de demain.
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
• la
démographie
Au faîte
de sa puissance, en 1914, l’Europe abritait le quart de la
population mondiale,
tout
en envoyant
chaque année des millions d’émigrants vers les
« pays neufs ». Aujourd’hui, les grandes
migrations ne se font plus des pays développés vers les
zones à mettre en valeur, mais en sens inverse.
Actuellement,
l’Europe n’abrite plus que 6%
de la
population mondiale, laquelle a plus que triplé.
L’Europe,
les Etats-Unis et le Japon ne pourront pas éternellement
profiter de façon disproportionnée des cinq sixièmes
de la richesse mondiale. 2
La
quasi
stagnation de la croissance de la population européenne et son
vieillissement accéléré contrastent avec la
vitalité de celles du Sud et de l’Est de la
Méditerranée.
Stagnation et
vieillissement risquent de compromettre le simple remplacement des
générations, le développement économique,
la taille du marché intérieur, le financement des
retraites, le dynamisme, le goût du risque, l’innovation,
l’inventivité, la faculté d’adaptation. Le
manque relatif de jeunes générations pourra provoquer
la sclérose de l’Europe, précipiter son déclin
économique, saper les bases du bien-être et de la
sécurité.
Cette
crise démographique fait que nous ne pouvons pas éluder
le problème de l’immigration.
Les
pays européens doivent, ensemble, déterminer leur
politique dans ce domaine, face au reste du monde.
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
•l’immigration
Jamais le monde
n’est apparu et n’a été aussi riche, mais,
dans le même temps, il n’y a jamais eu autant de démunis.
Les inégalités économiques se creusent. On reste
confondu devant la situation dramatique que connaît la majeure
partie de l’humanité : près de sa moitié
vit avec moins de deux dollars par jour et son cinquième
dispose de moins d’un dollar. Après cinquante années
de politique de développement, il y a toujours des milliards
d’êtres humains qui sont au-dessous du seuil de survie.
L’objectif à moyen ou à long terme reste la
réduction de la pauvreté, non son éradication.
Mais le principal obstacle tient moins aux moyens financiers,
technologiques, humains qu’à l’absence de réelles
volontés politiques, tant au Nord qu’au Sud.
Si le monde en voie de
développement reste pris au piège de la pauvreté,
nos pays se trouveront assiégés par des millions de
réfugiés désireux de fuir la misère. Un
milliard de riches vieillissants ne constituera pas indéfiniment
un rempart contre sept milliards de pauvres , jeunes, dynamiques
ou désespérés.
C’est pourquoi nous
devons, sans tarder nous donner les moyens de maîtriser les
flux migratoires qui, déjà, affectent de plus en plus
le continent européen.
Les accords de Schengen ont, en effet, institué
la libre circulation des populations, ce qui fait partie du processus
normal d’intégration, mais chaque Etat décide
souverainement de son contrôle et de son application. Dans tel
Etat, nous avons une application restrictive de ces accords. Dans tel
autre, c’est l’inverse. Cette disparité aboutit à
des incohérences lourdes de conséquences.
Déjà, les problèmes posés
par une immigration très mal contrôlée provoquent
de très vives réactions dans l’opinion. Ils sont
exploités par toutes sortes de démagogues. Ils
engendrent racisme et xénophobie. Si nous ne réussissons
pas à réguler une immigration dont nous avons dit par
ailleurs qu’elle était nécessaire, un excès
de tolérance nous conduira à l’intolérance.
Nous finirons par perdre nos libertés, et l’Union
européenne n’y résistera pas.
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
• le
terrorisme
Ce déséquilibre entre les nantis et
les autres est l’un des terreaux sur lesquels se développe
l’Islamisme intégriste et terroriste.
Cet Islamisme mène, en fait, une guerre
contre le monde occidental, au sein duquel le continent européen
joue un rôle essentiel. La menace tend à s’étendre
en Europe et dans le monde depuis l’attaque du world Trade
Center, le 11 septembre 2001.
Curieusement, alors que, de 1945 à 1990, la
menace de l’hégémonie soviétique incitait
l’Europe de l’Ouest à s’unir, ce nouveau
danger, le terrorisme - sans doute du fait qu’il est diffus et
non pas frontal - est abordé par les Européens en ordre
dispersé, avec une vague coordination de l’action des
polices nationales, sans politique d’ensemble. Il y a là
un danger redoutable.
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
• la
dégradation
de l’environnement et les changements climatiques
De la protection de l’environnement dépend
tout simplement la survie de la planète.
Avec l’opposition Nord/Sud qu’il
engendre, ce problème à l’échelon du globe
est d’une ampleur telle que chacun de nos pays, pris
séparément, est, de toute évidence, incapable de
lui apporter le moindre début de solution.
L’avenir de notre environnement préoccupe
vivement les plus jeunes générations dans l’ensemble
des pays de l’Union. Relever le défi qui nous est posé
en se donnant les moyens techniques et financiers qu’il
implique jouerait, pour l’Union européenne, un rôle
fédérateur. L’Europe pourrait ainsi relancer son
économie, préparer des axes de développement
durable et créer les multiples emplois que réclament
ses habitants. Les champs d’application de la politique
d’environnement sont immenses et de plus en plus diversifiés.
Il faut souligner qu’une
politique de défense active de l’environnement, loin
d’être un frein à la croissance, constitue l’un
de ses stimulants. Il s’agit de créer un nouveau marché
et, de ce fait, de nouveaux emplois,
avec les énergies nouvelles
et avec l’appui des consommateurs de produits verts qui sont de
plus en plus nombreux.
La préservation des équilibres
naturels et la défense de la biodiversité sont
nécessaires aux futures générations européennes
dans un monde qui – sauf cataclysme de nature universelle –
comptera 9 milliards d’habitants en 2050, dont plus de 7
milliards 800 millions dans les pays aujourd’hui classés
« en développement »
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
• Recherche
et développement
En 2006, Pékin a affiché des
dépenses de recherche et de développement d’un
montant de 136 milliards de dollars. Certes, c’est moins que
les USA, mais, d’ores et déjà, le Japon est
dépassé et l’U.E. se trouve en ligne de mire. Au
rythme actuel, l’U.E. pourrait être dépassée
dans les dix ans. D’après certaines projections de
l’O.C.D.E, en 2050 les contributions à la création
des richesses mondiales seront de 28%
pour la Chine, de 26%
pour les U.S.A., de 17%
pour l’Inde et d’un modeste 15%
pour l’U.E.
La stratégie de Lisbonne mise en œuvre
depuis 2000 pour renforcer la compétitivité de l’U.E.
ne progresse pas. L’U.E. tarde désespérément
à donner le coup d’accélérateur qui est
nécessaire à sa recherche et développement si
elle veut se maintenir dans la course à l’économie
de la connaissance. Ses efforts financiers sont insuffisants, la
multiplicité des programmes concurrents entre les grands pays
de l’Union empêche de concentrer et d’utiliser plus
rationnellement les moyens financiers et humains.
EUROPE,
REVEILLE-TOI !
• Il est un autre défi qui se pose
plus spécifiquement pour l’U.E. celui
de son élargissement et de ses limites.
L’Union européenne, selon toute
probabilité, est appelée à s’étendre
au-delà des 27 Etats qui la composent aujourd’hui. Elle
est engagée dans une négociation
avec la Croatie et la
Turquie en vue de leur adhésion éventuelle. La
Macédoine a été officiellement reconnue comme
pays candidat. La question de l’adhésion ukrainienne a
également été et reste posée. Il se pose
celle du Kosovo. Finalement, toute la péninsule des Balkans a
vocation à intégrer l’U.E.
Il s’agit de savoir jusqu’où
l’U.E. peut s’étendre et selon quels critères ?
Les frontières potentielles de l’U.E.
ne peuvent être cernées qu’à partir d’une
définition claire de ce que nous entendons par « civilisation
européenne et occidentale .».
C’est une question que notre mouvement
examinera plus avant.
Quelle est la
forme d’organisation qui répond le mieux à ces
exigences ?’UROPE
FEDERALE
qui
conjugue
souplesse et efficacité
Les premiers
objectifs de l’Europe fédérale sont notamment les
suivants :
a) Assurer la
présence de l’Europe unie dans les organes statutaires
de la Banque mondiale, de la Banque des règlements
internationaux, du Fonds Monétaire International, de
l’Organisation Mondiale du Commerce, puis un siège
parmi les membres permanents
du Conseil
de Sécurité de l’O.N.U.
b) Mettre en
œuvre progressivement une politique
étrangère unique.
c) Constituer
une armée
européenne,
c’est à dire une force armée unique.
Notons qu’au
stade actuel le Traité en cours de ratification ne prévoit
que l’unanimité pour définir la politique
étrangère. Quant à la défense, elle en
est toujours au stade de la coopération intergouvernementale
dont les missions restent ponctuelles.
Un autre mode de
décision s’impose : la règle de l’unanimité
(droit de veto), obstacle essentiel à l’intégration,
doit céder la place à la
règle , démocratique, de la majorité.
L’Europe
fédérale ne se réalisera pas d’un seul
coup, au même moment, avec tous les Etats membres de l’Union
européenne. En particulier, pour les pays ayant un long passé
de centralisme et ceux qui veulent préserver une très
forte identité nationale, des étapes intermédiaires
seront nécessaires.
En échange,
les pays qui veulent s’unir plus étroitement ne doivent
pas en être empêchés par ceux qui le veulent pas.
L’Europe
fédérale ne s’imposera que si une « avant-garde »
se dégage
et s’organise en conséquence, si elle s’affirme
comme telle au sein de l’Union européenne et, en
priorité, dans la zone Euro.
L’Europe
fédérale
-
c’est-à-dire l’union des Etats fédérés
– c’est pour nous le grand projet du nouveau siècle.
C’est
notre chance. Ne la laissons pas passer.
LE
REF
(Rassemblement pour l’Europe Fédérale)
Nos
sources : Bilan du Monde, 2006
UNIVERSALIA
2005, 2006, 2007
Pascal
Boniface, Le monde contemporain : les grandes lignes de partage
L’EUROPE
A TRAVERS LES LIVRES